Les membres fondateurs du label "Club de vacances qualité garantie", réunis à Paris le 17 octobre 2017 - © P.G.
D'après Nicolas Delord, P-DG de Thomas Cook France, il s'agit "d'une démarche collective entre compétiteurs".
Après des mois de travaux, quatre des principaux tour-opérateurs du marché français ont officialisé, mardi 17 octobre 2017 à Paris, la création de la certification : "Club de vacances qualité garantie".
"C'est un engagement fort que nous prenons pour affirmer le principe du club comme un vrai modèle de vacances qualitatif", indique Jean-Pierre Nadir, fondateur d'Easyvoyage, et nouveau porte-parole du projet.
A l'initiative de FRAM, Boomerang Voyages, Thomas Cook France et TUI France (201 clubs et 1 million de clients par an à eux 4), soutenus par Easyvoyage, le Seto et Orchestra, le label, qui sera effectif dès l'été 2018, veut mieux encadrer le concept de club, en rationaliser la production, mais aussi le rendre plus lisible pour le consommateur.
Après des mois de travaux, quatre des principaux tour-opérateurs du marché français ont officialisé, mardi 17 octobre 2017 à Paris, la création de la certification : "Club de vacances qualité garantie".
"C'est un engagement fort que nous prenons pour affirmer le principe du club comme un vrai modèle de vacances qualitatif", indique Jean-Pierre Nadir, fondateur d'Easyvoyage, et nouveau porte-parole du projet.
A l'initiative de FRAM, Boomerang Voyages, Thomas Cook France et TUI France (201 clubs et 1 million de clients par an à eux 4), soutenus par Easyvoyage, le Seto et Orchestra, le label, qui sera effectif dès l'été 2018, veut mieux encadrer le concept de club, en rationaliser la production, mais aussi le rendre plus lisible pour le consommateur.
Une charte en 20 points
Si l'idée remonte à il y a 18 mois, elle se concrétise aujourd'hui sous la forme d'une association, dont les statuts ont été signés le 17 juillet dernier.
Folco Aloisi (FRAM), Olivier Kervella (NG Travel), Nicolas Delord (Thomas Cook), Pascal de Izaguirre (TUI France) mais également René-Marc Chikli (Seto), Jean-Pierre Nadir (Easyvoyage) et Christian Sabbagh (Orchestra) en sont les membres fondateurs.
Pour le premier exercice, qui se clôturera le 31 décembre 2018, Hugues Delfine, consultant spécialisé dans le tour-operating et les clubs de vacances, prendra la présidence de l'association.
"Tout le monde ne peut pas s'auto-baptiser club", estime Pascal de Izaguirre. "Sur les 4 000 produits clubs proposés en France, seuls 10% peuvent prétendre au label. Et nous acceptons naturellement que certains de nos clubs ne soient pas labellisés", précise-t-il.
Pour obtenir le sésame, l'association a imaginé une charte réunissant 20 critères à remplir. Ces derniers se classent en 3 familles.
Les critères sur les fournisseurs et les prestations hôtelières d'abord, dans lesquels on apprend que seuls les clubs déployant leur concept sur "10 unités minimum" et "sur un engagement de 50 chambres minimum", pourront être éligibles au label. Des équipes francophones, un accès au wi-fi gratuit ou des infrastructures pour enfants font également partie des critères indispensables.
Viennent ensuite des critères liés à la représentation et l'animation, puis des critères concernant les services propres au tour-opérateur, basés sur la charte du Seto.
Les audits et le processus de labellisation ont été confiés à un tandem composé de Vitalis Consulting, un cabinet de conseil spécialisé dans l'amélioration de l'expérience client, et d'Easyvoyage, dont la grille à 140 critères sera utilisée pour juger de la qualité des clubs vacances proposés sur le marché français.
Folco Aloisi (FRAM), Olivier Kervella (NG Travel), Nicolas Delord (Thomas Cook), Pascal de Izaguirre (TUI France) mais également René-Marc Chikli (Seto), Jean-Pierre Nadir (Easyvoyage) et Christian Sabbagh (Orchestra) en sont les membres fondateurs.
