L'équipe d'Olivier Théry lors du lancement du site Voyages-en-direct en 2012. DR
Lorsque l'on sonne à la porte du voyagiste Chemins du Globe, à quelque pas de la Bastille, ce n'est pas Olivier Théry son directeur qui nous ouvre, mais un ouvrier, occupé à repeindre les locaux.
En effet, le TO aurait quitté les lieux depuis juillet dernier en toute discrétion.
Même l'équipe d'Hurtigruten, pourtant voisine n'est pas au courant.
Chemins du Globe exploitait les marques Ushuaïa by Ethnica Voyages mais aussi Voyages-en-direct.
Il a été mis en liquidation judiciaire le 2 octobre dernier par Actis Mandataires Judiciaires.
Selon Infogreffe, les derniers comptes déposés le 1 décembre 2012 faisaient état d'un chiffre d'affaires de 1,5 million d'euros pour un résultat à déficitaire de 58 817 euros.
Le TO avait perdu son agrément APST le 7 octobre avant d'être radié 15 jours plus tard.
"Aucun client n'a été lésé" assure Emmanuel Toromanof le secrétaire général de l'APST.
Même s'il reste encore trois mois pour envoyer les réclamations, il semblerait que l'agence ait proprement soldé tous ses comptes avant de fermer.
En effet, le TO aurait quitté les lieux depuis juillet dernier en toute discrétion.
Même l'équipe d'Hurtigruten, pourtant voisine n'est pas au courant.
Chemins du Globe exploitait les marques Ushuaïa by Ethnica Voyages mais aussi Voyages-en-direct.
Il a été mis en liquidation judiciaire le 2 octobre dernier par Actis Mandataires Judiciaires.
Selon Infogreffe, les derniers comptes déposés le 1 décembre 2012 faisaient état d'un chiffre d'affaires de 1,5 million d'euros pour un résultat à déficitaire de 58 817 euros.
Le TO avait perdu son agrément APST le 7 octobre avant d'être radié 15 jours plus tard.
"Aucun client n'a été lésé" assure Emmanuel Toromanof le secrétaire général de l'APST.
Même s'il reste encore trois mois pour envoyer les réclamations, il semblerait que l'agence ait proprement soldé tous ses comptes avant de fermer.
La désintermédiation : un marché difficile
Très impliqué dans le tourisme durable, Ushuaïa by Ethnica Voyages avait été élu aux trophées du tourisme responsable en 2008-2009.
En septembre 2012, Olivier Théry et son équipe s'étaient lancés dans une nouvelle aventure via un site de désintermédiation : Voyages-en-direct.
Une plateforme mettant en relation directe 68 pays et 140 réceptifs dans laquelle Olivier Théry avait investi 80 000 euros en marketing et publicité pour séduire 10 000 clients d'ici trois ans.
L'affaire n'a semble-t-il pas marché comme prévu.
Olivier Catrou, qui a lancé presque en même temps le site Trace Directe n'est pas au courant de la disparition d'un de ses concurrents.
"Je ne regarde pas trop ce qui se fait ailleurs. D'autant plus que notre modèle fonctionne bien. Nous avons atteint notre objectif de 1000 clients et nos premiers repeaters sont déjà là" se félicite-t-il.
A coté, Evaneos, le pionnier, a fait partir 11 000 clients en 2012. Mais reste très discret sur ses chiffres.
"Nous sommes dans une logique de croissance plutôt que de rentabilité. Nous investissons beaucoup pour développer de nouveaux outils et améliorer l'expérience client" explique Eric La Bonnardière, le directeur.
Au final, le modèle du voyage "désintermédié" présenté comme une alternative aux TO, reste un secteur compliqué à traiter dans lequel mieux vaut avoir les reins solides pour investir.
En septembre 2012, Olivier Théry et son équipe s'étaient lancés dans une nouvelle aventure via un site de désintermédiation : Voyages-en-direct.
Une plateforme mettant en relation directe 68 pays et 140 réceptifs dans laquelle Olivier Théry avait investi 80 000 euros en marketing et publicité pour séduire 10 000 clients d'ici trois ans.
L'affaire n'a semble-t-il pas marché comme prévu.
Olivier Catrou, qui a lancé presque en même temps le site Trace Directe n'est pas au courant de la disparition d'un de ses concurrents.
"Je ne regarde pas trop ce qui se fait ailleurs. D'autant plus que notre modèle fonctionne bien. Nous avons atteint notre objectif de 1000 clients et nos premiers repeaters sont déjà là" se félicite-t-il.
A coté, Evaneos, le pionnier, a fait partir 11 000 clients en 2012. Mais reste très discret sur ses chiffres.
"Nous sommes dans une logique de croissance plutôt que de rentabilité. Nous investissons beaucoup pour développer de nouveaux outils et améliorer l'expérience client" explique Eric La Bonnardière, le directeur.
Au final, le modèle du voyage "désintermédié" présenté comme une alternative aux TO, reste un secteur compliqué à traiter dans lequel mieux vaut avoir les reins solides pour investir.