Et de treize. Avec l’ouverture, en juin prochain des escales de Hanoi et de X’ian, Finnair continue de bâtir le « raccourci » entre l’Europe et l’Asie.
Cette stratégie mise en place depuis plusieurs années déjà, a permis à la compagnie finlandaise d’enregistrer 8,7 millions de passagers en 2012 alors que la Finlande toute entière ne compte que quelque 5 millions d’habitants.
L‘axe Europe/Asie va continuer à se développer de façon à doubler le trafic passagers (et les revenus) d‘ici à 2020.
D’ores et déjà 70% des passagers arrivant à Helsinki poursuivent leur voyage sur un autre vol Finnair.
Tout est d’ailleurs prévu pour que le temps de transit à l’aéroport de Helsinki soit réduit à 35 minutes, hiver comme été.
Il faut dire que l’aéroport est habitué à gérer le gros temps. « La dernière interruption de trafic remonte à l’hiver 2003 et elle n’a été que de trente minutes », confirme Kari Savolainen, le directeur de Finavia, le gestionnaire des aéroports finlandais.
Cette stratégie mise en place depuis plusieurs années déjà, a permis à la compagnie finlandaise d’enregistrer 8,7 millions de passagers en 2012 alors que la Finlande toute entière ne compte que quelque 5 millions d’habitants.
L‘axe Europe/Asie va continuer à se développer de façon à doubler le trafic passagers (et les revenus) d‘ici à 2020.
D’ores et déjà 70% des passagers arrivant à Helsinki poursuivent leur voyage sur un autre vol Finnair.
Tout est d’ailleurs prévu pour que le temps de transit à l’aéroport de Helsinki soit réduit à 35 minutes, hiver comme été.
Il faut dire que l’aéroport est habitué à gérer le gros temps. « La dernière interruption de trafic remonte à l’hiver 2003 et elle n’a été que de trente minutes », confirme Kari Savolainen, le directeur de Finavia, le gestionnaire des aéroports finlandais.
Le réseau court/moyen courrier tire les résultats vers le bas
Allister Paterson, senior vice president du commercial chez Finnair - DR : Finnair
C’est donc à l’année que Finnair profite de sa situation géographique septentrionale qui permet à ses appareils d’effectuer un vol aller-retour vers l’Asie en 24 heures.
« Les A 330 volent ainsi en moyenne 16 heures par jour et les A 340, 17 heures par jour. Le gain de temps sur un voyage avec connexion est d’environ trois à quatre heures par rapport aux vols avec connexion que peuvent offrir les compagnies du Golfe », explique Ville Iho, le directeur des opérations de la compagnie finlandaise.
Il n’empêche que pour faire fructifier son réseau Asie, Finnair a besoin d’un réseau européen. Or, le réseau court/moyen courrier fort d’une cinquantaine de lignes tire les résultats économiques vers le bas.
Une des solutions choisies pour résoudre ce problème a été de transférer une partie des lignes domestiques dans une co-entreprise créée avec la britannique Flybe.
« Nous avons réduit nos coûts d’exploitation, la recette unitaire remonte et la situation s’améliore », résume Allister Paterson, le senior vice president du commercial.
Finnair maintient son objectif de renouer avec les bénéfices avec l'exercice en cours.
« Les A 330 volent ainsi en moyenne 16 heures par jour et les A 340, 17 heures par jour. Le gain de temps sur un voyage avec connexion est d’environ trois à quatre heures par rapport aux vols avec connexion que peuvent offrir les compagnies du Golfe », explique Ville Iho, le directeur des opérations de la compagnie finlandaise.
Il n’empêche que pour faire fructifier son réseau Asie, Finnair a besoin d’un réseau européen. Or, le réseau court/moyen courrier fort d’une cinquantaine de lignes tire les résultats économiques vers le bas.
Une des solutions choisies pour résoudre ce problème a été de transférer une partie des lignes domestiques dans une co-entreprise créée avec la britannique Flybe.
« Nous avons réduit nos coûts d’exploitation, la recette unitaire remonte et la situation s’améliore », résume Allister Paterson, le senior vice president du commercial.
Finnair maintient son objectif de renouer avec les bénéfices avec l'exercice en cours.
Des A350 à partir de 2015
Mais il y a une liaison sur laquelle Allister Paterson affiche sa satisfaction, c’est celle de Paris, exploitée cinq fois par jour par un appareil Finnair et sur laquelle existe un code share avec Air France.
« Le fait d’adhérer à l’alliance Oneworld n’interdit pas de signer des accords commerciaux avec des compagnies membres des deux autres alliances », précise-t-il.
L’exemple le plus frappant de cette libéralité est le code share passé avec Aeroflot, membre de Skyteam, sur Moscou alors que S7, l’autre compagnie russe adhère à Oneworld. « Avec S7, nous n’opérons pas du même aéroport », explique Allister Paterson.
L’autre événement qui pourrait aider à remonter la performance économique de Finnair, c’est son adhésion future à la joint venture passée entre British Airways, Iberia et American Airlines sur l’axe transatlantique avec partage des revenus, chacune des compagnies gardant pour elle ses propres coûts.
La concrétisation de l’accord devrait intervenir dans le courant de l’été si les travaux d’interconnectivité des systèmes informatiques le permettent.
« L’avantage le plus évident tient dans le fait que la joint venture nous permet de définir une politique tarifaire commune. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’un simple code share. Nous en attendons un apport significatif de nouvelle clientèle », insiste le patron commercial.
En attendant, Finnair poursuit aussi l’amélioration de son offre produit. L’ensemble de sa flotte long courrier n’est pas encore équipée de fauteuils « lie flat » en classe Business.
Allister Paterson annonce que ce sera fait début 2014. Puis le confort des passagers de la classe Economie sera lui aussi amélioré avec l’introduction des A350 en remplacement des A 340 à partir de 2015.
« Le fait d’adhérer à l’alliance Oneworld n’interdit pas de signer des accords commerciaux avec des compagnies membres des deux autres alliances », précise-t-il.
L’exemple le plus frappant de cette libéralité est le code share passé avec Aeroflot, membre de Skyteam, sur Moscou alors que S7, l’autre compagnie russe adhère à Oneworld. « Avec S7, nous n’opérons pas du même aéroport », explique Allister Paterson.
L’autre événement qui pourrait aider à remonter la performance économique de Finnair, c’est son adhésion future à la joint venture passée entre British Airways, Iberia et American Airlines sur l’axe transatlantique avec partage des revenus, chacune des compagnies gardant pour elle ses propres coûts.
La concrétisation de l’accord devrait intervenir dans le courant de l’été si les travaux d’interconnectivité des systèmes informatiques le permettent.
« L’avantage le plus évident tient dans le fait que la joint venture nous permet de définir une politique tarifaire commune. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre d’un simple code share. Nous en attendons un apport significatif de nouvelle clientèle », insiste le patron commercial.
En attendant, Finnair poursuit aussi l’amélioration de son offre produit. L’ensemble de sa flotte long courrier n’est pas encore équipée de fauteuils « lie flat » en classe Business.
Allister Paterson annonce que ce sera fait début 2014. Puis le confort des passagers de la classe Economie sera lui aussi amélioré avec l’introduction des A350 en remplacement des A 340 à partir de 2015.