Droit de réponse de Norwegian Air Shuttle

"C’est avec stupéfaction que Norwegian Air Shuttle a pris connaissance, dans l’édition de Tourmag.com daté le mercredi 29 juin, de l’article de votre collaborateur M. Dominique Gobert intitulé « La case de l’Oncle Dom : ces compagnies qui méprisent la concurrence ».

Nous n’avons pas l’habitude de répondre aux opinions défavorables à Norwegian —nous croyons fermement à la liberté d'expression. Néanmoins, l’article de M. Gobert se fonde sur un certain nombre d’erreurs factuelles graves et de conclusions tirées sans recherches suffisantes.

Veuillez trouver ci-dessous la liste des « non-faits » les plus saillants dans son article:

1. Dominique Gobert : « Ainsi, dit-il [M. Bjorn Kjos, PDG de Norwegian], « Norwegian est la troisième compagnie low cost à opérer en France ». »

Norwegian n’a jamais prétendu être la troisième low cost en France. Au contraire, la présentation que notre PDG M. Kjos a délivré à Paris le 27 juin passé, et le communiqué de presse qui l’a suivi –et qui a été remise aux participants– sont très clairs sur le statut de Norwegian comme troisième opérateur à bas prix en Europe :

a. Présentation : « Norwegian c’est : La 3e compagnie aérienne low-cost en Europe ».
b. Communiqué de presse : « Norwegian, compagnie aérienne primée et troisième opérateur à bas prix en Europe » et « avec 25.75 millions de passagers transportés en 2015, Norwegian est la troisième plus grande compagnie low-cost en Europe et la sixième au monde ».

Très franchement, il est difficile d'imaginer comment M. Gober a pu se confondre sur ce point, mais cela peut être dû au fait qu'il n'a pas assisté à notre conférence de presse...

2. Dominique Gobert : « Y’en a un peu marre de toutes ces opérations dites « marketing » qui consistent aussi à promettre un tarif qui n’existe que le temps que met la rose à éclore, c’est-à-dire l’espace d’un matin…

D’ailleurs, j’ai eu beau chercher, j’ai toujours pas trouvé cette fameuse promo à 179€ TTC entre la France et les USA. »

Nous ne sommes pas sûrs sur quel genre de recherche a effectué M. Gobert. En fait, Norwegian offre des dizaines de vols aux États-Unis avec des sièges à 179 € TTC —la plupart de nos vols d’hiver, disponibles sur notre site web depuis le 24 mai. À savoir :

· Novembre : neuf sur 13 vols de Paris CDG à New York JFK avec des sièges à 179 € TTC.
· Décembre : sept sur 13.
· Janvier : onze sur 14.
· Février : onze sur 12.
· Mars : dix sur dix !

Dans l’ensemble, 48 vols sur 62 (c’est à dire, 77% de la programmation d’hiver) ont aujourd’hui des sièges à 179 € TTC. Je vous invite à visiter notre site pour en vérifier la disponibilité : norwegian.com/fr.

Mais pas seulement cela : sur le segment de retour New York JFK – Paris CDG la plupart des vols ont des sièges à 141,70 € TTC !

3. Dominique Gobert : « Il est bien établi que sur de nombreuses routes opérées par cette compagnie, les équipages viennent plutôt d’Asie, à des conditions sociales qui n’ont rien à voir avec notre pavillon français. »

Pas si bien établi, et pas si nombreuses routes. Nous avons des équipages thaïlandais dû au fait que nous opérons des vols entre l'Europe et la Thaïlande, où les équipages qui desservent ces routes y sont basés.

Toutefois, la plupart de nos équipages long-courriers sont basés aux États-Unis, et Norwegian a —en fait— plus d'équipages américains que toute autre compagnie aérienne étrangère.

Selon notre dernier rapport annuel, le personnel employé en Asie (Bangkok et Singapour) représente moins de 5% de notre main-d'œuvre mondiale: seulement 292 équivalents temps plein sur un total de 4 576 équivalents temps plein pour le groupe entier.

En ce qui concerne le nombre de lignes, seulement trois des 36 lignes long-courriers exploités aujourd’hui par Norwegian relient l'Europe et la Thaïlande : celles de Bangkok vers Oslo, Copenhague, et Stockholm.

Enfin, il y a d’autres points de l’article de M. Gobert qui mériteraient une réponse (ses remarques sur les « flibustiers » ou des débarquements en « terrain conquis », pour n'en nommer que quelques-unes) mais, pour l’instant, nous offrons un meilleur service aux lecteurs en exposant les incohérences dans son discours."