Les cédiviens à leur arrivée à l'Aéroport de Essaouira, ce mercredi 27 mai /photo JDL
Pas le temps de souffler quand on participe à un Congrès du Cediv.
Et cette nouvelle édition ne se démarque pas des précédentes !
A peine débarqués à Essaouira, transportés par un aéroplane flambant neuf de transavia, les congressistes embrayent immédiatement vers le début d'aventures aussi improbables que festives.
Nous passerons les détails de composition d'orchestres genre gnaoui (ou gnaoua) à moins que ce soient des gnous et après quelques achats dans les souks d'Essaouira, achats aussi improbables au demeurant, un transport dans des bus locaux (faut vivre ensemble) et là... effet whaouu !
En quasi plein désert, face à la mer, un village entier de tentes a été installé. Bluffant !
Tentes « single », c'est à dire que le Cediv va loger quelque 150 personnes... en grand confort.
Chaque tente dispose d'éclairage, d'un vrai lit... et de quelques gentils (mais gros) scarabées qui feront pousser de hauts cris à quelques jeunes femmes en fleurs (ou en choeur).
Vivre ensemble, vaste débat...
Au Cediv, c'est festif, certes. Mais on bosse et on réfléchit, avec, dès le départ, b[une magistrale intervention de Claude Onesta, le « coach » vainqueur de la coupe du monde de hand ball, avec son équipe de France.
Un grand moment qui restera marqué dans les mémoires des auditeurs, qui, malgré la fraîcheur du désert, assisteront dans un silence religieux à l'intervention d'un homme qui ne se prend pas au sérieux mais qui considère que le « vivre ensemble » est quelque chose de très sérieux.
Et qui en connaît les recettes.
Après cette nuit intense, place aux débats, dès hier, pour la première séance de travail.Erminio Eschena, Président de MSC France, en compagnie d'Adriana Minchella, cheffe des Cédiviens, va jouer les M. Loyal, avec beaucoup d'opiniâtreté.
Il succède à Pierre Amalou, traditionnel modérateur de ces débats, souffrant, et à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Et là c'est le moment des comptes. Ce que le Cediv a baptisé "Droit de suite" et qui dans le jargon journalistique signifie reposer la même question à son interlocuteur tant que celui-ci n'y a pas donné suite.
Que s'est-il passé depuis l'année dernière où, ensemble, producteurs et distributeurs avaient réfléchi et envisagé de mettre en place certaines dispositions.
Pour les fournisseurs, ce sont France-Line Michon Directrice commerciale de Fram et Jacky Cailleau (Hertz) ainsi que Patrick Barte-Barthlet ( Jet Tours) qui s'y collent.
A défaut d'avoir eu le temps de tout faire, il est clair que les fournisseurs se sont attelés à la demande de leurs distributeurs.
Et dans l'ensemble, afin de répondre à la demande de la distribution, les sites « pro » de la plupart ont été ou sont en voie de rénovation totale.
Et cette nouvelle édition ne se démarque pas des précédentes !
A peine débarqués à Essaouira, transportés par un aéroplane flambant neuf de transavia, les congressistes embrayent immédiatement vers le début d'aventures aussi improbables que festives.
Nous passerons les détails de composition d'orchestres genre gnaoui (ou gnaoua) à moins que ce soient des gnous et après quelques achats dans les souks d'Essaouira, achats aussi improbables au demeurant, un transport dans des bus locaux (faut vivre ensemble) et là... effet whaouu !
En quasi plein désert, face à la mer, un village entier de tentes a été installé. Bluffant !
Tentes « single », c'est à dire que le Cediv va loger quelque 150 personnes... en grand confort.
Chaque tente dispose d'éclairage, d'un vrai lit... et de quelques gentils (mais gros) scarabées qui feront pousser de hauts cris à quelques jeunes femmes en fleurs (ou en choeur).
Vivre ensemble, vaste débat...
Au Cediv, c'est festif, certes. Mais on bosse et on réfléchit, avec, dès le départ, b[une magistrale intervention de Claude Onesta, le « coach » vainqueur de la coupe du monde de hand ball, avec son équipe de France.
Un grand moment qui restera marqué dans les mémoires des auditeurs, qui, malgré la fraîcheur du désert, assisteront dans un silence religieux à l'intervention d'un homme qui ne se prend pas au sérieux mais qui considère que le « vivre ensemble » est quelque chose de très sérieux.
Et qui en connaît les recettes.
Après cette nuit intense, place aux débats, dès hier, pour la première séance de travail.Erminio Eschena, Président de MSC France, en compagnie d'Adriana Minchella, cheffe des Cédiviens, va jouer les M. Loyal, avec beaucoup d'opiniâtreté.
Il succède à Pierre Amalou, traditionnel modérateur de ces débats, souffrant, et à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Et là c'est le moment des comptes. Ce que le Cediv a baptisé "Droit de suite" et qui dans le jargon journalistique signifie reposer la même question à son interlocuteur tant que celui-ci n'y a pas donné suite.
Que s'est-il passé depuis l'année dernière où, ensemble, producteurs et distributeurs avaient réfléchi et envisagé de mettre en place certaines dispositions.
