Yvelin Frantz, son ancien fondateur de l'Avion souhaite lancer d'ici juillet prochain une nouvelle compagnie aérienne 100% affaires entre Paris et New York -Luc Verkuringen Wikipedia DR
La compagnie l'Avion est-elle sur le point d'être ressuscitée ?
C'est en tout cas l'intention de Yvelin Frantz, son ancien fondateur, qui souhaite lancer d'ici juillet prochain une nouvelle compagnie aérienne 100% affaires entre Paris et New York.
Son projet, baptisé DreamJet, reprend le concept de l'Avion, créé en 2007 avec Marc Rochet.
Les premiers résultats semblaient prometteurs, mais les créateurs avaient préféré revendre la marque en 2009 pour 68 M€ à British Airways.
Yvelin Frantz paraît aujourd'hui vouloir revenir aux affaires. "Je souhaite démocratiser la classe affaires et m'attaquer à la poule aux œufs d'or des compagnies classiques" a-t-il déclaré dimanche lors d'une interview sur RTL.
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Les premiers résultats semblaient prometteurs, mais les créateurs avaient préféré revendre la marque en 2009 pour 68 M€ à British Airways.
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Des premiers vols en juillet prochain
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Accompagné par Peter Luethi, un ancien de Swissair et Jet Airways, il a levé la somme de 30 millions d’euros auprès d'investisseurs privés.
Selon le site Air Info, l'homme d'affaires Charles Beigbeder serait notamment de la partie.
Ce dernier s'était déjà frotté au monde du tourisme en lançant les coffrets cadeaux Happytime, mis en liquidation judiciaire en 2012.
Dreamjet espère faire voler ses premiers avions dès juillet prochain à destination de New York grâce à un Boeing 757-200 qui a déjà été reçu. Yvelin Frantz aurait déjà signé pour un second appareil.
Le recrutement des PNC a débuté en mai dernier auprès de l'organisme de formation Formair sous la supervision de Philippe Jocqueviel, ancien d'Air Austral. On parle d'une cinquantaine d'emplois crées dans un premier temps.
Concernant les tarifs, Yvelin Frantz assure qu'il proposera des prix très attractifs entre 30% et 50% inférieurs à ceux de la concurrence.
Sa cible : les patrons et les cadres des PME-PMI. "DreamJet va résoudre l'équation entre la douleur physique d'un voyage en classe éco, et la douleur financière d'un tarif en classe affaires".
Son offre sera vendue sur les GDS ainsi qu'en direct sur internet.
Mais avant de se lancer, il lui faudra attendre les autorisations du département des transports américains (DOT) qui sont toujours en attente. De son coté, la DGAC assure que la délivrance du certificat de transporteur ne posera pas de difficultés particulières.
Enfin, il ne restera plus qu'à trouver un nom de baptême porteur, DreamJet étant celui du projet, qui lui assurera un démarrage aussi rapide que celui de son prédécesseur : l'Avion.
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