Les objectifs de la SNCF sont clairs : faire du TGV le mode de transport préféré des Français - DR : DepositPhotos.com, hansenn
« Plus accessible, plus simple et plus lisible ». Voici comment Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF, résume la nouvelle offre tarifaire des TGV lors d’une conférence de presse donnée mardi 1er juin 2021 à Paris.
Alors, terminée la fameuse nébuleuse tarifaire des TGV et Intercités ?
« Les objectifs sont clairs : faire du TGV le mode de transport préféré des Français », lance Christophe Fanichet, PDG de SNCF-Voyageurs.
Dans les chiffres, la direction de la SNCF entend dépasser les 200 millions de voyages annuels en 2030 (contre 150 millions environ en 2019) et vise, dès 2022, 20 millions de voyages supplémentaires.
Dans un premier temps, seuls les TGV et les Intercités sont concernés avec des mesures applicables dès le mois de juin.
Les nouveautés se déploieront progressivement ces prochains mois (voir illustration ci-dessous). Peu à peu, les nouvelles offres s’ouvriront aussi au modèle OUIGO, puis aux gammes TER.
« Soyez convaincus que nous continuerons à nous réadapter et à innover pour faire revenir tous les Français dans nos trains », indique Christophe Fanichet.
Alors, terminée la fameuse nébuleuse tarifaire des TGV et Intercités ?
« Les objectifs sont clairs : faire du TGV le mode de transport préféré des Français », lance Christophe Fanichet, PDG de SNCF-Voyageurs.
Dans les chiffres, la direction de la SNCF entend dépasser les 200 millions de voyages annuels en 2030 (contre 150 millions environ en 2019) et vise, dès 2022, 20 millions de voyages supplémentaires.
Dans un premier temps, seuls les TGV et les Intercités sont concernés avec des mesures applicables dès le mois de juin.
Les nouveautés se déploieront progressivement ces prochains mois (voir illustration ci-dessous). Peu à peu, les nouvelles offres s’ouvriront aussi au modèle OUIGO, puis aux gammes TER.
« Soyez convaincus que nous continuerons à nous réadapter et à innover pour faire revenir tous les Français dans nos trains », indique Christophe Fanichet.
Sept mesures annoncées
Sept mesures sont ainsi annoncées :
- Une nouvelle carte fréquence unique : la carte Avantage. Elle remplace à compter du 1er juin toutes les anciennes cartes et instaure, en plus des 30% de réduction garantis, un plafond de tarifs sur les billets à 39, 59 ou 79 euros en fonction de la durée des voyages. Son prix : 49 euros par an. Sa cible : tous les Français, sur le modèle de la carte de train unique allemande ou suisse.
Attention toutefois, cette carte ne s’applique pas pour les professionnels. « La carte Avantage est utilisable par tous les Français, sauf pour les adultes qui voyagent seul et en semaine », explique la direction de la SNCF. Ce qui correspond tout de même à une bonne partie de la population…
- L’échange et remboursement gratuits des billets jusqu’à 3 jours inclus avant le départ. Cette mesure, pérennisée après les habitudes prises pendant la crise sanitaire, entre en vigueur au 17 juin.
- Un nouvel indicateur de prix sur Oui.sncf : au moment de la réservation, plus de transparence sur les tarifs, avec l’affichage des prix les plus bas et les plus élevés.
- Un forfait annuel de télétravail : un nouvel abonnement qui permet de faire 250 trajets par an sur une ligne (soit 2 à 3 trajets par semaine en moyenne). L’abonnement es payable au mois. Par exemple, sur un Paris-Le Mans, l’abonnement revient à 311 euros par mois, contre 519 euros avec les offres actuelles.
- TGV max senior : dans la lignée de la carte TGV max lancée en 2017 pour les 16-27 ans (et qui compte 100 000 abonnés fidèles qui voyagent 6 fois par mois en moyenne), l’offre sera étendue aux plus de 60 ans, dès 2022. Le prix ne change pas : 79 euros par mois.
- Un nouveau programme de fidélité : la direction de la SNCF promet un programme de fidélité « plus simple et plus avantageux » pour les 600 000 abonnés actuels. Il sera détaillé et mis en place à la rentrée.
