Voici l'un des McDonnell Douglas MD-83 appartenant à la compagnie Swiftair qui opérait la ligne Ouagadougou-Alger pour le compte d'Air Algérie. © Gerry Stegmeier
Une semaine après le crash de Malaysia Airlines, une nouvelle tragédie secoue le monde de l'aérien.
Dans la nuit du mercredi 23 juillet, la compagnie Air Algérie a perdu le contact avec l'un de ses appareils reliant Ouagadougou à Alger.
Près de 110 passagers étaient à son bord, dont 51 français et six membres d'équipages de nationalité espagnole.
En effet, ce vol était opéré avec un McDonnell Douglas MD-83 appartenant à la compagnie hispanique Swiftair.
Cet opérateur privé créé en 1986 opère une flotte de 30 avions, dont des Boeing 727 et 737, des ATR72/42, des Embraer 120, des Metroliner ainsi que quatre McDonnell Douglas MD-83, l'appareil disparu. Des avions majoritairement loués en wet-lease.
Sur son site internet, la compagnie a publié dans l'après-midi la nationalité des victimes ainsi que les détails concernant l'avion utilisé.
Mais elle refuse de répondre à la presse. Selon Le Monde, l'ambiance est particulièrement tendue devant le siège de l'entreprise à l'aéroport de Madrid-Barajas. Tous les volets seraient fermés et les journalistes parlent d'une ambiance de " secret ".
Dans la nuit du mercredi 23 juillet, la compagnie Air Algérie a perdu le contact avec l'un de ses appareils reliant Ouagadougou à Alger.
Près de 110 passagers étaient à son bord, dont 51 français et six membres d'équipages de nationalité espagnole.
En effet, ce vol était opéré avec un McDonnell Douglas MD-83 appartenant à la compagnie hispanique Swiftair.
Cet opérateur privé créé en 1986 opère une flotte de 30 avions, dont des Boeing 727 et 737, des ATR72/42, des Embraer 120, des Metroliner ainsi que quatre McDonnell Douglas MD-83, l'appareil disparu. Des avions majoritairement loués en wet-lease.
Sur son site internet, la compagnie a publié dans l'après-midi la nationalité des victimes ainsi que les détails concernant l'avion utilisé.
Mais elle refuse de répondre à la presse. Selon Le Monde, l'ambiance est particulièrement tendue devant le siège de l'entreprise à l'aéroport de Madrid-Barajas. Tous les volets seraient fermés et les journalistes parlent d'une ambiance de " secret ".
Vueling avait déjà eu un problème avec McDonnell Douglas en 2013
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Inconnue en France, Swiftair dresse sur son site internet une liste de ses clients qui semble ne pas avoir été mise à jour depuis plusieurs années.
Elle cite notamment DHL, Fedex ou encore UPS, ainsi que la compagnie Spanair qui a pourtant disparu en janvier 2012.
Autre client mentionné, le courtier français AviFrance. Contacté par nos soins, ce dernier a refusé de répondre à nos questions, arguant qu'il ne travaillait plus avec Swiftair depuis quelques temps. Visiblement, le nom de cette compagnie dérange.
Un autre courtier français assure en revanche collaborer avec elle. " Swiftair n'a pas mauvaise réputation. Elle est en règle avec la législation européenne" nous assure un responsable, sans toutefois vouloir être cité.
Après cet accident, il semble que peu de professionnels du tourisme ont envie de voir leur nom accolé à celui de l'opérateur espagnol.
Swiftair assure pourtant se conformer aux règles de l'agence européenne EASA.
Pour sa maintenance, elle applique la norme JAR 145, une liste d'exigences auxquelles doivent satisfaire les organismes d'entretien des avions en Europe. Et se dit également auditée par l'aviation civile espagnole
Mais ce n'est pas la première fois qu'un de ses McDonnell Douglas rencontre un problème technique.
Le 10 mai 2013, lors d'un vol entre Palma de Majorque et Madrid opéré pour Vueling, l'avion a eu un problème de moteur au décollage. Il a du faire demi-tour pour revenir à Palma.
Vueling était donc un autre client de Swiftair. Mais la filiale low-cost d'IAG n'a pas souhaité communiquer davantage sur ce partenariat, se contentant d'indiquer qu'il était terminé.
Ce tragique événement ne va pas arranger les relations difficiles d'Air Algérie avec ses clients.
Multiples retards dans l'acheminement des bagages, soupçons d'entente sur les prix ou encore tarif exagéré du billet d'avion, la compagnie multiplie les couacs envers ses passagers.
En France, le collectif "contre la cherté du transport vers l'Algérie" (CCTA) se bat depuis plusieurs années pour faire baisser les tarifs entre la France et l'Algérie pendant la période estivale.
Une lutte restée pour le moment sans succès.
Elle cite notamment DHL, Fedex ou encore UPS, ainsi que la compagnie Spanair qui a pourtant disparu en janvier 2012.
Autre client mentionné, le courtier français AviFrance. Contacté par nos soins, ce dernier a refusé de répondre à nos questions, arguant qu'il ne travaillait plus avec Swiftair depuis quelques temps. Visiblement, le nom de cette compagnie dérange.
Un autre courtier français assure en revanche collaborer avec elle. " Swiftair n'a pas mauvaise réputation. Elle est en règle avec la législation européenne" nous assure un responsable, sans toutefois vouloir être cité.
Après cet accident, il semble que peu de professionnels du tourisme ont envie de voir leur nom accolé à celui de l'opérateur espagnol.
Swiftair assure pourtant se conformer aux règles de l'agence européenne EASA.
Pour sa maintenance, elle applique la norme JAR 145, une liste d'exigences auxquelles doivent satisfaire les organismes d'entretien des avions en Europe. Et se dit également auditée par l'aviation civile espagnole
Mais ce n'est pas la première fois qu'un de ses McDonnell Douglas rencontre un problème technique.
Le 10 mai 2013, lors d'un vol entre Palma de Majorque et Madrid opéré pour Vueling, l'avion a eu un problème de moteur au décollage. Il a du faire demi-tour pour revenir à Palma.
Vueling était donc un autre client de Swiftair. Mais la filiale low-cost d'IAG n'a pas souhaité communiquer davantage sur ce partenariat, se contentant d'indiquer qu'il était terminé.
Ce tragique événement ne va pas arranger les relations difficiles d'Air Algérie avec ses clients.
Multiples retards dans l'acheminement des bagages, soupçons d'entente sur les prix ou encore tarif exagéré du billet d'avion, la compagnie multiplie les couacs envers ses passagers.
En France, le collectif "contre la cherté du transport vers l'Algérie" (CCTA) se bat depuis plusieurs années pour faire baisser les tarifs entre la France et l'Algérie pendant la période estivale.
Une lutte restée pour le moment sans succès.