F. Bachetta, directeur Easyjet Europe du Sud : "Avec l’ouverture de nouvelles lignes nous devrions encore gagner un minimum de 500 000 passagers supplémentaires." Photo DR Easyjet
TourMaG.com - La grève des agents de sécurité crée les perturbations que l’on sait aux aéroports. Le BAR et le SNAV pointent du doigt l‘Etat, Tourcom veut porter plainte contre la CGT. Quelle est la position d’Easyjet face à ce conflit social ?
François Bachetta : Cette grève nous gêne beaucoup. A Lyon, le week end dernier, nous n’avons pas pu embarquer un seul passager.
Les avions sont donc partis à vide pour amener les passagers qui avaient prévu de venir à Lyon.
Nous faisons venir les passagers trois heures à l’avance pour être sûrs de partir à l’heure.
Cette grève nous oblige à changer les programmes des équipages. Les chefs d’escale qui devaient prendre des vacances sont restés à leurs postes.
Tout cela a un coût. Nous allons faire les comptes mais je peux vous assurer que ce n’est pas à nous de supporter les pertes occasionnées par cette grève.
Je ne sais pas si c’est l’Etat français, les aéroports ou les syndicats mais il faudra que quelqu'un nous dédommage !
François Bachetta : Cette grève nous gêne beaucoup. A Lyon, le week end dernier, nous n’avons pas pu embarquer un seul passager.
Les avions sont donc partis à vide pour amener les passagers qui avaient prévu de venir à Lyon.
Nous faisons venir les passagers trois heures à l’avance pour être sûrs de partir à l’heure.
Cette grève nous oblige à changer les programmes des équipages. Les chefs d’escale qui devaient prendre des vacances sont restés à leurs postes.
Tout cela a un coût. Nous allons faire les comptes mais je peux vous assurer que ce n’est pas à nous de supporter les pertes occasionnées par cette grève.
Je ne sais pas si c’est l’Etat français, les aéroports ou les syndicats mais il faudra que quelqu'un nous dédommage !
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TourMaG.com - Grève mise à part, comment Easyjet termine l’année en France ?
François Bachetta : Nous aurons transporté 12 millions de passagers au départ des aéroports français.
Depuis 2008, nous avons doublé le trafic aux aéroports de CDG et de Lyon. En terme de trafic, nous nous situons comme le numéro deux des opérateurs sur huit grands aéroports. Easyjet assure aujourd’hui 170 routes au départ de France.
Sur les lignes transversales, comme Bordeaux-Lyon le trafic a doublé car nous avons ouvert la possibilité de voyager à de nouvelles catégories de passagers. Auparavant, les avions régionaux n’étaient réservés qu’à une clientèle Affaires fortunée.
Or, le prix bas crée une demande nouvelle mais dans le même temps, c’est la demande qui fait le prix.
On s’aperçoit que, même hors saison, le trafic est stimulé sur les lignes touristiques comme celles de la Corse.
TourMaG.com - Quels sont vos projets pour l’année prochaine ?
François Bachetta : Nous continuons de monter en puissance en France.
Après l’ajout d’un appareil supplémentaire basé à CDG en août dernier, nous allons en baser deux autres en France, un à Nice et un autre à Toulouse à partir du mois d’avril.
Ce qui occasionnera l’ouverture de sept lignes nouvelles sur chacun de ces deux aéroports. Nous ouvrons également Bologne et Vérone au départ de Paris.
François Bachetta : Nous aurons transporté 12 millions de passagers au départ des aéroports français.
Depuis 2008, nous avons doublé le trafic aux aéroports de CDG et de Lyon. En terme de trafic, nous nous situons comme le numéro deux des opérateurs sur huit grands aéroports. Easyjet assure aujourd’hui 170 routes au départ de France.
Sur les lignes transversales, comme Bordeaux-Lyon le trafic a doublé car nous avons ouvert la possibilité de voyager à de nouvelles catégories de passagers. Auparavant, les avions régionaux n’étaient réservés qu’à une clientèle Affaires fortunée.
Or, le prix bas crée une demande nouvelle mais dans le même temps, c’est la demande qui fait le prix.
On s’aperçoit que, même hors saison, le trafic est stimulé sur les lignes touristiques comme celles de la Corse.
TourMaG.com - Quels sont vos projets pour l’année prochaine ?
François Bachetta : Nous continuons de monter en puissance en France.
Après l’ajout d’un appareil supplémentaire basé à CDG en août dernier, nous allons en baser deux autres en France, un à Nice et un autre à Toulouse à partir du mois d’avril.
Ce qui occasionnera l’ouverture de sept lignes nouvelles sur chacun de ces deux aéroports. Nous ouvrons également Bologne et Vérone au départ de Paris.
TourMaG.com - La conjoncture économique difficile ne freine pas vos projets ?
François Bachetta : Pas du tout.
D’ailleurs, les réservations arrivent normalement. Nous ne constatons aucune baisse de prises de commandes. Il ne faut pas oublier que les low cost sont les enfants de la crise.
En 2008/09, des voyageurs qui n’auraient jamais pensé à voler avec nous, comme les hommes d’affaires, se sont résolus à le faire pour des raisons d’économie. Et ils nous sont restés fidèles…
Avec l’ouverture de nouvelles lignes nous devrions encore gagner un minimum de 500 000 passagers supplémentaires.
TourMaG.com - La concurrence va se faire plus rude avec les bases de province d’Air France. Comment allez-vous réagir ?
François Bachetta : La concurrence est un élément normal de l’économie de marché.
Cela apporte un grand bénéfice aux consommateurs puisque les prix baissent - ce qui a pour conséquence de stimuler le marché.
François Bachetta : Pas du tout.
D’ailleurs, les réservations arrivent normalement. Nous ne constatons aucune baisse de prises de commandes. Il ne faut pas oublier que les low cost sont les enfants de la crise.
En 2008/09, des voyageurs qui n’auraient jamais pensé à voler avec nous, comme les hommes d’affaires, se sont résolus à le faire pour des raisons d’économie. Et ils nous sont restés fidèles…
Avec l’ouverture de nouvelles lignes nous devrions encore gagner un minimum de 500 000 passagers supplémentaires.
TourMaG.com - La concurrence va se faire plus rude avec les bases de province d’Air France. Comment allez-vous réagir ?
François Bachetta : La concurrence est un élément normal de l’économie de marché.
Cela apporte un grand bénéfice aux consommateurs puisque les prix baissent - ce qui a pour conséquence de stimuler le marché.