''Il y’a un chemin à suivre pour arriver à trouver le bon positionnement : tourner le dos bien sûr à ces compagnies dont les dirigeants bafouent le droit et se conduisent vis-à-vis des pratiques sociales comme des voyous, mais accepter aussi un effort de productivité indispensable.'' /photo JDL
Immédiatement après on apprenait que la compagnie Ryanair ouvrait une nouvelle base à Budapest dès la semaine prochaine…
Le contexte dans lequel s’est joué l’arrêt des opérations de la compagnie MALEV est certes particulier.
Mais il doit cependant faire réfléchir. En particulier ici, en France, où beaucoup pensent encore que la compagnie qui arbore les couleurs d’un pays sur la dérive de ses avions, est immortelle.
Air France, elle aussi, faisant face à de sérieux problèmes d’endettement, n’est plus la Compagnie Nationale. Elle n’est plus assimilable à l’Assemblée nationale, l’hymne national, l’éducation nationale…
Air France est une compagnie basée en France avec encore, il est vrai, un état actionnaire (16%) mais celui-ci ne soutient plus financièrement cette entreprise privée.
Et pourtant, au sein de la compagnie, et malgré sa situation financière, cette notion de vulnérabilité de fragilité n’est pas perçue.
Le poids des années passées dans le secteur public, la taille de l’entreprise, et, il faut bien le dire, pour certains le refus de voir en face une réalité économique devrait pourtant rendre moins conflictuel le climat actuel.
Le contexte dans lequel s’est joué l’arrêt des opérations de la compagnie MALEV est certes particulier.
Mais il doit cependant faire réfléchir. En particulier ici, en France, où beaucoup pensent encore que la compagnie qui arbore les couleurs d’un pays sur la dérive de ses avions, est immortelle.
Air France, elle aussi, faisant face à de sérieux problèmes d’endettement, n’est plus la Compagnie Nationale. Elle n’est plus assimilable à l’Assemblée nationale, l’hymne national, l’éducation nationale…
Air France est une compagnie basée en France avec encore, il est vrai, un état actionnaire (16%) mais celui-ci ne soutient plus financièrement cette entreprise privée.
Et pourtant, au sein de la compagnie, et malgré sa situation financière, cette notion de vulnérabilité de fragilité n’est pas perçue.
Le poids des années passées dans le secteur public, la taille de l’entreprise, et, il faut bien le dire, pour certains le refus de voir en face une réalité économique devrait pourtant rendre moins conflictuel le climat actuel.
Une culture d’entreprise déconnectée de la réalité
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Air France doit se reformer pour améliorer sa compétitivité, son image.
La grève que vient de vivre la compagnie et qui lui aurait couté environ 9 millions d’euros par jour semble être un révélateur d’une culture d’entreprise déconnectée de la réalité.
Il n’est pas question ici de souhaiter qu’Air France ne soit plus Air France….
Qu’Air France ne soit plus une entreprise sans dialogue social, sans contrepouvoirs et syndicats, le mot n’est bien sûr pas tabou, qu’elle ne soit plus une entreprise de transport aérien qui garantit pour ses personnels des conditions de travail et de rémunération favorables.
J’aime Air France, je n’ai pas envie qu’elle adopte un modèle économique que nous avons vu apparaitre ailleurs en Europe.
Il y’a un chemin à suivre pour arriver à trouver le bon positionnement : tourner le dos bien sûr à ces compagnies dont les dirigeants bafouent le droit et se conduisent vis-à-vis des pratiques sociales comme des voyous, mais accepter aussi un effort de productivité indispensable.
Rester figée dans un modèle des années 2000 sans tenir compte des réalités de l’époque qui ont pour nom le prix du pétrole, la crise, et la concurrence féroce est un danger mortel.
Il faut évoluer. Sinon Air France mourra doucement, et tourneront au-dessus d’elle de biens vilains oiseaux impatients de combler un vide immense.
La grève que vient de vivre la compagnie et qui lui aurait couté environ 9 millions d’euros par jour semble être un révélateur d’une culture d’entreprise déconnectée de la réalité.
Il n’est pas question ici de souhaiter qu’Air France ne soit plus Air France….
Qu’Air France ne soit plus une entreprise sans dialogue social, sans contrepouvoirs et syndicats, le mot n’est bien sûr pas tabou, qu’elle ne soit plus une entreprise de transport aérien qui garantit pour ses personnels des conditions de travail et de rémunération favorables.
J’aime Air France, je n’ai pas envie qu’elle adopte un modèle économique que nous avons vu apparaitre ailleurs en Europe.
Il y’a un chemin à suivre pour arriver à trouver le bon positionnement : tourner le dos bien sûr à ces compagnies dont les dirigeants bafouent le droit et se conduisent vis-à-vis des pratiques sociales comme des voyous, mais accepter aussi un effort de productivité indispensable.
Rester figée dans un modèle des années 2000 sans tenir compte des réalités de l’époque qui ont pour nom le prix du pétrole, la crise, et la concurrence féroce est un danger mortel.
Il faut évoluer. Sinon Air France mourra doucement, et tourneront au-dessus d’elle de biens vilains oiseaux impatients de combler un vide immense.
Christophe Hardin a à son actif plus de vingt années au service de plusieurs compagnies aériennes.
Il est le créateur du site www.terciqual.fr partenaire des transporteurs pour l'évaluation de la qualité, le respect des standards de service et le professionnalisme des équipes au contact du passager.
Il dispense également des conseils aux postulants à la fonction de PNC pour optimiser leur candidature et une préparation adaptée et efficace.
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