Cuba commence déjà à souffrir des maux inhérents aux destinations à la mode : pénurie hôtelière et inflation des prix. La destination compte pour l’heure 67 000 chambres, mais en espère 40 000 supplémentaires d’ici à 2020 et 80 000 d’ici à 2030 - © We Are Explorers
Même si les agences de voyages de Carlson Wagonlit sous toujours soumises à un embargo sur Cuba, la situation a bien changé pour la destination, et le rapprochement avec les Etats-Unis a propulsé l'île sur le devant de la scène médiatique et touristique.
Les chiffres du SETO reflètent déjà cet engouement.
Sur les huit premiers mois de l'exercice 2014-2015, près de 33 120 Français ont respiré les effluves des cigares havanais, contre 28 824 l'an passé.
L’année s’annonce ainsi excellente pour les tour-opérateurs.
Chez Vacances Transat , on devrait atteindre les 25 000 clients, grâce notamment à l’ouverture d’un Lookéa.
Fram, présent depuis 25 ans, ouvrira son premier Framisssima le 1er novembre prochain et les réservations s’annoncent en hausse de 15% depuis le 1er janvier.
Enfin, chez Nouvelles Frontières, les ventes de l’été progressent de 18% et de 36% pour Passion des îles.
Les chiffres du SETO reflètent déjà cet engouement.
Sur les huit premiers mois de l'exercice 2014-2015, près de 33 120 Français ont respiré les effluves des cigares havanais, contre 28 824 l'an passé.
L’année s’annonce ainsi excellente pour les tour-opérateurs.
Chez Vacances Transat , on devrait atteindre les 25 000 clients, grâce notamment à l’ouverture d’un Lookéa.
Fram, présent depuis 25 ans, ouvrira son premier Framisssima le 1er novembre prochain et les réservations s’annoncent en hausse de 15% depuis le 1er janvier.
Enfin, chez Nouvelles Frontières, les ventes de l’été progressent de 18% et de 36% pour Passion des îles.
La pénurie de disponibilités hôtelières
Grand spécialiste de la destination, le réceptif (R) Evolution Voyages s’attend à faire voyager 6 500 clients cette année, contre 4 500 l’an passé.
« Les voyageurs veulent à tout prix s’y rendre avant que les Américains n’y soient trop nombreux », remarque Frédérique Joos, la directrice commerciale.
Elle précise toutefois que l’embargo n’est pas officiellement levé et que les astreintes financières restent toujours importantes.
Depuis juin dernier, les tarifs sont publiés en dollars, bien qu’il soit toujours interdit de régler dans cette devise. « Ils préparent la fin de l’embargo, mais en attendant, le taux de change nous est défavorable » regrette-elle.
Cuba commence déjà à souffrir des maux inhérents aux destinations à la mode : pénurie hôtelière et inflation des prix.
Si le groupe Transat s’en sort plutôt bien grâce à son volume de ventes, avec un renchérissement de 3 à 13%, certains évoquent des tarifs qui s’envolent de 50% notamment à la Havane, Trinidad ou Cienfuegos.
Et pourtant, même à ces prix, le taux d'occupation dépasse allègrement les 95%.
Faute de disponibilité, Frédérique Joos a été contrainte de fermer les ventes individuelles sur juillet et août, ainsi que les ventes groupes sur novembre.
« Les voyageurs veulent à tout prix s’y rendre avant que les Américains n’y soient trop nombreux », remarque Frédérique Joos, la directrice commerciale.
Elle précise toutefois que l’embargo n’est pas officiellement levé et que les astreintes financières restent toujours importantes.
Depuis juin dernier, les tarifs sont publiés en dollars, bien qu’il soit toujours interdit de régler dans cette devise. « Ils préparent la fin de l’embargo, mais en attendant, le taux de change nous est défavorable » regrette-elle.
Cuba commence déjà à souffrir des maux inhérents aux destinations à la mode : pénurie hôtelière et inflation des prix.
