Les équipes commerciales d'Air France ravies du plan de croissance Trust Together. DR : Christophe Leroux, Air France
Depuis le 8 novembre dernier, Air France a simplifié sa grille tarifaire avec trois offres : Light, Standard et Flex.
Elles sont disponibles en permanence, même la veille du départ sur l'Europe, l'Afrique du Nord et Israël.
Pour passer du Light au Standard (avec un bagage en soute et la modification payante du billet) les passagers devront dépenser 50 euros.
Pour le tarif Flex, il faut rajouter 120 euros. Celui-ci comprend l'accès sky priority sur l'Europe, le bagage, le changement, la modification et le remboursement du billet à tout moment, ainsi que le go show, permettant d'attraper un vol avant le sien.
"On parle de baisses de prix significatives, entre 30 et 35% sur le produit Flex", explique Zoran Jelkic, le directeur du marché France. "De quoi reconquérir des parts de marché sur la clientèle affaires qui se tourne vers les compagnies low-cost", espère-t-il.
Cette nouvelle grille tarifaire est une petite brique du vaste plan Trust Together, présenté par le nouveau PDG Jean-Marc Janaillac début novembre.
"Il s'agit d'un véritable projet de croissance. Je peux vous dire que les commerciaux l'accueillent très bien", se réjouit Zoran Jelkic.
Elles sont disponibles en permanence, même la veille du départ sur l'Europe, l'Afrique du Nord et Israël.
Pour passer du Light au Standard (avec un bagage en soute et la modification payante du billet) les passagers devront dépenser 50 euros.
Pour le tarif Flex, il faut rajouter 120 euros. Celui-ci comprend l'accès sky priority sur l'Europe, le bagage, le changement, la modification et le remboursement du billet à tout moment, ainsi que le go show, permettant d'attraper un vol avant le sien.
"On parle de baisses de prix significatives, entre 30 et 35% sur le produit Flex", explique Zoran Jelkic, le directeur du marché France. "De quoi reconquérir des parts de marché sur la clientèle affaires qui se tourne vers les compagnies low-cost", espère-t-il.
Cette nouvelle grille tarifaire est une petite brique du vaste plan Trust Together, présenté par le nouveau PDG Jean-Marc Janaillac début novembre.
"Il s'agit d'un véritable projet de croissance. Je peux vous dire que les commerciaux l'accueillent très bien", se réjouit Zoran Jelkic.
La croissance du réseau long courrier
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Comprenant que l'attrition n'est pas le meilleur moyen pour réformer la compagnie, Jean-Marc Janaillac a détaillé des objectifs ambitieux : atteindre un chiffre d’affaires d’environ 28 milliards d’euros, pour 100 millions de passagers transportés et une flotte de 435 appareils
" Nous avons été leaders jusqu'en 2008, on est devenu un challenger. Ce plan permet de remotiver les équipes en interne autour d'un projet collectif".
C'est sur le secteur long courrier qu'Air France a fixé les objectifs les plus ambitieux avec une croissance envisagée de 2 à 3% par an. Soit le double par rapport à ses cinq dernières années.
Mais cette croissance devra être rentable. En effet, au sein de la compagnie, seules 65% de ces lignes gagnent de l'argent, contre 90% chez KLM.
Parmi les mauvais élèves, 10% concentrent la majorité des pertes. La plupart se trouvent en Asie, qui subissent une grande concurrence des compagnies du Golfe.
En revanche, les lignes vers les Caraïbes et l'Océan Indien sont compétitives grâce au 777-300, véritable machine à cash. Les dessertes empruntées par les voyageurs d'affaires sont également en pleine forme.
"Nous arrivons à vendre à un niveau de recette unitaire supérieur à nos concurrents grâce à la puissance de notre marque et la qualité de notre projet best", assure Zoran Jelkic.
Sur le long courrier, la future compagnie low cost a pour vocation de rouvrir des lignes qui ont été fermées ( par exemple Brasilia, Kuala Lumpur ou encore Stavanger)
"A terme en 2020 nous aurons 10 avions dans cette offre, mais 30% seront des nouvelles lignes."
" Nous avons été leaders jusqu'en 2008, on est devenu un challenger. Ce plan permet de remotiver les équipes en interne autour d'un projet collectif".
C'est sur le secteur long courrier qu'Air France a fixé les objectifs les plus ambitieux avec une croissance envisagée de 2 à 3% par an. Soit le double par rapport à ses cinq dernières années.
Mais cette croissance devra être rentable. En effet, au sein de la compagnie, seules 65% de ces lignes gagnent de l'argent, contre 90% chez KLM.
Parmi les mauvais élèves, 10% concentrent la majorité des pertes. La plupart se trouvent en Asie, qui subissent une grande concurrence des compagnies du Golfe.
En revanche, les lignes vers les Caraïbes et l'Océan Indien sont compétitives grâce au 777-300, véritable machine à cash. Les dessertes empruntées par les voyageurs d'affaires sont également en pleine forme.
"Nous arrivons à vendre à un niveau de recette unitaire supérieur à nos concurrents grâce à la puissance de notre marque et la qualité de notre projet best", assure Zoran Jelkic.
Sur le long courrier, la future compagnie low cost a pour vocation de rouvrir des lignes qui ont été fermées ( par exemple Brasilia, Kuala Lumpur ou encore Stavanger)
"A terme en 2020 nous aurons 10 avions dans cette offre, mais 30% seront des nouvelles lignes."
Des négociations salariales jusqu'en février 2017.
Sur le moyen courrier, principal foyer de perte, les objectifs de croissance ne sont pas encore déterminés.
Mais Zoran Jelkic, parle plutôt de transfert de certaines lignes vers la nouvelle compagnie low cost, qui opérera 15 à 20 avions d'ici l'été 2018. Ce qui représentera 20% de l'activité moyen courrier du groupe.
Sur l'activité domestique, le portefeuille des marques va être simplifié et le transporteur ne gardera que Air France Hop !.
Tout ces projets restent encore soumis à la validation du tout puissant syndicat SNPL. Car les pilotes de cette nouvelle compagnie lowcost, filiale d'Air France, resteront sous contrat de la maison mère, mais avec des conditions d'emploi différentes. Un peu sur le modèle de Transavia.
"L'objectif de Jean-Marc Janaillac est de défendre l'emploi en France. Il y a aussi un enjeu sur les évolutions de carrières", poursuit Zoran Jelkic.
En revanche concernant les PNC, l'embauche se fera sous de nouveaux contrats "au niveau du marché".
La direction espère terminer toutes les négociations salariales pour février 2017.
Mais Zoran Jelkic, parle plutôt de transfert de certaines lignes vers la nouvelle compagnie low cost, qui opérera 15 à 20 avions d'ici l'été 2018. Ce qui représentera 20% de l'activité moyen courrier du groupe.
Sur l'activité domestique, le portefeuille des marques va être simplifié et le transporteur ne gardera que Air France Hop !.
Tout ces projets restent encore soumis à la validation du tout puissant syndicat SNPL. Car les pilotes de cette nouvelle compagnie lowcost, filiale d'Air France, resteront sous contrat de la maison mère, mais avec des conditions d'emploi différentes. Un peu sur le modèle de Transavia.
"L'objectif de Jean-Marc Janaillac est de défendre l'emploi en France. Il y a aussi un enjeu sur les évolutions de carrières", poursuit Zoran Jelkic.
En revanche concernant les PNC, l'embauche se fera sous de nouveaux contrats "au niveau du marché".
La direction espère terminer toutes les négociations salariales pour février 2017.