Europe Airpost : Jean-François Dominiak, le patron de la compagnie française et Eric Vincent le directeur commercial - DR
Jean-François Dominiak, le patron de la compagnie française et Eric Vincent le directeur commercial sont venus l'annoncer aux autorités locales, il y aura bien une ligne saisonnière entre Paris et Halifax en Nouvelle Ecosse l'été prochain.
Et les vols seront même en machine dès ce mois d'octobre.
Avec un taux de remplissage moyen de 55% et des tarifs haute saison néanmoins raisonnables, "les coûts d'exploitation sont totalement couverts", indique Jean-François Dominiak.
Une bonne raison pour poursuivre l'aventure et fidéliser une clientèle locale. Si 75% de la clientèle est française, 25% des passagers ont un lien avec Saint Pierre.
Les horaires ont d'ailleurs été étudiés pour qu'à Halifax, ces passagers puissent connecter sur l'ATR d'Air Saint Pierre pour les deux heures de voyages qui les séparent de l'île.
C'est en fait sur l'insistance des représentants des terres françaises de Saint Pierre (6000 habitants) et Miquelon (600 habitants) que la ligne s'est mise en place.
Et les vols seront même en machine dès ce mois d'octobre.
Avec un taux de remplissage moyen de 55% et des tarifs haute saison néanmoins raisonnables, "les coûts d'exploitation sont totalement couverts", indique Jean-François Dominiak.
Une bonne raison pour poursuivre l'aventure et fidéliser une clientèle locale. Si 75% de la clientèle est française, 25% des passagers ont un lien avec Saint Pierre.
Les horaires ont d'ailleurs été étudiés pour qu'à Halifax, ces passagers puissent connecter sur l'ATR d'Air Saint Pierre pour les deux heures de voyages qui les séparent de l'île.
C'est en fait sur l'insistance des représentants des terres françaises de Saint Pierre (6000 habitants) et Miquelon (600 habitants) que la ligne s'est mise en place.
La clientèle touristique plus traditionnelle s'intéresse aussi à ce vol
"Ils nous ont convaincus, étude de marché à l'appui que le potentiel était là... Et le B-737-700 qui compte 130 sièges, est l'appareil idéal pour assurer des vols sur des aéroports secondaires", révèle Jean-François Dominiak.
L'appareil compte même un espace Premium de 16 sièges sur quatre rangées. Moyennant un surcoût de 150 euros l'aller-retour le passager se voit offrir un catering soigné et une tablette pour le programme de divertissement.
Mais la clientèle touristique plus traditionnelle s'intéresse aussi à ce vol. C'est une des raisons de prolonger l'exploitation de la saison jusqu'à la mi-octobre en 2016.
"Les touristes auront la possibilité de découvrir les belles couleurs de l'automne en Nouvelle Ecosse. Nous comptons intéresser quelques tour-opérateurs pour les dernières rotations.
Il est même possible d'arriver via Halifax et repartir via Montréal avec une autre compagnie puisque nos vols sont commercialisés en aller-retour mais aussi en one way simple", explique Eric Vincent.
L'avion s'arrête à Dublin pour refueler, faire descendre les passagers ayant choisi le tronçon France-Irlande (25% des pax), et faire monter les Irlandais en partance pour le Canada.
Sans certification ETOPS, le B-737-700 poursuit sa route en passant près du Groenland pour atterrir en Nouvelle Ecosse six heures et quinze minutes après, soit au total un peu plus de neuf heures de voyage pour la totalité de la ligne Paris-Halifax.
L'appareil compte même un espace Premium de 16 sièges sur quatre rangées. Moyennant un surcoût de 150 euros l'aller-retour le passager se voit offrir un catering soigné et une tablette pour le programme de divertissement.
Mais la clientèle touristique plus traditionnelle s'intéresse aussi à ce vol. C'est une des raisons de prolonger l'exploitation de la saison jusqu'à la mi-octobre en 2016.
"Les touristes auront la possibilité de découvrir les belles couleurs de l'automne en Nouvelle Ecosse. Nous comptons intéresser quelques tour-opérateurs pour les dernières rotations.
