Corsair se renouvelle.
La compagnie française présentait à la presse, jeudi 14 septembre 2017, une classe affaires qui a déjà fait son apparition sur deux Boeing 747 en début de mois. D'ici à décembre, l'ensemble de la flotte sera équipée de ces 12 sièges business, et passera en configuration tri-classe.
C'est toute une stratégie de montée en gamme de Corsair, entamée en 2012, qui est désormais "parachevé", d'après Pascal de Izaguirre, P-DG. "Le défi est relevé", se félicite-t-il.
La compagnie française présentait à la presse, jeudi 14 septembre 2017, une classe affaires qui a déjà fait son apparition sur deux Boeing 747 en début de mois. D'ici à décembre, l'ensemble de la flotte sera équipée de ces 12 sièges business, et passera en configuration tri-classe.
C'est toute une stratégie de montée en gamme de Corsair, entamée en 2012, qui est désormais "parachevé", d'après Pascal de Izaguirre, P-DG. "Le défi est relevé", se félicite-t-il.
A bord : menu prestige, champagne et caviar
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Dans sa nouvelle cabine, Corsair propose un lit plat, un iPad pro, un casque Sennheiser réducteur de bruit, la wifi ou encore une nouvelle trousse de confort. La compagnie a formé spécialement 200 navigants commerciaux et techniques pour la mise en place de sa nouvelle classe.
Mais surtout, la compagnie a voulu mettre l'accent sur la gastronomie, et s'est entourée de grands noms du monde de la restauration.
Le chef étoilé Michel Rostang d'abord, a participé à l'élaboration de deux menus : "signature", offert en Business, mais aussi "prestige", un menu de plats froids pour lequel il faudra débourser 55 euros de plus, un "supplément modique pour un repas gastronomique", d'après Pascal de Izaguirre.
Au menu : 30 grammes de caviar Petrossian, tarama, saumon fumé, ou encore un demi-homard bleu breton. La maison de champagne Billecart Salmon fait également partie de l'aventure.
"J'étais un peu sceptique quand Corsair m'a contacté", confie Michel Rostang, parlant des difficultés de proposer des menus gastronomiques avec les contraintes propres aux avions.
"Mais avec ce menu froid et très bon, plutôt que chaud et moyen, j'ai voulu réinviter la fête en classe business. Ce menu est unique au monde, nous sommes des précurseurs", explique-t-il.
Mais surtout, la compagnie a voulu mettre l'accent sur la gastronomie, et s'est entourée de grands noms du monde de la restauration.
Le chef étoilé Michel Rostang d'abord, a participé à l'élaboration de deux menus : "signature", offert en Business, mais aussi "prestige", un menu de plats froids pour lequel il faudra débourser 55 euros de plus, un "supplément modique pour un repas gastronomique", d'après Pascal de Izaguirre.
Au menu : 30 grammes de caviar Petrossian, tarama, saumon fumé, ou encore un demi-homard bleu breton. La maison de champagne Billecart Salmon fait également partie de l'aventure.
"J'étais un peu sceptique quand Corsair m'a contacté", confie Michel Rostang, parlant des difficultés de proposer des menus gastronomiques avec les contraintes propres aux avions.
"Mais avec ce menu froid et très bon, plutôt que chaud et moyen, j'ai voulu réinviter la fête en classe business. Ce menu est unique au monde, nous sommes des précurseurs", explique-t-il.
Une compagnie "intermédiaire"
"C'est une transformation profonde de notre offre qui s'achève", résume Pascal de Izaguirre. "On partait de très loin", reconnaît-il, évoquant l'arrivée de la classe premium "grand large" en 2012
Pourtant, le président veut maintenir ses tarifs compétitifs. "Notre positionnement est maintenant intermédiaire, avec une grande qualité de service.
Nous ne serons jamais une low-cost car nous ne sommes pas né low-cost, il est illusoire de penser qu'une compagnie âgée de 30 ans puisse le devenir. Mais cela ne nous empêche pas de proposer des tarifs attractifs, et d'offrir maintenant un vrai produit tri-classe, sans rougir", ajoute-t-il, évoquant une classe "Grand large" (premium), "meilleur que celle des concurrents".
Corsair ne communiquera pas le montant de l'investissement total mis en œuvre pour l'ouverture de sa classe affaires. La direction évoque néanmoins un "investissement très lourd et significatif" et admet "attendre beaucoup du résultat".
En attendant celui-ci, Pascal de Izaguirre se dit "très optimiste".
Pourtant, le président veut maintenir ses tarifs compétitifs. "Notre positionnement est maintenant intermédiaire, avec une grande qualité de service.
Nous ne serons jamais une low-cost car nous ne sommes pas né low-cost, il est illusoire de penser qu'une compagnie âgée de 30 ans puisse le devenir. Mais cela ne nous empêche pas de proposer des tarifs attractifs, et d'offrir maintenant un vrai produit tri-classe, sans rougir", ajoute-t-il, évoquant une classe "Grand large" (premium), "meilleur que celle des concurrents".
Corsair ne communiquera pas le montant de l'investissement total mis en œuvre pour l'ouverture de sa classe affaires. La direction évoque néanmoins un "investissement très lourd et significatif" et admet "attendre beaucoup du résultat".
En attendant celui-ci, Pascal de Izaguirre se dit "très optimiste".