La compagnie Corsair a perdu 8,6 millions d'euros en 2014. DR
L'avenir d'Air Caraïbes et de Corsair est plus qu'incertain.
Selon le projet du groupe Dubreuil, propriétaire de la première compagnie, présenté au comité d'entreprise, les deux marques devraient co-exister jusqu'à fin de l'année 2016.
Passé cette date, une troisième entité serait créée qui chapeauterait l'ensemble de l'activité des deux opérateurs.
Il ne s'agit pas, dans les termes actuels du projet, d'une fusion à proprement parler entre Air Caraïbes et Corsair.
Mais cette troisième entité exploitera une flotte de 11 Airbus 350 (déjà commandés par Air Caraïbes) pour des lignes dans les Antilles et l'Océan Indien.
Avant cela, le groupe Dubrueil va prendre le temps d'évaluer les éventuels doublons à la direction technique, notamment les personnels chargés des opérations au sol, de l'enregistrement, de l'accueil, mais aussi dans les fonctions supports.
Et sur les 1 235 salariés de Corsair, un certain nombre pourraient être abandonnés en cours de route.
Selon le projet du groupe Dubreuil, propriétaire de la première compagnie, présenté au comité d'entreprise, les deux marques devraient co-exister jusqu'à fin de l'année 2016.
Passé cette date, une troisième entité serait créée qui chapeauterait l'ensemble de l'activité des deux opérateurs.
Il ne s'agit pas, dans les termes actuels du projet, d'une fusion à proprement parler entre Air Caraïbes et Corsair.
Mais cette troisième entité exploitera une flotte de 11 Airbus 350 (déjà commandés par Air Caraïbes) pour des lignes dans les Antilles et l'Océan Indien.
Avant cela, le groupe Dubrueil va prendre le temps d'évaluer les éventuels doublons à la direction technique, notamment les personnels chargés des opérations au sol, de l'enregistrement, de l'accueil, mais aussi dans les fonctions supports.
Et sur les 1 235 salariés de Corsair, un certain nombre pourraient être abandonnés en cours de route.
Quel avenir pour les salariés de la compagnie ?
Pour le moment, l'ensemble du personnel est à priori à l'abri jusqu'à la fin de l'année 2016. Mais les inquiétudes sont grandes chez les syndicats.
"Nous sommes défavorables à ce projet, car 2016 sera très vite arrivé et nous n'avons aucune certitude quant à la pérennité de nos emplois", explique Jacques Biron représentant syndical de Corsair.
D'autres syndicalistes s'interrogent sur les futures modalités quant à la rémunération et la prise en compte de l'ancienneté.
Car bien entendu, pour intégrer cette future "compagnie", les employés seront soumis à de nouvelles conditions de travail. Il faudra par exemple parler parfaitement anglais…
Le Groupe Dubreuil et son président ne sont pas des philanthropes. Il est probable que les contrats PNC et PNT seront dénoncés afin de les "refondre" en de nouveaux contrats communs, en relation avec la composition de la flotte de la future compagnie.
En attendant le rachat, le groupe TUI, propriétaire de Corsair prépare la mariée. Selon les chiffres présentés par les syndicats, il va recapitaliser l'entreprise à hauteur de 17 millions d'euros.
De quoi éponger une partie des pertes, qui s'élèvent pour l'année 2014 à 8,6 millions d'euros.
Les détails de ce plan doivent être présentés ce vendredi 20 février 2015.
"Nous sommes défavorables à ce projet, car 2016 sera très vite arrivé et nous n'avons aucune certitude quant à la pérennité de nos emplois", explique Jacques Biron représentant syndical de Corsair.
D'autres syndicalistes s'interrogent sur les futures modalités quant à la rémunération et la prise en compte de l'ancienneté.
Car bien entendu, pour intégrer cette future "compagnie", les employés seront soumis à de nouvelles conditions de travail. Il faudra par exemple parler parfaitement anglais…
Le Groupe Dubreuil et son président ne sont pas des philanthropes. Il est probable que les contrats PNC et PNT seront dénoncés afin de les "refondre" en de nouveaux contrats communs, en relation avec la composition de la flotte de la future compagnie.
En attendant le rachat, le groupe TUI, propriétaire de Corsair prépare la mariée. Selon les chiffres présentés par les syndicats, il va recapitaliser l'entreprise à hauteur de 17 millions d'euros.
De quoi éponger une partie des pertes, qui s'élèvent pour l'année 2014 à 8,6 millions d'euros.
Les détails de ce plan doivent être présentés ce vendredi 20 février 2015.
