La compagnie a fait un choix stratégique clivant : celui d’adapter continuellement son réseau à la demande en coupant les lignes déficitaires ou en changeant le type d’appareil sur d’autres lignes pour coller au mieux à la demande./photo dr
Ce mardi 14 février, Delta Airlines va distribuer 264 millions de dollars à ses 80 000 employés.
Ceci au titre du partage des bénéfices réalisés sur l’année 2011 qui se sont montés à 1,2 milliard. Chacun recevra un montant équivalent à 4,85% de sa rémunération annuelle.
C’est à la fois beaucoup et peu si l’on considère que les employés ont du attendre dix ans pour voir leur compagnie renouer avec les bénéfices l‘année dernière.
Mais ce sera la troisième fois cette année que les objectifs fixés en début d’année sont atteints…et récompensés.
L’histoire pourtant a été mouvementée au fil de la décennie, avec un passage prolongé sous la protection de la loi sur les faillites, le fameux chapter 11, et la fusion avec Northwest en 2008 qui a donné lieu à d‘importantes restructurations.
Ceci au titre du partage des bénéfices réalisés sur l’année 2011 qui se sont montés à 1,2 milliard. Chacun recevra un montant équivalent à 4,85% de sa rémunération annuelle.
C’est à la fois beaucoup et peu si l’on considère que les employés ont du attendre dix ans pour voir leur compagnie renouer avec les bénéfices l‘année dernière.
Mais ce sera la troisième fois cette année que les objectifs fixés en début d’année sont atteints…et récompensés.
L’histoire pourtant a été mouvementée au fil de la décennie, avec un passage prolongé sous la protection de la loi sur les faillites, le fameux chapter 11, et la fusion avec Northwest en 2008 qui a donné lieu à d‘importantes restructurations.
Limiter l’impact des coûts liés au pétrole
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Pour l‘heure, le message du patron de la compagnie, Richard Anderson plait aux analystes. Contrairement au schéma du cycle fatal qui régit le transport aérien faisant passer les compagnies aériennes du plus haut au plus bas en moins de dix ans, Richard Anderson souhaite créer « un business model durable ».
Autrement dit, la quadrature du cercle chez les transporteurs. Et pour ce faire, le patron de Delta réduit la voilure, serre les coûts et augmente les tarifs. Les résultats du dernier trimestre 2010 sont, à ce titre, éclairants.
Le chiffre d’affaires a progressé de 8% à 8,4 milliards de dollars et la facture pétrole de +2% à 2 milliards. Pourtant, sur les 425 millions de dollars de bénéfices engrangés, les gains provenant de la couverture pétrole se montent à 164 millions de dollars.
Si la plus affirmée des priorités est de limiter l’impact des coûts liés au pétrole avec un hedging approprié, la compagnie a fait un choix stratégique clivant : celui d’adapter continuellement son réseau à la demande en coupant les lignes déficitaires ou en changeant le type d’appareil sur d’autres lignes pour coller au mieux à la demande.
Ainsi, en janvier, la demande a affiché une baisse de 1,5 point mais la capacité offerte a été réduite de 4,3 points.
Pour l’ensemble de l’année, la capacité offerte devrait diminuer de 5 % par rapport à 2011 alors que la demande devrait logiquement repartir à la hausse avec une reprise de l’économie américaine.
La contraction de l’activité met la pression sur les ressources humaines : après négociations, 2 000 employés ont accepté l’accompagnement financier offert pour un départ en retraite anticipée.
De surcroît, 200 emplois administratifs seront également supprimés.
En même temps, la compagnie n’abandonne pas vraiment le terrain international : prises de participation chez Aeromexico et la brésilienne Gol l’année dernière, code share avec la canadienne Westjet en ce début d’année.
Autrement dit, la quadrature du cercle chez les transporteurs. Et pour ce faire, le patron de Delta réduit la voilure, serre les coûts et augmente les tarifs. Les résultats du dernier trimestre 2010 sont, à ce titre, éclairants.
Le chiffre d’affaires a progressé de 8% à 8,4 milliards de dollars et la facture pétrole de +2% à 2 milliards. Pourtant, sur les 425 millions de dollars de bénéfices engrangés, les gains provenant de la couverture pétrole se montent à 164 millions de dollars.
Si la plus affirmée des priorités est de limiter l’impact des coûts liés au pétrole avec un hedging approprié, la compagnie a fait un choix stratégique clivant : celui d’adapter continuellement son réseau à la demande en coupant les lignes déficitaires ou en changeant le type d’appareil sur d’autres lignes pour coller au mieux à la demande.
Ainsi, en janvier, la demande a affiché une baisse de 1,5 point mais la capacité offerte a été réduite de 4,3 points.
Pour l’ensemble de l’année, la capacité offerte devrait diminuer de 5 % par rapport à 2011 alors que la demande devrait logiquement repartir à la hausse avec une reprise de l’économie américaine.
La contraction de l’activité met la pression sur les ressources humaines : après négociations, 2 000 employés ont accepté l’accompagnement financier offert pour un départ en retraite anticipée.
De surcroît, 200 emplois administratifs seront également supprimés.
En même temps, la compagnie n’abandonne pas vraiment le terrain international : prises de participation chez Aeromexico et la brésilienne Gol l’année dernière, code share avec la canadienne Westjet en ce début d’année.