le dossier chaud du moment c'est la question de la survie de Jet tours. Thomas Cook a-t-il ou non l'intention de passer subrepticement la marque à la trappe ? Jérome Maton (2e à dte) jure ses grands dieux que non. Pas question de faire disparaître une enseigne aussi prestigieuse. Bien au contraire, le TO cherche à y adosser de nouvelles gammes de produit.
S'il avait su il ne serait peut-être pas venu... Le représentant de Thomas Cook France, a été l'objet de toutes les attentions ce jeudi, lors de la 1ère table ronde de Manor.
Et pour cause ! L'affaire des prélèvements obligatoires, révélée par tourMaG.com en août dernier, même si elle ne concerne pas directement la Distribution, échauffe toujours les esprits.
Mais, par dessus tout, c'est l'enseigne Jet tours et ses péripéties qui cristallise la grogne du réseau.
Jérôme Maton, interpellé sur l'"Affaire" Thomas Cook de l'été, est resté sur ses fondamentaux. S'il admet que l'évènement a donné lieu à beaucoup de débats en interne, il persiste et signe.
"Ce qui a pu être perçu comme "brutal" c'est le prélèvement d'office des producteurs. Sur la facturation elle-même, affirme-t-il, stoïque, nous sommes convaincus du bien fondé de notre démarche, car nos contrats nous permettaient de le faire..."
Et pourquoi se gêner, me direz-vous puisque, à ce jour, le Thomas Cook a "bouclé à 99,9%" ses discussions avec ses partenaires dont l'intégralité a accepté de négocier. Et de payer ?
"Je ne répondrais pas à cette question pour des raisons de confidentialité contractuelle..."
Et pour cause ! L'affaire des prélèvements obligatoires, révélée par tourMaG.com en août dernier, même si elle ne concerne pas directement la Distribution, échauffe toujours les esprits.
Mais, par dessus tout, c'est l'enseigne Jet tours et ses péripéties qui cristallise la grogne du réseau.
Jérôme Maton, interpellé sur l'"Affaire" Thomas Cook de l'été, est resté sur ses fondamentaux. S'il admet que l'évènement a donné lieu à beaucoup de débats en interne, il persiste et signe.
"Ce qui a pu être perçu comme "brutal" c'est le prélèvement d'office des producteurs. Sur la facturation elle-même, affirme-t-il, stoïque, nous sommes convaincus du bien fondé de notre démarche, car nos contrats nous permettaient de le faire..."
Et pourquoi se gêner, me direz-vous puisque, à ce jour, le Thomas Cook a "bouclé à 99,9%" ses discussions avec ses partenaires dont l'intégralité a accepté de négocier. Et de payer ?
"Je ne répondrais pas à cette question pour des raisons de confidentialité contractuelle..."
Procédé ''brutal, inattendu et choquant...''
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Ce que l'on sait en revanche, de son propre aveu, c'est qu'à ce jour aucun recours en justice n'a été signalé. Et qu'aucun producteur n'a dénoncé son contrat de distribution avec Thomas Cook.
"Je rappelle que nous sommes un distributeur multi marques et que nous n'avons pas l'intention de remettre ça en cause, pas plus que nous n'avons cherché à éliminer des producteurs référencés par ce moyen...", souligne Jérôme Maton.
Guillaume Linton (ASIA) a trouvé le procédé "brutal, inattendu et choquant" mais reconnaît avoir réglé ses différends avec le distributeur "avec un résultat de nature à satisfaire les deux partenaires..."
Une mansuétude qui a fait sortir de ses gonds Jean-Michel Rath (Cap 5) qui a interpellé les deux intervenants, avant de sortir, furieux, de la salle : "Accepteriez-vous chez ASIA et Thomas Cook que MANOR vous demande la même chose et vous prélève de 1,5% ?"
Mais le dossier chaud du moment c'est la question de la survie de Jet tours. Thomas Cook a-t-il ou non l'intention de passer subrepticement la marque à la trappe ?
