J.F. Alexandre : "On compte sur une participation d'environ 1000 agents de voyages dont évidemment beaucoup de dirigeants, d'autant que le jeudi matin, l'APST, CHALLENGE TOURISME , le SNAV Méditerranée et le CEDIV tiendront réunions ou assemblées générales sur le salon" - Photo DR
TourMaG.com - Comment se présente l'édition 2013 du Ditex et souffrez-vous aussi des difficultés du marché ?
Jean-François Alexandre : "Je pense malheureusement qu'aujourd'hui nul n'échappe aux difficultés du marché, qu'il s'agisse des fournisseurs, des détaillants, de la presse où des salons.
S'agissant du DITEX, nous constatons un sérieux resserrement des exposants, soit à cause de la disparition pure et simple des entreprises ou bien de la drastique réduction des budgets de promotion qui en ont amené certains à renoncer à leur participation et d'autres à réduire leur surface.
Il y a également le phénomène de l'entassement qui consiste à regrouper des exposants différents sur le même stand.
Mais c'est là à mon sens un bien mauvais calcul car le message commercial en est sérieusement troublé et ce genre de pratique n'est valable que pour les réceptifs à destination bien différentes qui partagent une clientèle commune.
Le DITEX 2013 sera donc un peu moins grand mais présentera une offre d'exposants qui permettra aux agents de voyages de faire de nombreux contacts utiles à l'activité quotidienne de leur agence.
On compte sur une participation d'environ 1000 agents de voyages dont évidemment beaucoup de dirigeants, d'autant que le jeudi matin, l'APST, CHALLENGE TOURISME , le SNAV Méditerranée et le CEDIV tiendront réunions ou assemblées générales sur le salon.
Et le soir, le DITEX sera fidèle à sa réputation d'évènement global avec le cocktail d'accueil de la mairie au Palais des Papes le mercredi, et les soirées ou dîners de FRAM/PLEIN VENT, PRESENCE ASSISTANCE , RESANEO et autres initiateurs de rendez-vous conviviaux dans divers lieux de la ville historique."
Jean-François Alexandre : "Je pense malheureusement qu'aujourd'hui nul n'échappe aux difficultés du marché, qu'il s'agisse des fournisseurs, des détaillants, de la presse où des salons.
S'agissant du DITEX, nous constatons un sérieux resserrement des exposants, soit à cause de la disparition pure et simple des entreprises ou bien de la drastique réduction des budgets de promotion qui en ont amené certains à renoncer à leur participation et d'autres à réduire leur surface.
Il y a également le phénomène de l'entassement qui consiste à regrouper des exposants différents sur le même stand.
Mais c'est là à mon sens un bien mauvais calcul car le message commercial en est sérieusement troublé et ce genre de pratique n'est valable que pour les réceptifs à destination bien différentes qui partagent une clientèle commune.
Le DITEX 2013 sera donc un peu moins grand mais présentera une offre d'exposants qui permettra aux agents de voyages de faire de nombreux contacts utiles à l'activité quotidienne de leur agence.
On compte sur une participation d'environ 1000 agents de voyages dont évidemment beaucoup de dirigeants, d'autant que le jeudi matin, l'APST, CHALLENGE TOURISME , le SNAV Méditerranée et le CEDIV tiendront réunions ou assemblées générales sur le salon.
Et le soir, le DITEX sera fidèle à sa réputation d'évènement global avec le cocktail d'accueil de la mairie au Palais des Papes le mercredi, et les soirées ou dîners de FRAM/PLEIN VENT, PRESENCE ASSISTANCE , RESANEO et autres initiateurs de rendez-vous conviviaux dans divers lieux de la ville historique."
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TourMaG.com - En termes d'exposants, quelles sont les évolutions par rapport à l'année précédente ?
Jean-François Alexandre : "Nous passons de 90 stands à 70 en déplorant notamment l'absence de tour-opérators que nous savons dans la difficulté, particulièrement en raison des évènements géopolitiques.
C'est vraiment dommage car à l'heure de la reprise que nous souhaitons tous proche, les agences de voyages se tourneront naturellement vers les entreprises qui auront su garder de la visibilité pendant cette période difficile.
Disparaître du marché peut sembler une économie à court terme mais cela se paye toujours au prix fort lorsqu'il s'agit de revenir.
Un salon comme le DITEX n'est pas un gros investissement et se priver d'y participer, à une période stratégique, juste avant la saison d'été, et dans une région à fort potentiel, n'est pas forcément une bonne idée."
TourMaG.com - L'idée de déménager le salon à Deauville et de rester finalement en Avignon a-t-elle eu des effets ?
Jean-François Alexandre : "Cette idée est maintenant du passé. Elle avait de nombreux partisans et aussi pas mal de détracteurs. Mais nous ne saurons jamais ce qu'il en aurait été ...
En tout cas, pour expliquer les raisons de ce renoncement, autant les choses étaient claires avec Philippe Augier, maire de Deauville, autant les rapports ont été pour le moins difficiles avec le directeur du CID, le palais des congrès qui était censé nous accueillir.
Nous n'avions à l'évidence pas les mêmes méthodes de travail, et par nature, lorsque je m'engage dans un partenariat de longue durée, je ne peux le faire que dans un climat de confiance absolue ce qui n'était pas le cas.
Et comme au même moment Avignon avait solutionné quelques points qui posaient problème, nous n'avons pas hésité à revenir à notre base dans le sud.
Nous nous retrouverons donc à Avignon pour le rendez-vous des agents de voyages dans le sud de la France qui correspond, on l'a bien compris après ces évènements, à une réelle attente des fournisseurs comme des distributeurs."
