Caroline Sicard est responsable de l'agence Castellane Voyages Sud, à Marseille - Photo P.C
Originaire de Marseille, Caroline Sicard est dans le secteur du tourisme depuis 27 ans.
Un choix de métier qui s'est imposé dès son enfance.
"Jeune, je voyageais beaucoup avec mes parents", se souvient-elle. Des expériences qui, couplées à une appétence prononcée pour les langues étrangères, la conduisent logiquement à s'orienter vers un BTS Tourisme.
Et, très tôt, elle découvre le monde des agences de voyages, en alternance, les week-ends. "Je faisais de la billetterie, précise Caroline.
Mais à l'époque, nous n'avions pas de système Amadeus, ni de GDS. Nous faisions tout à la main."
Son diplôme en poche, elle débute sa carrière au Club Med, au Maroc, "en tant que GM au planning". Elle passe ensuite chez Interrent, à la location de voitures. Mais très vite, l'appel du voyage se fait sentir et elle décide de revenir à ses premières amours.
Elle entre alors chez Castellane Voyages comme agent de comptoir. Elle y apprend, entre autres, à utiliser le GDS Alpha 3.
Puis, elle part chez Plein Sud Voyages, à Marseille, où elle reste 10 ans. Jusqu'à la décision de son directeur de monter sa propre agence en 1998 : Castellane Voyages Sud.
Elle décide alors de le suivre. Depuis, elle n'a plus bougé.
Un choix de métier qui s'est imposé dès son enfance.
"Jeune, je voyageais beaucoup avec mes parents", se souvient-elle. Des expériences qui, couplées à une appétence prononcée pour les langues étrangères, la conduisent logiquement à s'orienter vers un BTS Tourisme.
Et, très tôt, elle découvre le monde des agences de voyages, en alternance, les week-ends. "Je faisais de la billetterie, précise Caroline.
Mais à l'époque, nous n'avions pas de système Amadeus, ni de GDS. Nous faisions tout à la main."
Son diplôme en poche, elle débute sa carrière au Club Med, au Maroc, "en tant que GM au planning". Elle passe ensuite chez Interrent, à la location de voitures. Mais très vite, l'appel du voyage se fait sentir et elle décide de revenir à ses premières amours.
Elle entre alors chez Castellane Voyages comme agent de comptoir. Elle y apprend, entre autres, à utiliser le GDS Alpha 3.
Puis, elle part chez Plein Sud Voyages, à Marseille, où elle reste 10 ans. Jusqu'à la décision de son directeur de monter sa propre agence en 1998 : Castellane Voyages Sud.
Elle décide alors de le suivre. Depuis, elle n'a plus bougé.
"On ne s'ennuie jamais"
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Pour elle, cette activité "est une véritable passion. C'est un métier qui permet de rencontrer énormément de monde et de découvrir des endroits où je n'aurais jamais pu aller autrement.
Les journées sont toutes différentes. C'est stressant, mais, on ne s'ennuie jamais."
Il lui est donc difficile de dresser la liste de ses tâches quotidiennes. Si "l'essentiel reste de vendre", il faut aussi effectuer des cotations, monter des devis, chercher les meilleurs tarifs...
Les voyageurs sont au centre de ses préoccupations. Son téléphone sonne régulièrement. "Tous mes bons clients ont mon numéro de portable, explique-t-elle. S'ils ont un souci, je me fais une obligation de leur répondre et de leur venir en aide. Où qu'ils soient."
Un dévouement pour ceux qu'elle appelle ses "amis" qui l'a plusieurs fois forcée à ouvrir l'agence les dimanches. Et même, une fois, le jour de Noël, à l'appel de clients bloqués au Mexique, suite à la défaillance d'une compagnie aérienne.
Les journées sont toutes différentes. C'est stressant, mais, on ne s'ennuie jamais."
Il lui est donc difficile de dresser la liste de ses tâches quotidiennes. Si "l'essentiel reste de vendre", il faut aussi effectuer des cotations, monter des devis, chercher les meilleurs tarifs...
Les voyageurs sont au centre de ses préoccupations. Son téléphone sonne régulièrement. "Tous mes bons clients ont mon numéro de portable, explique-t-elle. S'ils ont un souci, je me fais une obligation de leur répondre et de leur venir en aide. Où qu'ils soient."
Un dévouement pour ceux qu'elle appelle ses "amis" qui l'a plusieurs fois forcée à ouvrir l'agence les dimanches. Et même, une fois, le jour de Noël, à l'appel de clients bloqués au Mexique, suite à la défaillance d'une compagnie aérienne.
"A 52 ans, je ne me vois pas reprendre une agence de voyages"
Au fil de ses expériences, elle a constaté qu'il s'agit d'un métier où "il y a beaucoup de femmes. Les hommes qui ont de l'expérience sont rarement au comptoir. Ils occupent plutôt des postes de responsables."
Pour elle, c'est une question d'accueil : "une femme a plus de facilité à être avenante, à charmer le client."
Quand on lui demande de quelle manière elle envisage la suite de sa carrière, elle répond qu'elle n'ira pas plus loin.
"A 52 ans, je ne me vois pas reprendre une agence. J'aurais pu le faire il y a 20 ans. Maintenant c'est trop tard. C'est un métier usant !"
Ce qui l'inquiète surtout, c'est l'environnement économique. Depuis l'arrivée d'Internet, elle a "un peu peur pour les générations à venir."
Malgré tout, sa passion reste intacte et elle fait tout pour la transmettre aux jeunes qui viennent faire un stage dans son agence.
Un amour pour sa profession nourri par de multiples anecdotes tout au long de son parcours. Il y en a tellement qu'il lui est difficile de s'en souvenir d'une en particulier.
A part peut-être ce client qui lui a, un jour, demandé la brochure de « Voyoumar »... ou cet autre qui voulait partir à « Councoun », au Mexique !
Pour elle, c'est une question d'accueil : "une femme a plus de facilité à être avenante, à charmer le client."
Quand on lui demande de quelle manière elle envisage la suite de sa carrière, elle répond qu'elle n'ira pas plus loin.
"A 52 ans, je ne me vois pas reprendre une agence. J'aurais pu le faire il y a 20 ans. Maintenant c'est trop tard. C'est un métier usant !"
Ce qui l'inquiète surtout, c'est l'environnement économique. Depuis l'arrivée d'Internet, elle a "un peu peur pour les générations à venir."
Malgré tout, sa passion reste intacte et elle fait tout pour la transmettre aux jeunes qui viennent faire un stage dans son agence.
Un amour pour sa profession nourri par de multiples anecdotes tout au long de son parcours. Il y en a tellement qu'il lui est difficile de s'en souvenir d'une en particulier.
A part peut-être ce client qui lui a, un jour, demandé la brochure de « Voyoumar »... ou cet autre qui voulait partir à « Councoun », au Mexique !