Durant les 6èmes Rencontres Nationales Culture et Innovation(s), 12 intervenants ont discuté des enjeux du digital pour les entreprises du tourisme. © A. Gruffaz et Bruno Delamain
Aux 6èmes Rencontres Nationales de la Culture et de l’Innovation(s), au Parc de la Villette à Paris, la question "Comment allier patrimoine et numérique ?" était au cœur des débats.
Organisées par Clic France, un organisme spécialisé dans l’innovation pour le milieu du patrimoine, elles ont rassemblé plus de 300 invités.
Ils étaient 12 intervenants à y présenter le numérique, ses enjeux et des retours d’expériences.
I-tourisme fait le point pour vous sur les trois étapes majeures des réflexions et des travaux présentés au cours de la matinée du 6 février 2015.
Organisées par Clic France, un organisme spécialisé dans l’innovation pour le milieu du patrimoine, elles ont rassemblé plus de 300 invités.
Ils étaient 12 intervenants à y présenter le numérique, ses enjeux et des retours d’expériences.
I-tourisme fait le point pour vous sur les trois étapes majeures des réflexions et des travaux présentés au cours de la matinée du 6 février 2015.
Le numérique est fluide et relie tous les supports
Autres articles
-
Réassurance publique : "Tant qu'il n'y a pas de gros dégâts, l'APST peut faire face"
-
Quelles seront les innovations de demain dans le voyage d’affaires ?
-
TUI France approfondit sa stratégie digitale et DATA
-
Malaysia Airlines et Amadeus étendent leur contrat
-
Le marketing sensoriel et les objets connectés, nouveaux atouts des hôteliers
La première étape pour définir sa stratégie est de bien comprendre ce qu’est le numérique.
Raphaël Berger, directeur du département média & numérique d’IFOP, reprend les point de repères expliqués par Stéphane Vial, philosophe et chercheur, dans son essai L’Être et l’écran.
Il y explique que le numérique est fluide : en plus d’être souple, il relie aussi tous les supports.
Une expérience peut commencer sur l’ordinateur, se continuer sur le smartphone et finir sur une tablette. Même le design des sites Internet supprime de plus en plus les transitions brutales et se fluidifie.
L’aspect ludique est également important pour le secteur touristique. « Il apporte une dimension de jeu qui touche tous les aspects de la vie et transforme notre rapport au monde », décrypte Raphaël Berger.
Enfin, le smartphone devient notre regard sur le monde. Photos, Twitter ou réalité augmentée, tous passent par l’écran qui devient un filtre entre ce que l’on vit et ce que l’on voit.
Réalité et virtuel sont deux idées qu’il faut cesser d’opposer, car elles cohabitent.
Raphaël Berger, directeur du département média & numérique d’IFOP, reprend les point de repères expliqués par Stéphane Vial, philosophe et chercheur, dans son essai L’Être et l’écran.
Il y explique que le numérique est fluide : en plus d’être souple, il relie aussi tous les supports.
Une expérience peut commencer sur l’ordinateur, se continuer sur le smartphone et finir sur une tablette. Même le design des sites Internet supprime de plus en plus les transitions brutales et se fluidifie.
L’aspect ludique est également important pour le secteur touristique. « Il apporte une dimension de jeu qui touche tous les aspects de la vie et transforme notre rapport au monde », décrypte Raphaël Berger.
Enfin, le smartphone devient notre regard sur le monde. Photos, Twitter ou réalité augmentée, tous passent par l’écran qui devient un filtre entre ce que l’on vit et ce que l’on voit.
Réalité et virtuel sont deux idées qu’il faut cesser d’opposer, car elles cohabitent.
L’émergence de technologies pour diversifier le parcours du visiteur
Pour mieux comprendre et appréhender ces notions, Pierre-Yves Lochon a présenté le cahier des tendances observées à partir des articles postés dans l’année sur le site de Clic France.
Le mot-clé principal de 2014 était « visiteur ». Toujours plus impliqué, il demande plus d’interaction et une personnalisation de son parcours : la visite devient une expérience.
Pierre-Yves Lochon va jusqu’à parler de « visit-acteur ». En contribuant, en créant, en partageant, le visiteur participe activement, au point même de parfois de financer ou décider d’une exposition grâce au crowdsourcing.
Le Museum of Fine Arts de Boston avait par exemple fait du public le commissaire d’une exposition impressionniste.
On assiste également à l’émergence de plus en plus marquée de nombreuses technologies visant à diversifier et enrichir le parcours du visiteur.
Les robots sont arrivés au château de Versailles, l’impression 3D a reconstitué l’oreille coupée de Van Gogh et la galerie Phébus proposait une exposition augmentée avec l’Occulus Rift.
Le mot-clé principal de 2014 était « visiteur ». Toujours plus impliqué, il demande plus d’interaction et une personnalisation de son parcours : la visite devient une expérience.
Pierre-Yves Lochon va jusqu’à parler de « visit-acteur ». En contribuant, en créant, en partageant, le visiteur participe activement, au point même de parfois de financer ou décider d’une exposition grâce au crowdsourcing.
Le Museum of Fine Arts de Boston avait par exemple fait du public le commissaire d’une exposition impressionniste.
On assiste également à l’émergence de plus en plus marquée de nombreuses technologies visant à diversifier et enrichir le parcours du visiteur.
Les robots sont arrivés au château de Versailles, l’impression 3D a reconstitué l’oreille coupée de Van Gogh et la galerie Phébus proposait une exposition augmentée avec l’Occulus Rift.
Restructurer les stratégies numériques
Mais ces changements réels impactent aussi les sites internet et les stratégies marketing digitales.
Pour obtenir de nouveaux revenus, il est donc devenu nécessaire de rompre avec les modèles connus pour en créer de nouveaux.
Pour Philippe Pestanes, associé en charge du département Télécoms & Media chez Kurt Salmon, cette restructuration s’organise en deux pôles.
Tout d’abord, l’organisation est à refondre : marketing, ergonomie, community management, ces compétences sont à renforcer et il faut travailler autrement pour trouver des moyens innovants.
Une des autres clés est la collaboration, à remettre au centre pour optimiser les ressources.
Enfin, essentiel : il faut se laisser le droit à l’échec.
Innover c’est tester et prendre des risques… une logique très boudée par les Français.
Pour obtenir de nouveaux revenus, il est donc devenu nécessaire de rompre avec les modèles connus pour en créer de nouveaux.
Pour Philippe Pestanes, associé en charge du département Télécoms & Media chez Kurt Salmon, cette restructuration s’organise en deux pôles.
Tout d’abord, l’organisation est à refondre : marketing, ergonomie, community management, ces compétences sont à renforcer et il faut travailler autrement pour trouver des moyens innovants.
Une des autres clés est la collaboration, à remettre au centre pour optimiser les ressources.
Enfin, essentiel : il faut se laisser le droit à l’échec.
Innover c’est tester et prendre des risques… une logique très boudée par les Français.