CWT déploie sa stratégie digitale 3.0 à l'échelle mondiale et supprime de nombreux emplois dans plusieurs pays, dont la France - DR : Robert Kneschke-Fotolia.com
Carlson Wagonlit Travel (CWT) déploie actuellement un vaste plan de réorganisation au niveau mondial.
Dans le cadre du dispositif digital 3.0, le groupe s’apprête à supprimer des centaines de postes à l'international.
Il s'équipe de nouveaux outils technologiques beaucoup plus performants que ceux utilisés actuellement. Une mesure qui entraîne l'automatisation de nombreuses fonctions et, conséquence directe, la baisse des besoins en personnel.
Le 31 janvier 2017, le comité d'entreprise européen de CWT, créé en 2014 à l'initiative de la CGT France et d'un syndicat espagnol, s'est réuni en version restreinte, à Bruxelles. Ce comité concentre 27 pays, dont seulement 5 représentés par des syndicats : la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Belgique.
A cette occasion, la direction EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), dont Chris Bowen, directeur général de la zone fraîchement nommé, a ouvert la procédure de consultation et annoncé les conséquences de ce plan sur les équipes européennes du groupe.
328 emplois vont disparaître en Europe. La France est largement concernée avec 150 à 170 postes supprimés et des sites qui vont fermer, selon un tract de Force Ouvrière (FO).
Dans le cadre du dispositif digital 3.0, le groupe s’apprête à supprimer des centaines de postes à l'international.
Il s'équipe de nouveaux outils technologiques beaucoup plus performants que ceux utilisés actuellement. Une mesure qui entraîne l'automatisation de nombreuses fonctions et, conséquence directe, la baisse des besoins en personnel.
Le 31 janvier 2017, le comité d'entreprise européen de CWT, créé en 2014 à l'initiative de la CGT France et d'un syndicat espagnol, s'est réuni en version restreinte, à Bruxelles. Ce comité concentre 27 pays, dont seulement 5 représentés par des syndicats : la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et la Belgique.
A cette occasion, la direction EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), dont Chris Bowen, directeur général de la zone fraîchement nommé, a ouvert la procédure de consultation et annoncé les conséquences de ce plan sur les équipes européennes du groupe.
328 emplois vont disparaître en Europe. La France est largement concernée avec 150 à 170 postes supprimés et des sites qui vont fermer, selon un tract de Force Ouvrière (FO).
175 emplois créés en Europe de l'Est sous contrat local
"La France représente la moitié des pertes d’emplois. Les raisons pour lesquelles notre pays est le plus touché ne sont pas explicites : baisse des transactions, des résultats depuis plusieurs années… Toute la zone Europe est pourtant dans cette situation", se demande FO.
D'autres représentants syndicaux contactés confirment ces informations mais refusent, pour le moment d'en dire davantage, car elles sont incomplètes.
Ils attendent notamment de savoir quels sont les postes, les services et les sites qui seront touchés. Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) sera-t-il mis en place ?
Ils devraient avoir au moins une partie des réponses le 17 février 2017 en comité central France.
La direction du groupe a d'ores et déjà annoncé la création de 175 emplois en Europe de l'Est, très probablement en Pologne, sous contrats locaux. Un pays où le salaire minimum est de 409 €, selon des chiffres de janvier 2015.
"Nous sommes lucides, très peu, voire aucun salarié n’acceptera une mobilité internationale avec un contrat local. La direction France devra être à la hauteur.
Nous exigerons des mesures de reclassement autant que possible en interne et les moyens pour donner à chacun les meilleures chances dans ce qu’ils appellent la « mobilité externe", écrit FO dans son tract.
Pour rappel, la direction France de CWT France avait également annoncé en juin 2016, son intention de supprimer 30 postes. Un plan qui a depuis été suspendu par la justice.
D'autres représentants syndicaux contactés confirment ces informations mais refusent, pour le moment d'en dire davantage, car elles sont incomplètes.
Ils attendent notamment de savoir quels sont les postes, les services et les sites qui seront touchés. Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) sera-t-il mis en place ?
Ils devraient avoir au moins une partie des réponses le 17 février 2017 en comité central France.
La direction du groupe a d'ores et déjà annoncé la création de 175 emplois en Europe de l'Est, très probablement en Pologne, sous contrats locaux. Un pays où le salaire minimum est de 409 €, selon des chiffres de janvier 2015.
"Nous sommes lucides, très peu, voire aucun salarié n’acceptera une mobilité internationale avec un contrat local. La direction France devra être à la hauteur.
Nous exigerons des mesures de reclassement autant que possible en interne et les moyens pour donner à chacun les meilleures chances dans ce qu’ils appellent la « mobilité externe", écrit FO dans son tract.
Pour rappel, la direction France de CWT France avait également annoncé en juin 2016, son intention de supprimer 30 postes. Un plan qui a depuis été suspendu par la justice.