De beaux livres de tourisme pour stimuler les ventes ?

« Ces derniers mois, un plan est au cœur des mesures de relance de l’économie. Il fait la Une des médias ; il est commenté par les journalistes, les analystes et les milieux d’affaires.

Il s’agit du plan de sauvegarde de l’automobile. Mais il existe un secteur dont on ne parle jamais ou très rarement, qui génère pourtant plus d’emplois et deux fois plus de valeur ajoutée que l’automobile : Les industries du tourisme (6% du PIB, contre 3% au secteur automobile). Voilà une réalité qui n’est pas assez révélée ».

« Et ce secteur est également engagé dans une rude compétition internationale où nous perdons des parts de marché en termes d’attractivité et de qualité d’accueil.

J’estime donc que toutes les initiatives sont utiles à la promotion de la destination France, de ses richesses et diversités touristiques. C’est la raison pour laquelle mon secrétariat d’État s’associe à cette première édition du Prix du livre de tourisme ».

C’est en ces termes qu’Hervé Novelli, secrétaire d’État chargé du Tourisme, a clos la remise de ce prix attribué à l’ouvrage « Îles et presqu’îles de France » d’Hervé Thébaut et Stanilas Fautré (éditions Glénat).

Un livre qui était en compétition finale avec « L’âme des maisons des quatre coins de France » (éditions Ouest-France) et « Savoirs et saveurs des Pyrénées catalanes » (éditions Loubatières).

Le lauréat a été désigné par un jury de connaisseurs. Citons entre autres : Jean-Pierre Chanial du Figaro, Emmanuel Langlois de France Info, Sandrine Mercier de France Inter (émission « Au détour du monde »), Thierry Gandillot de Challenges…

Pour étayer le bien-fondé de cette remise de prix organisée par l’association Lire la Politique et le secrétariat d’État (1), une étude portant sur « Les Français, les vacances et les livres de tourisme » a été commandée à TNS Sofres et menée, comme il se doit, auprès d’un échantillon représentatif de la population.

On y apprend que 22% des sondés ont déjà choisi une destination de vacances en France après avoir lu un beau livre, soit autant qu’après avoir consulté un site Internet.

Ces deux médias arrivent néanmoins derrière un article lu dans un magazine (27%), la consultation d’un guide touristique (34%), le visionnage d’un reportage télé (36%) ou une discussion avec des amis ou de la famille (68%).

Cette étude guère fouillée ne nous apprendra pas grand-chose de plus. Pour autant, les Agents de Voyages peuvent en tirer un enseignement : Quelques beaux livres de tourisme consultables en agence peuvent stimuler et déclencher des ventes. Le Web et les brochures ne font pas tout. Pensez-y !

(1) Prix parrainé par la SNCF et Belambra Clubs (VVF).