Un comité d'entreprise (CE) exceptionnel est organisé ce jeudi au siège de Corsair à Rungis (94). Au programme, un plan social «actuellement à l’étude», lequel pourrait concerner une quinzaine de pilotes, entre soixante-dix et quatre-vingt PNC, et vingt à trente personnes dans les différents services au sol, soit au total entre cent et cent-vingt cinq salariés.
La mesure attendrait encore l’aval du siège de TUI à Hanovre. La réduction pourrait se faire sur la base de départs volontaires, à l’exception d’une partie des PNC. "Nous avons un demi-avion en trop" regrette Jean Serrat, délégué au SNPL (syndicat national des pilotes de lignes) et pilote chez Corsair.
De sérieuses turbulences depuis deux ans
La restructuration de la compagnie touristique française pourrait passer par le retrait anticipé du dernier B747-300 de sa flotte (sa sortie était jusqu’à présent prévue pour septembre 2007). Corsair espère trouver son équilibre d’exploitation avec ses six B 747-400 – le dernier jumbo devrait arriver prochainement - et deux A 330-200.
La mesure attendrait encore l’aval du siège de TUI à Hanovre. La réduction pourrait se faire sur la base de départs volontaires, à l’exception d’une partie des PNC. "Nous avons un demi-avion en trop" regrette Jean Serrat, délégué au SNPL (syndicat national des pilotes de lignes) et pilote chez Corsair.
De sérieuses turbulences depuis deux ans
La restructuration de la compagnie touristique française pourrait passer par le retrait anticipé du dernier B747-300 de sa flotte (sa sortie était jusqu’à présent prévue pour septembre 2007). Corsair espère trouver son équilibre d’exploitation avec ses six B 747-400 – le dernier jumbo devrait arriver prochainement - et deux A 330-200.
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La compagnie traverse de sérieuses turbulences depuis deux ans. A peine remis du retard de livraison de ses Boeing 747-400, le transporteur a dû gérer la crise du chikungunya (l’île de la Réunion comptait l’an dernier pour le quart de son chiffre d’affaires). Avec en prime un prix du baril record d’un côté, une guerre des prix ponctuelle et une surcapacité sur les Antilles françaises de l’autre.
La restructuration de la compagnie est déjà passée par la fermeture du secteur B 737 en début d'année (certaines de ses lignes ont été reprises par la nouvelle low-cost marocaine Jet4You, filiale à 40% de TUI). L'hiver sera très important pour Corsair et la compagnie – à l’instar de Nouvelles Frontières – a tout à craindre d’une recrudescence de l’épidémie de chikungunya, à même de dissuader nombre de touristes de venir à Madagascar, à la Réunion... et maintenant à Maurice.
La restructuration de la compagnie est déjà passée par la fermeture du secteur B 737 en début d'année (certaines de ses lignes ont été reprises par la nouvelle low-cost marocaine Jet4You, filiale à 40% de TUI). L'hiver sera très important pour Corsair et la compagnie – à l’instar de Nouvelles Frontières – a tout à craindre d’une recrudescence de l’épidémie de chikungunya, à même de dissuader nombre de touristes de venir à Madagascar, à la Réunion... et maintenant à Maurice.