Si le groupe Transat s’en sort plutôt bien grâce à son volume de ventes, avec un renchérissement de 3 à 13%, certains évoquent des tarifs qui s’envolent de 50% notamment à la Havane, Trinidad ou Cienfuegos.
Et pourtant, même à ces prix, le taux d'occupation dépasse allègrement les 95%.
Faute de disponibilité, Frédérique Joos a été contrainte de fermer les ventes individuelles sur juillet et août, ainsi que les ventes groupes sur novembre.
De nombreux projets hôteliers à venir
Mais la nature a horreur du vide et les hôteliers se sont empressés de lancer des chantiers.
La Havane va bientôt accueillir un nouveau Kempinski, ainsi qu’un Iberostar. Warwick ouvre un resort all inclusive à Cayo Santa Maria, au large de la côte nord.
Le groupe Accor, qui possède déjà deux Mercure, devrait débuter la construction d’un Sofitel So de 218 chambres au cœur de la Havane.
Il a également signé un partenariat avec le groupe cubain Gran Caribe pour la gestion d’un Pullman de 518 chambres à Cayo Coco, toutes équipées de wifi, une première sur l’île.
Cuba compte pour l’heure 67 000 chambres, mais en espère 40 000 supplémentaires d’ici à 2020 et 80 000 d’ici à 2030.
Face à la pénurie hôtelière, les visiteurs peuvent recourir au logement chez l’habitant, ces casas particulares qui s'affichent aujourd'hui Airbnb.
L’opérateur n’a pas traîné à se positionner sur la destination et a ouvert les réservations dès avril 2015. Le site recense aujourd’hui 2 000 annonces actives.
Les compagnies aériennes sont également dans les starting-block.
Après deux ans d’absence, Iberia est de retour depuis le 1er juin, avec 5 vols par semaine depuis Madrid.
Air France, seule option pour se rendre à la Havane sans escale depuis Paris, ajoutera l’hiver prochain une onzième rotation hebdomadaire.
Mentionnons également la présence d’XL Airways, qui opère un charter d’octobre à mai pour le compte de Transat.
Nous sommes donc encore bien loin des surcapacités aériennes. Nul doute que d'autres opérateurs étudient aujourd'hui les possibilités de développement sur l'aéroport de La Havane, qui cherche aujourd'hui à s'agrandir.
La Havane va bientôt accueillir un nouveau Kempinski, ainsi qu’un Iberostar. Warwick ouvre un resort all inclusive à Cayo Santa Maria, au large de la côte nord.
Le groupe Accor, qui possède déjà deux Mercure, devrait débuter la construction d’un Sofitel So de 218 chambres au cœur de la Havane.
Il a également signé un partenariat avec le groupe cubain Gran Caribe pour la gestion d’un Pullman de 518 chambres à Cayo Coco, toutes équipées de wifi, une première sur l’île.
Cuba compte pour l’heure 67 000 chambres, mais en espère 40 000 supplémentaires d’ici à 2020 et 80 000 d’ici à 2030.
Face à la pénurie hôtelière, les visiteurs peuvent recourir au logement chez l’habitant, ces casas particulares qui s'affichent aujourd'hui Airbnb.
L’opérateur n’a pas traîné à se positionner sur la destination et a ouvert les réservations dès avril 2015. Le site recense aujourd’hui 2 000 annonces actives.
Les compagnies aériennes sont également dans les starting-block.
Après deux ans d’absence, Iberia est de retour depuis le 1er juin, avec 5 vols par semaine depuis Madrid.
Air France, seule option pour se rendre à la Havane sans escale depuis Paris, ajoutera l’hiver prochain une onzième rotation hebdomadaire.
Mentionnons également la présence d’XL Airways, qui opère un charter d’octobre à mai pour le compte de Transat.
Nous sommes donc encore bien loin des surcapacités aériennes. Nul doute que d'autres opérateurs étudient aujourd'hui les possibilités de développement sur l'aéroport de La Havane, qui cherche aujourd'hui à s'agrandir.