"Je rappelle que nous sommes un distributeur multi marques et que nous n'avons pas l'intention de remettre ça en cause, pas plus que nous n'avons cherché à éliminer des producteurs référencés par ce moyen...", souligne Jérôme Maton.
Guillaume Linton (ASIA) a trouvé le procédé "brutal, inattendu et choquant" mais reconnaît avoir réglé ses différends avec le distributeur "avec un résultat de nature à satisfaire les deux partenaires..."
Une mansuétude qui a fait sortir de ses gonds Jean-Michel Rath (Cap 5) qui a interpellé les deux intervenants, avant de sortir, furieux, de la salle : "Accepteriez-vous chez ASIA et Thomas Cook que MANOR vous demande la même chose et vous prélève de 1,5% ?"
Mais le dossier chaud du moment c'est la question de la survie de Jet tours. Thomas Cook a-t-il ou non l'intention de passer subrepticement la marque à la trappe ?
Jet tours : ''Nous avons une multiplication des litiges...''
Jérome Maton jure ses grands dieux que non. Pas question de faire disparaître une enseigne aussi prestigieuse. Bien au contraire, le TO cherche à y adosser de nouvelles gammes de produit.
Pourtant Francis Gallo (Sembat Voyages) et vice-président de MANOR, reste dubitatif. Celui qui possède trois points de vente Jet tours "historiques", regrette les coups que l'on porte à "cette marque qui nous a bien fait vivre."
"Nous constatons que vous déclinez de nouvelles lignes de produits et que la marque est de plus en plus petite, de moins mises en avant sur les brochures. Or, nos clients le ressentent.
Par ailleurs, nous avons une multiplication des litiges comme nous n'en avons jamais connue. Vous avez délocalisé votre centre de réservation en Tunisie et nos amis tunisiens qui sont davantage formés au réceptif n'ont pas forcément une culture géographique très développée..."
.
Si Jérome Maton "confesse" des erreurs de taille de police de caractères dans les brochures, il précise que "Jet tours est une marque ombrelle" et qu'il n'est pas question d'en créer de nouvelles car l"'entretien d'un portefeuille de marques cela coûte cher..."
Des litiges ? Oui, il y en a mais nous y faisons très attention. En ce qui concerne la réas en Tunisie, elle est actuellement "Au milieu du gué et l'objectif recherché c'est d'être prêt pour la haute saison...", ce à quoi travaillent d'arrache-pied les équipes de formation de Jet tours.
(*) Francis Gallo Gd témoin
Valerie Assayag (SNCF)
Jerome Maton (Thomas Cook)
Guillaume Linton (ASIA)
Soline de Montremy (Air France)
Georges Rudas (Amadeus)
Pourtant Francis Gallo (Sembat Voyages) et vice-président de MANOR, reste dubitatif. Celui qui possède trois points de vente Jet tours "historiques", regrette les coups que l'on porte à "cette marque qui nous a bien fait vivre."
"Nous constatons que vous déclinez de nouvelles lignes de produits et que la marque est de plus en plus petite, de moins mises en avant sur les brochures. Or, nos clients le ressentent.
Par ailleurs, nous avons une multiplication des litiges comme nous n'en avons jamais connue. Vous avez délocalisé votre centre de réservation en Tunisie et nos amis tunisiens qui sont davantage formés au réceptif n'ont pas forcément une culture géographique très développée..."
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Si Jérome Maton "confesse" des erreurs de taille de police de caractères dans les brochures, il précise que "Jet tours est une marque ombrelle" et qu'il n'est pas question d'en créer de nouvelles car l"'entretien d'un portefeuille de marques cela coûte cher..."
Des litiges ? Oui, il y en a mais nous y faisons très attention. En ce qui concerne la réas en Tunisie, elle est actuellement "Au milieu du gué et l'objectif recherché c'est d'être prêt pour la haute saison...", ce à quoi travaillent d'arrache-pied les équipes de formation de Jet tours.
(*) Francis Gallo Gd témoin
Valerie Assayag (SNCF)
Jerome Maton (Thomas Cook)
Guillaume Linton (ASIA)
Soline de Montremy (Air France)
Georges Rudas (Amadeus)