A la lecture de la presse de ce lundi 12 mai 2014, j’apprends la suppression de la Commission Tourisme Durable du SNAV.
La réorganisation d’une instance, à la suite de la mise en place de nouveaux élus, est chose naturelle et fondée, dans la mesure où elle doit correspondre à de nouveaux objectifs et stratégies.
Ce qui manque à cette décision c’est l’élégance.
Cette Commission Tourisme Durable du SNAV a été créée en 2006.
Une quinzaine de membres représentant toutes les familles de la profession ont donné de leur temps pendant toutes ces années.
Il eût été plus correct de la part du nouveau Président du SNAV qu’il puisse en 3 minutes de son temps, certes précieux, prévenir avant ou de suite après cette décision le responsable de cette Commission afin que lui même en informe ses membres, afin que ceux-ci ne l’apprennent pas par la presse.
La réorganisation d’une instance, à la suite de la mise en place de nouveaux élus, est chose naturelle et fondée, dans la mesure où elle doit correspondre à de nouveaux objectifs et stratégies.
Ce qui manque à cette décision c’est l’élégance.
Cette Commission Tourisme Durable du SNAV a été créée en 2006.
Une quinzaine de membres représentant toutes les familles de la profession ont donné de leur temps pendant toutes ces années.
Il eût été plus correct de la part du nouveau Président du SNAV qu’il puisse en 3 minutes de son temps, certes précieux, prévenir avant ou de suite après cette décision le responsable de cette Commission afin que lui même en informe ses membres, afin que ceux-ci ne l’apprennent pas par la presse.
Le profession a toujours respecté le travail et l’investissement
Avant de licencier un salarié, on lui donne au moins la chance de s’expliquer lors d’un entretien préalable.
Je ne surestime pas l’intérêt de la profession pour le Tourisme Durable, et la décision de la suppression de cette commission correspond à cette situation.
Mais cette profession a toujours respecté, quels qu’aient été les différends ou les difficultés, le travail et l’investissement : ce respect ne semble pas faire partie des valeurs du nouveau Président du SNAV.
Je regrette et m’excuse auprès des membres de cette Commission de les avoir entraînés dans cette mauvaise aventure, car les idées qu’ils ont défendues, car les actions qu’ils ont menées vont tomber dans les oubliettes, et les nombreuses heures qu’ils ont passées au service du SNAV sont balayées par le mépris.
A l’heure où la FNSEA travaille actuellement sur un pacte de progrès pour un meilleur traitement des animaux voués à l’abattoir, l’instance représentative de la profession ne semble guère intéressée par le sort des femmes et des hommes qui constituent la valeur ajoutée des voyages.
Les enjeux environnementaux et géopolitiques concernent plus l’activité touristique que toute autre activité.
Aussi, se passer d’un revers de main de l’expérience en la matière de la quinzaine de personnes qui y ont consacré leur temps, et cela sans au moins en débattre une dernière fois avec eux, ne serait-ce que pour les écouter, n’est pas une attitude très respectueuse ni sur le fond ni sur la forme.
Je ne surestime pas l’intérêt de la profession pour le Tourisme Durable, et la décision de la suppression de cette commission correspond à cette situation.
Mais cette profession a toujours respecté, quels qu’aient été les différends ou les difficultés, le travail et l’investissement : ce respect ne semble pas faire partie des valeurs du nouveau Président du SNAV.
Je regrette et m’excuse auprès des membres de cette Commission de les avoir entraînés dans cette mauvaise aventure, car les idées qu’ils ont défendues, car les actions qu’ils ont menées vont tomber dans les oubliettes, et les nombreuses heures qu’ils ont passées au service du SNAV sont balayées par le mépris.
A l’heure où la FNSEA travaille actuellement sur un pacte de progrès pour un meilleur traitement des animaux voués à l’abattoir, l’instance représentative de la profession ne semble guère intéressée par le sort des femmes et des hommes qui constituent la valeur ajoutée des voyages.
Les enjeux environnementaux et géopolitiques concernent plus l’activité touristique que toute autre activité.
Aussi, se passer d’un revers de main de l’expérience en la matière de la quinzaine de personnes qui y ont consacré leur temps, et cela sans au moins en débattre une dernière fois avec eux, ne serait-ce que pour les écouter, n’est pas une attitude très respectueuse ni sur le fond ni sur la forme.
Christian OROFINO
Président de TOURCONSEIL
Co-président d'OBGET
Ex PDG et DG du TO VISIT FRANCE
Ex-Président de la commission Tourisme responsable du SNAV
Président de TOURCONSEIL
Co-président d'OBGET
Ex PDG et DG du TO VISIT FRANCE
Ex-Président de la commission Tourisme responsable du SNAV