Les salariés de Corsair sont inquiets pour leur avenir après le rachat de leur entreprise par Air Caraïbes - DR
Les salariés de Corsair sont en colère.
Craignant de ne pas trouver leur place dans la troisième entité, issue du rachat de Corsair par Air Caraïbes, ils viennent de déposer un préavis de grève reconductible de 72 heures, du 27 février au 1er mars 2015.
Selon les syndicats, pour intégrer cette nouvelle compagnie, les salariés seraient contraints de démissionner et de postuler à nouveau, sans certitude d'être embauchés.
Au-delà de la perte de l'ancienneté, d'une hausse de 20% de la productivité et de l'obligation de parler anglais, ils redoutent avant tout de perdre leur emploi.
"A terme, Air Caraïbes et Corsair deviendront des coquilles vides, et nous n'aurons pas d'autre choix que de démissionner, sans quoi la direction pourra mettre en œuvre un plan de licenciements, faute d'activité commerciale", explique un syndicaliste de Corsair.
Craignant de ne pas trouver leur place dans la troisième entité, issue du rachat de Corsair par Air Caraïbes, ils viennent de déposer un préavis de grève reconductible de 72 heures, du 27 février au 1er mars 2015.
Selon les syndicats, pour intégrer cette nouvelle compagnie, les salariés seraient contraints de démissionner et de postuler à nouveau, sans certitude d'être embauchés.
Au-delà de la perte de l'ancienneté, d'une hausse de 20% de la productivité et de l'obligation de parler anglais, ils redoutent avant tout de perdre leur emploi.
"A terme, Air Caraïbes et Corsair deviendront des coquilles vides, et nous n'aurons pas d'autre choix que de démissionner, sans quoi la direction pourra mettre en œuvre un plan de licenciements, faute d'activité commerciale", explique un syndicaliste de Corsair.
Les salariés demandent un plan de départs volontaires
Ce dernier se demande également si les employés, dont la moyenne d'âge sera de 45 ans dans deux ans, entreront dans les critères de sélection de cette nouvelle entité, qui exploitera les futurs Airbus A350 du groupe.
"Au final, il s'agit du même scénario qu'avec Air Liberté. Son ancien président, Marc Rochet, a du sang sur les mains", assure-t-il.
Les syndicats demandent à TUI, leur actionnaire pour encore quelques semaines, l'organisation d'un plan de départs volontaires.
"Il faut que le groupe prenne ses responsabilités. Il en a les moyens, car il devrait dégager un bénéfice d'environ un milliard d'euros cette année.
Je m'interroge d'ailleurs sur ses motivations à céder une compagnie qui allait enfin atteindre l'équilibre".
Rappelons que TUI aura injecté 298 millions d'euros en quatre ans et doit encore rajouter quelques millions au capital avant de vendre la compagnie.
"Au final, il s'agit du même scénario qu'avec Air Liberté. Son ancien président, Marc Rochet, a du sang sur les mains", assure-t-il.
Les syndicats demandent à TUI, leur actionnaire pour encore quelques semaines, l'organisation d'un plan de départs volontaires.
"Il faut que le groupe prenne ses responsabilités. Il en a les moyens, car il devrait dégager un bénéfice d'environ un milliard d'euros cette année.
Je m'interroge d'ailleurs sur ses motivations à céder une compagnie qui allait enfin atteindre l'équilibre".
Rappelons que TUI aura injecté 298 millions d'euros en quatre ans et doit encore rajouter quelques millions au capital avant de vendre la compagnie.