Contrôleurs aériens : l'Espagne ne relâche pas la pression

Il semblerait que les pouvoirs publics espagnols ne soient pas tout à fait rassurés sur la situation dans les aéroports car la mission des militaires vient d'être reconduite.

Rédigé par La Rédaction le Mardi 14 Décembre 2010

Petit rappel : après la grève sauvage des aiguilleurs du ciel il y a une dizaine de jours, ils avaient pris des mesures radicales en sollicitant l'armée pour les remplacer et remis à jour une mesure d'exception du régime franquiste pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement des dits fonctionnaires.

Or, la mission des militaires vient d'être reconduite par les autorités qui redoutent qu'à l'approche des Fêtes de Noël, les contrôleurs du ciel ne préparent d'autres actions du même type, selon la télévision espagnole.

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Commentaires

1.Posté par Lima le 15/12/2010 10:27 | Alerter

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Pour info, il ne s'agissait pas d'une grève "sauvage" comme vous dites, mais des conséquences du respect de l'instauration d'un texte légiférant le temps de travail maximum suite à un décret royal cet automne.
Qui voudrait engager sa responsabilité en cas de souci, si on s'apercevait que le repos officiel est grignoté ?
A priori pas l'état espagnol qui à trouvé le moyen de faire "sauter" ses propres lois en plaçant l'aviation civile espagnole sous l'autorité du ministère de la défense...

Encore une fois un article court, c'est bien....un peu plus précis c'est mieux...à bon entendeur...

2.Posté par La Rédaction le 15/12/2010 11:25 | Alerter

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Bonjour

Personnellement, une grève sans préavis et qui plante des dizaines de milliers de passagers sur le tarmac, j'appelle ça une grève sauvage. Et ce quels qu'en soient les motifs.
Il faut savoir appeler un chat un chat et une grève une grève sauvage =;O))

Cordialement

http://www.tourmag.com

3.Posté par LOUVRIER le 15/12/2010 16:05 | Alerter

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Désolé mais je suis d'accord avec Lima! Les médias se sont précipités sur le terme "grève sauvage" qui n'est pas du tout approprié.
En effet il est vrai que le gouvernement espagnol s'est fait prendre à son propre jeu: il a limité le nombre d'heures des contrôleurs espagnols diminuant ainsi leur salaire de 40%!! Ceux ci ont donc logiquement cessé le travail début décembre. Ils ont juste répondu par l'absurde à l'absurdité de ce décret royal. Qu'aurions nous fait à leur place ? Amen ? Ce ne ressemblerait pas à la France.

4.Posté par Cassandre le 15/12/2010 20:41 | Alerter

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Les contrôleurs espagnols du trafic aérien usent et abusent du système qu'ils ont à dessein fait mettre en place.

Leurs revenus atteignent des sommets inouïs même chez nos contrôleurs français - auxquels pourtant rien ne semple suffire puisque par exemple ils maintiennent, contre la loi Fillon ( et non publiables au J.O. et pour cause) leurs primes après la retraite !

En gros les espagnols s'arrangent en jouant sur les tableaux de service pour que le maximum d'heures leur soient payées en heures supplémentaires, dont le tarif "négocié" est exorbitant. Certains en arrivent à des revenus genre footballeurs professionnels...

5.Posté par louvrier le 16/12/2010 10:20 | Alerter

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@cassandre

Votre analyse sur les espagnols est correcte, par contre les contrôleurs français ne gardent en aucun cas leurs primes après la retraite! Je le sais car je suis contrôleur aérien. Le taux de remplacement du dernier salaire n'est que de 50%. Je ne sais pas d'où vous teniez cette info.

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