L'objectif de Laurent Abitbol, président de la coopérative Selectour, annoncé en ouverture de son congrès qui vient de débuter à Québec (Canada) est clair : faire de Selectour le premier réseau de France.
Et dès son les premières phrases de son discours, ce président « new style » donne le ton.
"On dit que je suis le Duce, mais je veux être un président qui décide, qui fait, pas un président fantoche qu’on sort une fois par an au Congrès."
Et c’est parti !
"Non, Selectour n’est pas le premier réseau de France, si ce n’est en termes de mètres carrés ou de charges sociales, indique-t-il.
Il ne faut pas avoir peur face à la concentration des TO, nous avons besoin d’eux, mais ils ont besoin de nous !"
"En même temps, poursuit-il, si nous voulons avoir de la force, il nous faut aussi de la discipline.
En clair, il faut offrir à ces fournisseurs ce qu’ils cherchent, c’est-à-dire un pilotage des ventes. Ces fournisseurs veulent, pour faire simple, un retour sur investissement !"
Concernant le GIE, conclu entre Havas et Selectour (pour la partie business), Abitbol balaye d’un geste méprisant ceux qui ont émis des doutes.
"Havas plus Selectour, c’est plus fort que Selectour tout seul." En attendant un éventuel accord pour intégrer la partie « loisirs » dans ce GIE…
Mais c’est sur le concept de « coopérative » que le Président va taper fort.
Fini la coopé « à papa », il faut que cette coopérative serve à quelque chose, c’est-à-dire à faire face "aux gros" (suivez mon regard) et surtout améliorer les marges, être plus performants pour le but final : gagner de l’argent, plus d’argent !
Et dès son les premières phrases de son discours, ce président « new style » donne le ton.
"On dit que je suis le Duce, mais je veux être un président qui décide, qui fait, pas un président fantoche qu’on sort une fois par an au Congrès."
Et c’est parti !
"Non, Selectour n’est pas le premier réseau de France, si ce n’est en termes de mètres carrés ou de charges sociales, indique-t-il.
Il ne faut pas avoir peur face à la concentration des TO, nous avons besoin d’eux, mais ils ont besoin de nous !"
"En même temps, poursuit-il, si nous voulons avoir de la force, il nous faut aussi de la discipline.
En clair, il faut offrir à ces fournisseurs ce qu’ils cherchent, c’est-à-dire un pilotage des ventes. Ces fournisseurs veulent, pour faire simple, un retour sur investissement !"
Concernant le GIE, conclu entre Havas et Selectour (pour la partie business), Abitbol balaye d’un geste méprisant ceux qui ont émis des doutes.
"Havas plus Selectour, c’est plus fort que Selectour tout seul." En attendant un éventuel accord pour intégrer la partie « loisirs » dans ce GIE…
Mais c’est sur le concept de « coopérative » que le Président va taper fort.
Fini la coopé « à papa », il faut que cette coopérative serve à quelque chose, c’est-à-dire à faire face "aux gros" (suivez mon regard) et surtout améliorer les marges, être plus performants pour le but final : gagner de l’argent, plus d’argent !
De l'audace, toujours de l'audace... et de la rigueur!
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Alors, dans le détail, il va falloir maintenant que les adhérents se plient, quitte à perdre un peu de leur liberté, aux directives du sièges.
Directives issues des accords passés entre le réseau et les fournisseurs, de façon à ce que chacun se sente en position de gagnant.
En agitant, pour les adhérents, ce projet de « bonus/malus » sur la rétribution des adhérents.
"Oh, exprime Abitbol, il n’y aura, j’en suis persuadé, que des bonus à distribuer, mais il est important que nous respections nos accords envers les fournisseurs".
Sans parler de "volume garanti", les fournisseurs devraient apprécier…
Viendra également "mais ce sera à la fin de la durée des contrats", une nouvelle approche du référencement.
"Nous avons actuellement environ 70 fournisseurs référencés. Mais le « gras » pour le réseau est accompli grâce à une petite quarantaine de ces derniers."
Et il est certain que de toute cette pléthore de « référencés », il faudra effectuer des choix drastiques.
Une trentaine de fournisseurs référencés semble, aux yeux d’Abitbol et de son conseil d’administration, le bon nombre. Reste à savoir comment réagiront ceux qui n’auront pas été sélectionnés, ce que l’avenir nous dira forcément…
Reste maintenant à savoir comment le président démocrate va « gérer » cette véritable révolution, qui parait indispensable à cette économie d’un secteur en pleine évolution. Le « vieux » réseau n’avait pas suffisamment anticipé le changement…
Les adhérents suivront-ils cette volonté de changement ? A la sortie de la salle, les premières réactions paraissaient enthousiastes…
En attendant la phase II du Plan Abitbol ?
Directives issues des accords passés entre le réseau et les fournisseurs, de façon à ce que chacun se sente en position de gagnant.
En agitant, pour les adhérents, ce projet de « bonus/malus » sur la rétribution des adhérents.
"Oh, exprime Abitbol, il n’y aura, j’en suis persuadé, que des bonus à distribuer, mais il est important que nous respections nos accords envers les fournisseurs".
Sans parler de "volume garanti", les fournisseurs devraient apprécier…
Viendra également "mais ce sera à la fin de la durée des contrats", une nouvelle approche du référencement.
"Nous avons actuellement environ 70 fournisseurs référencés. Mais le « gras » pour le réseau est accompli grâce à une petite quarantaine de ces derniers."
Et il est certain que de toute cette pléthore de « référencés », il faudra effectuer des choix drastiques.
Une trentaine de fournisseurs référencés semble, aux yeux d’Abitbol et de son conseil d’administration, le bon nombre. Reste à savoir comment réagiront ceux qui n’auront pas été sélectionnés, ce que l’avenir nous dira forcément…
Reste maintenant à savoir comment le président démocrate va « gérer » cette véritable révolution, qui parait indispensable à cette économie d’un secteur en pleine évolution. Le « vieux » réseau n’avait pas suffisamment anticipé le changement…
Les adhérents suivront-ils cette volonté de changement ? A la sortie de la salle, les premières réactions paraissaient enthousiastes…
En attendant la phase II du Plan Abitbol ?