"S’il n’y a pas de grandes catastrophes dans les destinations que nous desservons, pas de mouvements sociaux ni de coups d’état, alors oui, je suis optimiste pour Corsair...” /photo dr
Lundi dernier, le patron de TUI France nous expliquait dans une interview sibylline (P. de Izaguirre : "Rétablissement de Corsair en vue, mais pas celui du "mainstream"...) que son core business était toujours fortement impacté par la situation économique et un “marché (est) de moins en moins lisible.”
Sur la question du redressement de la compagnie maison, il bottait en touche.
"S’il n’y a pas de grandes catastrophes dans les destinations que nous desservons, pas de mouvements sociaux ni de coups d’état, alors oui, je suis optimiste pour Corsair...”
Mais selon nos informations, tout n’irait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes aériens.
Sur la question du redressement de la compagnie maison, il bottait en touche.
"S’il n’y a pas de grandes catastrophes dans les destinations que nous desservons, pas de mouvements sociaux ni de coups d’état, alors oui, je suis optimiste pour Corsair...”
Mais selon nos informations, tout n’irait pas pour le mieux dans le meilleur des mondes aériens.
Perte de 60 928 987 euros pour l'exercice 2012
En effet, Corsair qui avait déjà été renflouée et fait l’objet d’un PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) débuté en avril 2010 avec 350 départs volontaires, achevé dimanche 30 septembre 2012, connaît de nouveau de sérieuses difficultés financières.
En mars dernier, l’Assemblée générale mixte des actionnaires constate que les comptes clos au 30 septembre 2012 se soldent par une perte de 60 928 987 euros.
Malgré cela, une résolution est votée conformément à l’article L 225-248 qui décide de ne pas prononcer la dissolution anticipée de la société.
Corsair est alors en pleine restructuration mais souffre sur la desserte des Caraïbes et, selon nos informations, perdrait aussi des parts de marché à La Réunion...
En mars dernier, l’Assemblée générale mixte des actionnaires constate que les comptes clos au 30 septembre 2012 se soldent par une perte de 60 928 987 euros.
Malgré cela, une résolution est votée conformément à l’article L 225-248 qui décide de ne pas prononcer la dissolution anticipée de la société.
Corsair est alors en pleine restructuration mais souffre sur la desserte des Caraïbes et, selon nos informations, perdrait aussi des parts de marché à La Réunion...
Pascal de Izaguirre dément “catégoriquement”
Ce jeudi 18 juillet 2013, des sources proches du dossier nous laissent entendre qu’il serait question de suppression (compression ?) d’emplois lors du CE extraordinaire dont la tenue (mais pas l’ordre du jour) nous a été confirmée ce mercredi par le service communication de TUI France.
Joint par Sms, Pascal de Izaguirre a fait démentir “catégoriquement” par son staff l’hypothèse d’un rapprochement avec Air Caraïbes. Dont acte.
Mais la rumeur d’un rapprochement entre les deux entreprise va grandissante dans les milieux de l'aéronautique.
Le patron de TUI France ne reconnaissait-t-il pas dans l’interview citée l’opportunité de “nouer des liens plus stratégiques et former ainsi un second pôle aérien français” et que "La consolidation est inévitable. “ ?
“Le modèle des petites compagnies aériennes indépendantes n’est pas viable sur le long terme. Regardez les grandes compagnies qui ont passé des alliances. C’est parce qu’elles y trouvent leur compte ! Alors, pourquoi les petites compagnies ne le feraient-t-elles pas aussi ?”
Affaire à suivre donc...
Joint par Sms, Pascal de Izaguirre a fait démentir “catégoriquement” par son staff l’hypothèse d’un rapprochement avec Air Caraïbes. Dont acte.
Mais la rumeur d’un rapprochement entre les deux entreprise va grandissante dans les milieux de l'aéronautique.
Le patron de TUI France ne reconnaissait-t-il pas dans l’interview citée l’opportunité de “nouer des liens plus stratégiques et former ainsi un second pôle aérien français” et que "La consolidation est inévitable. “ ?
“Le modèle des petites compagnies aériennes indépendantes n’est pas viable sur le long terme. Regardez les grandes compagnies qui ont passé des alliances. C’est parce qu’elles y trouvent leur compte ! Alors, pourquoi les petites compagnies ne le feraient-t-elles pas aussi ?”
Affaire à suivre donc...