Jean-François Alexandre : "Nous passons de 90 stands à 70 en déplorant notamment l'absence de tour-opérators que nous savons dans la difficulté, particulièrement en raison des évènements géopolitiques.
C'est vraiment dommage car à l'heure de la reprise que nous souhaitons tous proche, les agences de voyages se tourneront naturellement vers les entreprises qui auront su garder de la visibilité pendant cette période difficile.
Disparaître du marché peut sembler une économie à court terme mais cela se paye toujours au prix fort lorsqu'il s'agit de revenir.
Un salon comme le DITEX n'est pas un gros investissement et se priver d'y participer, à une période stratégique, juste avant la saison d'été, et dans une région à fort potentiel, n'est pas forcément une bonne idée."
TourMaG.com - L'idée de déménager le salon à Deauville et de rester finalement en Avignon a-t-elle eu des effets ?
Jean-François Alexandre : "Cette idée est maintenant du passé. Elle avait de nombreux partisans et aussi pas mal de détracteurs. Mais nous ne saurons jamais ce qu'il en aurait été ...
En tout cas, pour expliquer les raisons de ce renoncement, autant les choses étaient claires avec Philippe Augier, maire de Deauville, autant les rapports ont été pour le moins difficiles avec le directeur du CID, le palais des congrès qui était censé nous accueillir.
Nous n'avions à l'évidence pas les mêmes méthodes de travail, et par nature, lorsque je m'engage dans un partenariat de longue durée, je ne peux le faire que dans un climat de confiance absolue ce qui n'était pas le cas.
Et comme au même moment Avignon avait solutionné quelques points qui posaient problème, nous n'avons pas hésité à revenir à notre base dans le sud.
Nous nous retrouverons donc à Avignon pour le rendez-vous des agents de voyages dans le sud de la France qui correspond, on l'a bien compris après ces évènements, à une réelle attente des fournisseurs comme des distributeurs."
TourMaG.com - Comment voyez-vous l'évolution du business pour les mois à venir et quelles conséquences en tirez-vous ?
Jean-François Alexandre : "Aucune crise n'est éternelle.
Il faut donc attendre une reprise qui viendra tôt ou tard et les bénéficiaires seront ceux qui auront su la traverser avec le plus de sagesse.
La première des précautions à mon sens serait d'avoir une production diversifiée et non consacrée à une seule destination comme c'est trop souvent le cas aujourd'hui.
Ceux qui ont tout porté sur la Tunisie ou l'Egypte par exemple ont beaucoup gagné pendant longtemps puis ont tout perdu en quelques semaines.
C'est un peu comme au casino. Il ne faut pas oublier qu'à la possibilité de beaucoup gagner est toujours associée le risque de perdre... Mais je reste optimiste car le consommateur de voyages est toujours là et il attend son moment pour repartir.
Il faut dire que les dispositions actuelles du gouvernement, ses taxes et impôts déjà décidés, ceux annoncés et ceux auxquels ils n'ont pas encore pensé mais qui tomberont un jour ou l'autre... ne font rien pour ramener la confiance et la consommation.
Le client est dans la peur du lendemain, dans une stratégie de précaution et même s'il a les moyens de consommer du voyage il ne le fait pas au cas où ... Une confiance restaurée réanimerait certainement rapidement notre industrie."
Jean-François Alexandre : "Aucune crise n'est éternelle.
Il faut donc attendre une reprise qui viendra tôt ou tard et les bénéficiaires seront ceux qui auront su la traverser avec le plus de sagesse.
La première des précautions à mon sens serait d'avoir une production diversifiée et non consacrée à une seule destination comme c'est trop souvent le cas aujourd'hui.
Ceux qui ont tout porté sur la Tunisie ou l'Egypte par exemple ont beaucoup gagné pendant longtemps puis ont tout perdu en quelques semaines.
C'est un peu comme au casino. Il ne faut pas oublier qu'à la possibilité de beaucoup gagner est toujours associée le risque de perdre... Mais je reste optimiste car le consommateur de voyages est toujours là et il attend son moment pour repartir.
Il faut dire que les dispositions actuelles du gouvernement, ses taxes et impôts déjà décidés, ceux annoncés et ceux auxquels ils n'ont pas encore pensé mais qui tomberont un jour ou l'autre... ne font rien pour ramener la confiance et la consommation.
Le client est dans la peur du lendemain, dans une stratégie de précaution et même s'il a les moyens de consommer du voyage il ne le fait pas au cas où ... Une confiance restaurée réanimerait certainement rapidement notre industrie."
SOS Litiges : consultation juridique gratuite par Emmanuelle Llop, jeudi
Dans le cadre du Ditex, TourMaG.com et Emmanuelle Llop (Equinoxe), qui assure la responsabilité de la rubrique SOS Litiges, lancent une opération de consultation juridique gratuite qui aura lieu toute la journée du jeudi, jour d'ouverture du Ditex.
Votre portail préféré profitera de l'occasion pour annoncer la sortie de l'ebook SOS Litiges qui recensera tous les thèmes traités dans la rubrique depuis 3 ans. Un cocktail aura lieu à 18h à l'occasion du lancement.
L'ebook sera mis en ligne et disponible en téléchargement sur le site de TourMaG.com.
Votre portail préféré profitera de l'occasion pour annoncer la sortie de l'ebook SOS Litiges qui recensera tous les thèmes traités dans la rubrique depuis 3 ans. Un cocktail aura lieu à 18h à l'occasion du lancement.
L'ebook sera mis en ligne et disponible en téléchargement sur le site de TourMaG.com.