Il est même possible d'arriver via Halifax et repartir via Montréal avec une autre compagnie puisque nos vols sont commercialisés en aller-retour mais aussi en one way simple", explique Eric Vincent.
L'avion s'arrête à Dublin pour refueler, faire descendre les passagers ayant choisi le tronçon France-Irlande (25% des pax), et faire monter les Irlandais en partance pour le Canada.
Sans certification ETOPS, le B-737-700 poursuit sa route en passant près du Groenland pour atterrir en Nouvelle Ecosse six heures et quinze minutes après, soit au total un peu plus de neuf heures de voyage pour la totalité de la ligne Paris-Halifax.
L'activité traditionnelle d'affrètements TO continue de reculer
"L'année prochaine, l'avion aura sûrement la certification ETOPS", affirme Jean-François Dominiak qui étudie toujours la possibilité d'ajouter d'autres lignes en régulier saisonnier à un programme qui a comporté cet été Brest-Grenoble, Brest-Porto, Bordeaux-Vienne et Toulouse-Vienne.
Car l'activité traditionnelle d'affrètements TO continue de reculer. "L'objectif de 18 000 heures de vol sur la saison été ne sera pas atteint. Il nous manquera entre 200 et 300 heures", estime Eric Vincent.
L'autre activité en développement est la location d'appareils à d'autres compagnies. Ainsi, trois 757 volent pour le compte d'Aer Lingus, deux 737-700 seront utilisés par Air Transat cette année encore, un autre appareil sera utilisé pour assurer un Paris-Bruxelles pour le compte de Brussels Airlines.
La compagnie fournit aussi un des quatre 737-700 à l'agence TMR qui organise des croisières aériennes. Cette année, ce sera l'Amérique latine sur un circuit de 17 jours. Pour l'occasion, l'appareil sera rééquipé avec 50 sièges de classe Affaires. "Nous avons un savoir-faire qui peut intéresser les organisateurs d'incentives et nous comptons bien développer ce créneau", poursuit Eric Vincent.
En attendant, les négociations sont surtout entamées avec la Poste qui utilise toujours six appareils d'Europe Airpost pour transporter le courrier. "C'est une activité qui baisse et le nouvel appel d'offres portent sur quatre machines mais nous ne sommes pas les seuls à y répondre", indique Jean-François Dominiak. "Si nous ne sommes pas choisis, il nous faudra trouver d'autres clients fret".
En attendant, le lien avec la Poste sera encore un peu plus distant puisque les appareils qui vont garder leur couleur jaune porteront à partir du mois de novembre la marque ASL Airlines du groupe Air Contractors, l'actionnaire irlandais de la compagnie française.
Car l'activité traditionnelle d'affrètements TO continue de reculer. "L'objectif de 18 000 heures de vol sur la saison été ne sera pas atteint. Il nous manquera entre 200 et 300 heures", estime Eric Vincent.
L'autre activité en développement est la location d'appareils à d'autres compagnies. Ainsi, trois 757 volent pour le compte d'Aer Lingus, deux 737-700 seront utilisés par Air Transat cette année encore, un autre appareil sera utilisé pour assurer un Paris-Bruxelles pour le compte de Brussels Airlines.
La compagnie fournit aussi un des quatre 737-700 à l'agence TMR qui organise des croisières aériennes. Cette année, ce sera l'Amérique latine sur un circuit de 17 jours. Pour l'occasion, l'appareil sera rééquipé avec 50 sièges de classe Affaires. "Nous avons un savoir-faire qui peut intéresser les organisateurs d'incentives et nous comptons bien développer ce créneau", poursuit Eric Vincent.
En attendant, les négociations sont surtout entamées avec la Poste qui utilise toujours six appareils d'Europe Airpost pour transporter le courrier. "C'est une activité qui baisse et le nouvel appel d'offres portent sur quatre machines mais nous ne sommes pas les seuls à y répondre", indique Jean-François Dominiak. "Si nous ne sommes pas choisis, il nous faudra trouver d'autres clients fret".
En attendant, le lien avec la Poste sera encore un peu plus distant puisque les appareils qui vont garder leur couleur jaune porteront à partir du mois de novembre la marque ASL Airlines du groupe Air Contractors, l'actionnaire irlandais de la compagnie française.