la chasse aux économies en ces temps difficiles remet sur le devant de la scène les booking fées toujours trop onéreux que les compagnies paient aux GDS. L’IATA est donc officiellement « en pleine réflexion » pour trouver un canal de distribution moins onéreux. /photo Iata
Tony Tyler, le directeur général d’IATA, était de passage à Paris hier mardi pour participer au Fuel Forum.
Il s'agit d'un rendez-vous annuel qu’organise l’association des compagnies aériennes et qui prend toute son importance lorsque le baril dépasse les 100 dollars.
En marge de la manifestation, Tony Tyler a livré les quelques dossiers chauds sur lesquels l’IATA travaille actuellement.
L’évolution de la situation économique mondiale et notamment celle de l’Europe est un sujet d’inquiétude pour les transporteurs où « les coûts opérationnels sont particulièrement élevés ».
Si le trafic passagers n’est pas encore affecté, celui du fret est en décroissance.
Autant dire que les circonstances économiques ne sont pas particulièrement favorables à la mise en place du projet européen de permis carbone que devront acquérir les compagnies aériennes pour compenser leurs pollutions au CO2.
Ce projet que l’union européenne souhaite dérouler le 1er janvier prochain, le directeur général de l’IATA espère encore que le voir bloqué et reconsidéré de façon à mettre tous les opérateurs sur un même pied d’égalité.
Il s'agit d'un rendez-vous annuel qu’organise l’association des compagnies aériennes et qui prend toute son importance lorsque le baril dépasse les 100 dollars.
En marge de la manifestation, Tony Tyler a livré les quelques dossiers chauds sur lesquels l’IATA travaille actuellement.
L’évolution de la situation économique mondiale et notamment celle de l’Europe est un sujet d’inquiétude pour les transporteurs où « les coûts opérationnels sont particulièrement élevés ».
Si le trafic passagers n’est pas encore affecté, celui du fret est en décroissance.
Autant dire que les circonstances économiques ne sont pas particulièrement favorables à la mise en place du projet européen de permis carbone que devront acquérir les compagnies aériennes pour compenser leurs pollutions au CO2.
Ce projet que l’union européenne souhaite dérouler le 1er janvier prochain, le directeur général de l’IATA espère encore que le voir bloqué et reconsidéré de façon à mettre tous les opérateurs sur un même pied d’égalité.
Elément de pression ou véritable ambition ?
« Nous ne voulons pas nous soustraire à nos obligations, mais contenir la pollution est un problème mondial qui doit se régler au niveau mondial ».
La protestation officielle des gouvernements américain, russe, chinois et autres et les contre-propositions de l’OACI pourraient encore modifier la donne…
D’autant qu’il existe des solutions qui peuvent réduire la pollution des transporteurs : le bio fuel testé par de nombreuses compagnies mais, là encore, IATA en appelle aux gouvernements pour mettre en place un accompagnement fiscal favorable sur ce sujet.
Tony Tyler insiste également sur une meilleure organisation du trafic aérien qui permettrait d’opérer les vols plus efficacement.
Mais la chasse aux économies en ces temps difficiles remet sur le devant de la scène les booking fees toujours trop onéreux que les compagnies paient aux GDS.
L’IATA est donc officiellement « en pleine réflexion » pour trouver un canal de distribution moins onéreux.
Elément de pression pour que les GDS baissent leurs tarifs ou véritable ambition de passer à une autre technologie ?
Tony Tyler ne s’avance pas trop sur le sujet mais compte tenu de la vitesse à laquelle les transporteurs ont imposé le billet électronique qui a permis de leur faire économiser des millions de dollars, nul doute que l’IATA ne s’en tiendra pas à la seule réflexion...
Et, précise, son directeur général, ce nouveau canal serait développé pour toucher le client en direct…
La protestation officielle des gouvernements américain, russe, chinois et autres et les contre-propositions de l’OACI pourraient encore modifier la donne…
D’autant qu’il existe des solutions qui peuvent réduire la pollution des transporteurs : le bio fuel testé par de nombreuses compagnies mais, là encore, IATA en appelle aux gouvernements pour mettre en place un accompagnement fiscal favorable sur ce sujet.
Tony Tyler insiste également sur une meilleure organisation du trafic aérien qui permettrait d’opérer les vols plus efficacement.
Mais la chasse aux économies en ces temps difficiles remet sur le devant de la scène les booking fees toujours trop onéreux que les compagnies paient aux GDS.
L’IATA est donc officiellement « en pleine réflexion » pour trouver un canal de distribution moins onéreux.
Elément de pression pour que les GDS baissent leurs tarifs ou véritable ambition de passer à une autre technologie ?
Tony Tyler ne s’avance pas trop sur le sujet mais compte tenu de la vitesse à laquelle les transporteurs ont imposé le billet électronique qui a permis de leur faire économiser des millions de dollars, nul doute que l’IATA ne s’en tiendra pas à la seule réflexion...
Et, précise, son directeur général, ce nouveau canal serait développé pour toucher le client en direct…