Les cartes d'identité délivrées depuis le 2 janvier 2004 deviennent automatiquement valables pendant 15 ans - DR : © AcuaO - Fotolia.com
Le SNAV a reçu plusieurs témoignages d'agences qui ont fait état de clients refoulés notamment au Maroc, en Tunisie et en Turquie, dont la carte nationale d’identité est expirée mais a été automatiquement prolongée de cinq ans depuis le 1er janvier 2014 (cf. décret 2013-1188 du 13 décembre 2013).
Le Ministère de l'Intérieur en lien avec celui des Affaires Étrangères avait pourtant assuré "que tout serait fluide", nous expliquait Valérie Boned, Secrétaire générale déléguée du SNAV, le 28 janvier dernier dans un article consacré au sujet.
Le Quai d'Orsay se voulait rassurant. "Nous n'avons eu connaissance d'aucun problème de cet ordre jusqu'à présent. Cette mesure est justement destinée à simplifier les démarches administratives, notamment dans le tourisme. Donc, a priori, il n'y aura pas de problèmes," assurait-il.
Apparemment le message n'est pas passé.
Le SNAV précise dans un communiqué que "Les personnes refoulées, voire empêchées, pour certaines d’entre elles, de monter à bord des avions dans les aéroports de départ, étaient pourtant munies, sur les conseils de leur tour-opérateur ou agent de voyages, de la fiche d’information, téléchargeable sur le site du ministère de l’intérieur, traduite dans la langue du pays d’accueil où la carte d’identité suffit comme document de voyage, expliquant cette prolongation, qui ne nécessite aucune démarche de la part des personnes concernées.
Le Ministère de l'Intérieur en lien avec celui des Affaires Étrangères avait pourtant assuré "que tout serait fluide", nous expliquait Valérie Boned, Secrétaire générale déléguée du SNAV, le 28 janvier dernier dans un article consacré au sujet.
Le Quai d'Orsay se voulait rassurant. "Nous n'avons eu connaissance d'aucun problème de cet ordre jusqu'à présent. Cette mesure est justement destinée à simplifier les démarches administratives, notamment dans le tourisme. Donc, a priori, il n'y aura pas de problèmes," assurait-il.
Apparemment le message n'est pas passé.
Le SNAV précise dans un communiqué que "Les personnes refoulées, voire empêchées, pour certaines d’entre elles, de monter à bord des avions dans les aéroports de départ, étaient pourtant munies, sur les conseils de leur tour-opérateur ou agent de voyages, de la fiche d’information, téléchargeable sur le site du ministère de l’intérieur, traduite dans la langue du pays d’accueil où la carte d’identité suffit comme document de voyage, expliquant cette prolongation, qui ne nécessite aucune démarche de la part des personnes concernées.
Informer au plus vite les pays concernés
Le SNAV, comme solution de transition, a recommandé à ses membres de conseiller aux touristes français se rendant dans les pays où la carte d’identité est acceptée pour l’accès à leur territoire, de se munir également d’un passeport.
Cependant, tous les touristes n’ont pas nécessairement un passeport, dont l’établissement représente par ailleurs un coût certain (86 euros pour une première demande), surtout pour des familles, et des délais d’attente parfois incompatibles avec l’imminence du voyage."
Suite à ces refus, le SNAV a formulé plusieurs demandes aux autorités français : informer au plus vite les pays concernés de la prolongation automatique de 10 à 15 ans et "surtout que des consignes très précises soient passées dans ce sens aux postes de contrôle aux frontières et dans les aéroports et gares internationaux", mentionner sur le site Conseil aux Voyageurs "les risques de refoulement".
Le SNAV souhaite également que "tout soit mis en œuvre par le Gouvernement français pour que de tels désagréments, ne se reproduisent pas pour les voyageurs français, et que la politique d’ouverture entre notre pays et les pays qui acceptent la carte nationale d’identité comme document de voyage soit maintenue, dans le respect des intérêts mutuels et réciproques."
Cependant, tous les touristes n’ont pas nécessairement un passeport, dont l’établissement représente par ailleurs un coût certain (86 euros pour une première demande), surtout pour des familles, et des délais d’attente parfois incompatibles avec l’imminence du voyage."
Suite à ces refus, le SNAV a formulé plusieurs demandes aux autorités français : informer au plus vite les pays concernés de la prolongation automatique de 10 à 15 ans et "surtout que des consignes très précises soient passées dans ce sens aux postes de contrôle aux frontières et dans les aéroports et gares internationaux", mentionner sur le site Conseil aux Voyageurs "les risques de refoulement".
Le SNAV souhaite également que "tout soit mis en œuvre par le Gouvernement français pour que de tels désagréments, ne se reproduisent pas pour les voyageurs français, et que la politique d’ouverture entre notre pays et les pays qui acceptent la carte nationale d’identité comme document de voyage soit maintenue, dans le respect des intérêts mutuels et réciproques."