- Une rationalisation des tarifs proposés : à partir du 17 juin, la SNCF veut défricher sa jungle tarifaire et ses quelque 4 000 tarifs différents proposés. « Pour une offre plus simple et plus lisible et la garantie que la réservation d’une place en 2e classe sera toujours moins chère qu’une place en 1ère », précise un dossier de presse.
- Une nouvelle carte fréquence unique : la carte Avantage. Elle remplace à compter du 1er juin toutes les anciennes cartes et instaure, en plus des 30% de réduction garantis, un plafond de tarifs sur les billets à 39, 59 ou 79 euros en fonction de la durée des voyages. Son prix : 49 euros par an. Sa cible : tous les Français, sur le modèle de la carte de train unique allemande ou suisse.
Attention toutefois, cette carte ne s’applique pas pour les professionnels. « La carte Avantage est utilisable par tous les Français, sauf pour les adultes qui voyagent seul et en semaine », explique la direction de la SNCF. Ce qui correspond tout de même à une bonne partie de la population…
- L’échange et remboursement gratuits des billets jusqu’à 3 jours inclus avant le départ. Cette mesure, pérennisée après les habitudes prises pendant la crise sanitaire, entre en vigueur au 17 juin.
- Un nouvel indicateur de prix sur Oui.sncf : au moment de la réservation, plus de transparence sur les tarifs, avec l’affichage des prix les plus bas et les plus élevés.
- Un forfait annuel de télétravail : un nouvel abonnement qui permet de faire 250 trajets par an sur une ligne (soit 2 à 3 trajets par semaine en moyenne). L’abonnement es payable au mois. Par exemple, sur un Paris-Le Mans, l’abonnement revient à 311 euros par mois, contre 519 euros avec les offres actuelles.
- TGV max senior : dans la lignée de la carte TGV max lancée en 2017 pour les 16-27 ans (et qui compte 100 000 abonnés fidèles qui voyagent 6 fois par mois en moyenne), l’offre sera étendue aux plus de 60 ans, dès 2022. Le prix ne change pas : 79 euros par mois.
- Un nouveau programme de fidélité : la direction de la SNCF promet un programme de fidélité « plus simple et plus avantageux » pour les 600 000 abonnés actuels. Il sera détaillé et mis en place à la rentrée.
- Une rationalisation des tarifs proposés : à partir du 17 juin, la SNCF veut défricher sa jungle tarifaire et ses quelque 4 000 tarifs différents proposés. « Pour une offre plus simple et plus lisible et la garantie que la réservation d’une place en 2e classe sera toujours moins chère qu’une place en 1ère », précise un dossier de presse.
Et pour les pros ?
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« Toucher à la gamme tarifaire du TGV est tout sauf anodin », poursuit Jean-Pierre Farandou.
« Dans le contexte post-Covid, le TGV doit conquérir des parts sur l’avion et la voiture, et affirmer son caractère populaire, accessible à toutes les bourses », ajoute-t-il.
Autre but derrière cette refonte : se préparer au mieux pour l’ouverture des rails français à la concurrence, prévue pour la fin de l’année 2021 avec l’arrivée de Trenitalia.
Pour ces raisons de concurrence, la SNCF se refuse à dévoiler le prix moyen actuel de ses billets de TGV. Et ne dévoile pas encore son plan de relance pour les voyageurs d’affaires. Il devrait être annoncé à partir de la rentrée.
« Dans le contexte post-Covid, le TGV doit conquérir des parts sur l’avion et la voiture, et affirmer son caractère populaire, accessible à toutes les bourses », ajoute-t-il.
Autre but derrière cette refonte : se préparer au mieux pour l’ouverture des rails français à la concurrence, prévue pour la fin de l’année 2021 avec l’arrivée de Trenitalia.
Pour ces raisons de concurrence, la SNCF se refuse à dévoiler le prix moyen actuel de ses billets de TGV. Et ne dévoile pas encore son plan de relance pour les voyageurs d’affaires. Il devrait être annoncé à partir de la rentrée.