Dans quelques jours, l'assemblée générale du groupe Air Austral examinera les résultats de l'exercice 2013/14.
Si la filiale Austral Voyages finira dans le vert, de même que la compagnie Air Austral qui aligne un bénéfice net de 4,7 millions d'euros, il n'en est pas de même pour Ewa Air, la filiale comorienne en phase de décollage.
Une activité basée à Dzaoudzi pour désenclaver cette région des Comores avec des vols courts courriers, Marie-Joseph Malé, le CEO d'Air Austral y songeait comme un relais de croissance depuis son arrivée à la tête de la compagnie en 2012.
Il est vrai qu'Air Austral est un opérateur historique sur les lignes Réunion/Mayotte et, "avant que la concurrence n'arrive, il fallait être les premiers à installer un réseau régional au départ de Dzaoudzi".
Dans le business plan, il était prévu qu'Air Austral apporte son savoir-faire d'opérateur aérien ainsi qu' un ATR 72, tandis que des investisseurs maorés, Ylang Invest et la CCI de Mayotte, organisaient les fonds financiers avec un capital de départ de 4,2 millions d'euros.
Aujourd'hui, Air Austral est l'actionnaire majoritaire d'Ewa Air avec 52,5% des parts.
Après la première liaison ouverte vers Nosy Be à Madagascar en octobre dernier, le réseau de six destinations prévu dans le business plan est désormais actif, la dernière ouverture en date étant celle de Pemba pour desservir cette région du Mozambique riche en ressources gazières.
Si la filiale Austral Voyages finira dans le vert, de même que la compagnie Air Austral qui aligne un bénéfice net de 4,7 millions d'euros, il n'en est pas de même pour Ewa Air, la filiale comorienne en phase de décollage.
Une activité basée à Dzaoudzi pour désenclaver cette région des Comores avec des vols courts courriers, Marie-Joseph Malé, le CEO d'Air Austral y songeait comme un relais de croissance depuis son arrivée à la tête de la compagnie en 2012.
Il est vrai qu'Air Austral est un opérateur historique sur les lignes Réunion/Mayotte et, "avant que la concurrence n'arrive, il fallait être les premiers à installer un réseau régional au départ de Dzaoudzi".
Dans le business plan, il était prévu qu'Air Austral apporte son savoir-faire d'opérateur aérien ainsi qu' un ATR 72, tandis que des investisseurs maorés, Ylang Invest et la CCI de Mayotte, organisaient les fonds financiers avec un capital de départ de 4,2 millions d'euros.
Aujourd'hui, Air Austral est l'actionnaire majoritaire d'Ewa Air avec 52,5% des parts.
Après la première liaison ouverte vers Nosy Be à Madagascar en octobre dernier, le réseau de six destinations prévu dans le business plan est désormais actif, la dernière ouverture en date étant celle de Pemba pour desservir cette région du Mozambique riche en ressources gazières.
Perte d'exploitation d'un million d'euros sur six mois
Les six premiers mois d'exploitation (octobre 2013 à mars 2014) ont été un peu laborieux avec l'ouverture mouvementée vers Moroni.
Le volume de petit fret prévu dans le business plan ne s'est pas non plus concrétisé à hauteur des estimations initiales et ce, faute d'installations de sécurité obligatoire pour traiter cette activité dans certains aéroports.
Résultat, une perte d'exploitation d'un million d'euros sur six mois. Pas de quoi décourager Marie-Joseph Malé qui estime que l'objectif sur le premier véritable exercice annuel complet 2014/2015 d'Ewa Air sera "de se rapprocher le plus possible de l'équilibre".
Avec six destinations couvertes par un seul ATR 72 à raison de deux rotations par semaine pour Nosy Be, Moroni, et Pemba, une rotation pour Dar es Salam, trois pour Majunga et quatre pour Anjouan, il reste peu de place pour étoffer le réseau.
"Nous réfléchissons à rajouter une troisième destination sur Madagascar mais il n'y a pas d'autres projets pour le moment" explique Jean-François Devaux, le directeur général d'Ewa Air.
Sauf à rajouter un volet fret sur Dar es Salam dont les équipements de sécurité comme ceux de Dzaoudzi, permettent ce type de transport, complémentaire à celui des passagers.
Les vols d'Ewa Air qui fonctionnent sous le même CTA qu'Air Austral sont en machine à travers les accords de code share passés avec la maison-mère.
Le volume de petit fret prévu dans le business plan ne s'est pas non plus concrétisé à hauteur des estimations initiales et ce, faute d'installations de sécurité obligatoire pour traiter cette activité dans certains aéroports.
Résultat, une perte d'exploitation d'un million d'euros sur six mois. Pas de quoi décourager Marie-Joseph Malé qui estime que l'objectif sur le premier véritable exercice annuel complet 2014/2015 d'Ewa Air sera "de se rapprocher le plus possible de l'équilibre".
Avec six destinations couvertes par un seul ATR 72 à raison de deux rotations par semaine pour Nosy Be, Moroni, et Pemba, une rotation pour Dar es Salam, trois pour Majunga et quatre pour Anjouan, il reste peu de place pour étoffer le réseau.
"Nous réfléchissons à rajouter une troisième destination sur Madagascar mais il n'y a pas d'autres projets pour le moment" explique Jean-François Devaux, le directeur général d'Ewa Air.
Sauf à rajouter un volet fret sur Dar es Salam dont les équipements de sécurité comme ceux de Dzaoudzi, permettent ce type de transport, complémentaire à celui des passagers.
Les vols d'Ewa Air qui fonctionnent sous le même CTA qu'Air Austral sont en machine à travers les accords de code share passés avec la maison-mère.