Jusqu'à présent, très peu d'informations ont filtré à propos du projet de reprise de Transat France par TUI.
Si Bruxelles a donné son feu vert à l'opération vendredi 21 octobre 2016, les deux groupes communiquent très peu sur le sujet.
Autant en externe qu'en interne visiblement...
Nous avions écrit en juin que « les salariés des deux groupes s'inquiètent pour leur avenir » et en septembre 2016 qu'ils étaient « toujours dans le flou ».
Deux constatations qui restent d'actualité à quelques jours seulement de la clôture de la transaction (31 octobre 2016).
Et ils ne sont pas les seuls car même le cabinet d'expertise-comptable, Raisonnances, nommé par le comité d'entreprise (CE) de Transat France mardi 20 septembre 2016, n'aurait toujours pas eu accès à la documentation nécessaire à la rédaction de son rapport sur la pertinence et les conséquences économiques et sociales du projet.
Un rapport qu'il doit pourtant remettre le 29 octobre 2016.
Si Bruxelles a donné son feu vert à l'opération vendredi 21 octobre 2016, les deux groupes communiquent très peu sur le sujet.
Autant en externe qu'en interne visiblement...
Nous avions écrit en juin que « les salariés des deux groupes s'inquiètent pour leur avenir » et en septembre 2016 qu'ils étaient « toujours dans le flou ».
Deux constatations qui restent d'actualité à quelques jours seulement de la clôture de la transaction (31 octobre 2016).
Et ils ne sont pas les seuls car même le cabinet d'expertise-comptable, Raisonnances, nommé par le comité d'entreprise (CE) de Transat France mardi 20 septembre 2016, n'aurait toujours pas eu accès à la documentation nécessaire à la rédaction de son rapport sur la pertinence et les conséquences économiques et sociales du projet.
Un rapport qu'il doit pourtant remettre le 29 octobre 2016.
Audience au TGI de Créteil
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"En l'état actuel des choses, les experts que nous avons nommés comme nous avons le droit de le faire ne peuvent pas remplir leur mission.
La loi n'est donc pas respectée", constate Stéphanie Dayan, déléguée CFDT chez Transat France.
C'est pour cette raison que le comité d'entreprise (CE) de Transat France a décidé de déposer un référé.
Il sera étudié au cours d'une audience programmée au tribunal de grande instance de Créteil, dans le Val-de-Marne (94), très prochainement.
Le référé vise la direction de Transat France car c'est son CE qui en est à l'initiative et que ce sont ses experts qui rencontrent les difficultés.
Mais, selon les représentants du personnel de la filiale du groupe canadien, c'est du côté de TUI que ça bloque.
Pour le CE de TUI France, les choses se sont mieux passées. Le cabinet APEX qu'il a nommé de son côté a pu travailler et présentera son rapport vendredi 4 novembre 2016.
Contactée par TourMaG.com, la direction de TUI France assure qu'elle n'est "pas en relation avec l'expert de Transat France" et nous renvoie vers ses homologues du groupe canadien.
Nous avons tenté de joindre Patrice Caradec, président-directeur général (PDG) de Transat France, mais il n'a pas répondu à nos sollicitations.
La loi n'est donc pas respectée", constate Stéphanie Dayan, déléguée CFDT chez Transat France.
C'est pour cette raison que le comité d'entreprise (CE) de Transat France a décidé de déposer un référé.
Il sera étudié au cours d'une audience programmée au tribunal de grande instance de Créteil, dans le Val-de-Marne (94), très prochainement.
Le référé vise la direction de Transat France car c'est son CE qui en est à l'initiative et que ce sont ses experts qui rencontrent les difficultés.
Mais, selon les représentants du personnel de la filiale du groupe canadien, c'est du côté de TUI que ça bloque.
Pour le CE de TUI France, les choses se sont mieux passées. Le cabinet APEX qu'il a nommé de son côté a pu travailler et présentera son rapport vendredi 4 novembre 2016.
Contactée par TourMaG.com, la direction de TUI France assure qu'elle n'est "pas en relation avec l'expert de Transat France" et nous renvoie vers ses homologues du groupe canadien.
Nous avons tenté de joindre Patrice Caradec, président-directeur général (PDG) de Transat France, mais il n'a pas répondu à nos sollicitations.
"Il y aura certainement des journées d'action"
Un silence de plus en plus assourdissant pour le personnel de Transat France.
La pression monte petit à petit et la cocotte pourrait bien exploser très prochainement.
"Les agences de voyages du groupe comptent 118 salariés. Personne ne peut dire ce qu'ils vont devenir. Nous ne savons rien. Ni sur la stratégie, ni sur le statut de la future structure ni sur les conséquences sociales.
Si on nous cache des choses, c'est mauvais signe. Nous demandons seulement que nos experts puissent faire leur travail. Si rien ne bouge et que nous continuons à être mis de côté, nous nous mettrons certainement en grève", menace Stéphanie Dayan.
Surtout que le CE n'a aucune garantie sur l'éventuel succès de son référé. Il n'y a aucune jurisprudence en la matière.
"Nous sommes inquiets car nous considérons que le modèle de TUI en France n'a pas fonctionné, poursuit la déléguée CFDT. Depuis 2012, le groupe détruit des emplois et du chiffre d'affaires.
Nous ne voulons pas que cela nous arrive car Transat France est rentable aujourd'hui. Donc s'il faut se mobiliser pour l'éviter, nous le ferons. Il y aura certainement des journées d'action très rapidement."
La pression monte petit à petit et la cocotte pourrait bien exploser très prochainement.
"Les agences de voyages du groupe comptent 118 salariés. Personne ne peut dire ce qu'ils vont devenir. Nous ne savons rien. Ni sur la stratégie, ni sur le statut de la future structure ni sur les conséquences sociales.
Si on nous cache des choses, c'est mauvais signe. Nous demandons seulement que nos experts puissent faire leur travail. Si rien ne bouge et que nous continuons à être mis de côté, nous nous mettrons certainement en grève", menace Stéphanie Dayan.
Surtout que le CE n'a aucune garantie sur l'éventuel succès de son référé. Il n'y a aucune jurisprudence en la matière.
"Nous sommes inquiets car nous considérons que le modèle de TUI en France n'a pas fonctionné, poursuit la déléguée CFDT. Depuis 2012, le groupe détruit des emplois et du chiffre d'affaires.
Nous ne voulons pas que cela nous arrive car Transat France est rentable aujourd'hui. Donc s'il faut se mobiliser pour l'éviter, nous le ferons. Il y aura certainement des journées d'action très rapidement."