Pour les fournisseurs, ce sont France-Line Michon Directrice commerciale de Fram et Jacky Cailleau (Hertz) ainsi que Patrick Barte-Barthlet ( Jet Tours) qui s'y collent.
A défaut d'avoir eu le temps de tout faire, il est clair que les fournisseurs se sont attelés à la demande de leurs distributeurs.
Et dans l'ensemble, afin de répondre à la demande de la distribution, les sites « pro » de la plupart ont été ou sont en voie de rénovation totale.
Comment garder les clients face au B to C ?
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Chez Fram, même si tout n'est pas totalement abouti, le site est quasi opérationnel, avec notamment la mise à disposition des réservation low cost, accès aux vols réguliers du voyagiste.
"Nous vous avons écouté et nous agissons" explique France-Line Michon, approuvée d'ailleurs par l'ensemble de ses confrères.
Chez Jet Tours notamment, on reconnaît que beaucoup de choses ont été faites et qu'une nouvelle évolution sera visible dès juillet prochain.
Il est vrai que la plupart des TO, comme l'ensemble des croisiériste ont fait de gros efforts sur ce plan et continuent. Ils s'y sont d'ailleurs engagés.
Bien évidemment, les distributeurs ont soulevé la question de « comment garder les clients » face au B to C ?
La réponse des TO est unanime: « Nous n'avons pas les moyens, ni l'envie de capter vos clients. En revanche, nous avons besoin de disposer de leurs coordonnées en cas de crise.
Sinon, comment voulez-vous les prévenir lors d'un incident, alors que vos agences sont fermées »?
"Nous vous avons écouté et nous agissons" explique France-Line Michon, approuvée d'ailleurs par l'ensemble de ses confrères.
Chez Jet Tours notamment, on reconnaît que beaucoup de choses ont été faites et qu'une nouvelle évolution sera visible dès juillet prochain.
Il est vrai que la plupart des TO, comme l'ensemble des croisiériste ont fait de gros efforts sur ce plan et continuent. Ils s'y sont d'ailleurs engagés.
Bien évidemment, les distributeurs ont soulevé la question de « comment garder les clients » face au B to C ?
La réponse des TO est unanime: « Nous n'avons pas les moyens, ni l'envie de capter vos clients. En revanche, nous avons besoin de disposer de leurs coordonnées en cas de crise.
Sinon, comment voulez-vous les prévenir lors d'un incident, alors que vos agences sont fermées »?
Vers une Charte Producteurs Distributeurs...
Erminio Eschena ramène le débat sur un meilleur terrain, soutenant qu'il « ne croit pas à l'appartenance du client à tel ou tel.
Le client est à nous tous, nous ne devons plus avoir cette vision rétroactive.
L'acquisition du client coûte cher, nous devons investir beaucoup et fournir un bon produit que vous pourrez vendre.
Mais nous devons construire ensemble ».
Propos approuvés par Fabrice Dariot (Bourse des Voyages) et Jean-Pol Leclerc (Résaneo) qui veulent bien « s'engager » à condition que les distributeurs « s'engagent aussi » !
Alain Le Scouezec, nouveau Directeur Commercial de Transat, Look Voyage aura cependant l'honnêteté de reconnaître que parfois, avec les risques que prennent les TO, « il faut remplir les avions » et que certaines pratiques de vente « directe » ont encore lieu.
Propos qui soulèveront immédiatement le courroux de la Présidente Adriana: « Toi, mon p'tit gars, on va causer » !
Quant aux rémunérations, chères aux distributeurs et « chères » aux producteurs, tout le monde semble à peu près d'accord: « Nouons un vrai partenariat, faisons du volume ensemble ».
En ce qui concerne la rémunération sur les « promos », la dissension existe encore, mais il reste encore quelque terrain d'entente que nous développerons à la suite de ces débats.
En attendant la fin de ce congrès et la proclamation d'une charte de « vivre ensemble » entre producteurs et distributeurs !
Le client est à nous tous, nous ne devons plus avoir cette vision rétroactive.
L'acquisition du client coûte cher, nous devons investir beaucoup et fournir un bon produit que vous pourrez vendre.
Mais nous devons construire ensemble ».
Propos approuvés par Fabrice Dariot (Bourse des Voyages) et Jean-Pol Leclerc (Résaneo) qui veulent bien « s'engager » à condition que les distributeurs « s'engagent aussi » !
Alain Le Scouezec, nouveau Directeur Commercial de Transat, Look Voyage aura cependant l'honnêteté de reconnaître que parfois, avec les risques que prennent les TO, « il faut remplir les avions » et que certaines pratiques de vente « directe » ont encore lieu.
Propos qui soulèveront immédiatement le courroux de la Présidente Adriana: « Toi, mon p'tit gars, on va causer » !
Quant aux rémunérations, chères aux distributeurs et « chères » aux producteurs, tout le monde semble à peu près d'accord: « Nouons un vrai partenariat, faisons du volume ensemble ».
En ce qui concerne la rémunération sur les « promos », la dissension existe encore, mais il reste encore quelque terrain d'entente que nous développerons à la suite de ces débats.
En attendant la fin de ce congrès et la proclamation d'une charte de « vivre ensemble » entre producteurs et distributeurs !