Pour le premier exercice, qui se clôturera le 31 décembre 2018, Hugues Delfine, consultant spécialisé dans le tour-operating et les clubs de vacances, prendra la présidence de l'association.
"Tout le monde ne peut pas s'auto-baptiser club", estime Pascal de Izaguirre. "Sur les 4 000 produits clubs proposés en France, seuls 10% peuvent prétendre au label. Et nous acceptons naturellement que certains de nos clubs ne soient pas labellisés", précise-t-il.
Pour obtenir le sésame, l'association a imaginé une charte réunissant 20 critères à remplir. Ces derniers se classent en 3 familles.
Les critères sur les fournisseurs et les prestations hôtelières d'abord, dans lesquels on apprend que seuls les clubs déployant leur concept sur "10 unités minimum" et "sur un engagement de 50 chambres minimum", pourront être éligibles au label. Des équipes francophones, un accès au wi-fi gratuit ou des infrastructures pour enfants font également partie des critères indispensables.
Viennent ensuite des critères liés à la représentation et l'animation, puis des critères concernant les services propres au tour-opérateur, basés sur la charte du Seto.
Les audits et le processus de labellisation ont été confiés à un tandem composé de Vitalis Consulting, un cabinet de conseil spécialisé dans l'amélioration de l'expérience client, et d'Easyvoyage, dont la grille à 140 critères sera utilisée pour juger de la qualité des clubs vacances proposés sur le marché français.
Le Club Med et les consommateurs absents
"Aujourd'hui, le marché ne propose pas de définition claire du concept de club, né dans la roue de Club Med", poursuit Jean-Pierre Nadir.
Le Club Med qui, comme prévu, n'a pas souhaité intégrer l'association des voyagistes. "Club Med considère que le concept et la norme club, c'est lui", indique le fondateur d'Easyvoyage. Avant d'ajouter : "mais ils sont évidemment les bienvenus".
Autre absent pour le lancement du projet : les associations de consommateurs. "Pourquoi pas par la suite", indique Hugues Delfine, qui précise que les critères de labellisation ne sont pas figés.
"Tous les acteurs du tourisme qui ne sont pas présents sont maintenant les bienvenus. On espère créer une émulation positive et tirer le marché vers le haut".
Le Club Med qui, comme prévu, n'a pas souhaité intégrer l'association des voyagistes. "Club Med considère que le concept et la norme club, c'est lui", indique le fondateur d'Easyvoyage. Avant d'ajouter : "mais ils sont évidemment les bienvenus".
Autre absent pour le lancement du projet : les associations de consommateurs. "Pourquoi pas par la suite", indique Hugues Delfine, qui précise que les critères de labellisation ne sont pas figés.
"Tous les acteurs du tourisme qui ne sont pas présents sont maintenant les bienvenus. On espère créer une émulation positive et tirer le marché vers le haut".
Un marché encore prometteur
"Depuis plusieurs années, les tour-opérateurs connaissent une véritable embellie sur ce segment qui représente aujourd'hui une part fortement majoritaire des ventes de forfaits des TO", explique la jeune association dans un communiqué.
Ainsi, chez Marmara, les clubs représentent 67% des ventes. Le même chiffre atteint 61% chez Lookéa, 73% chez Boomerang Voyages, plus de 50% chez Jet tours et 60% chez FRAM.
"C'est le marché qui se développe le plus dans le tour-operating actuellement", argue Jean-Pierre Nadir, évoquant le chiffre de 2,5 millions de Français passant leurs vacances en club chaque année.
"La prochaine étape pour nous", poursuit-il, "va être d'ouvrir le label au B2C, de faire rayonner le label auprès du grand public, d'ici juin 2018".
"Cela sera l'aboutissement d'une vraie démarche, pas d'un club de copains", ajoute René-Marc Chikli, confiant. "Vous allez voir l'ampleur que cela va prendre".
Ainsi, chez Marmara, les clubs représentent 67% des ventes. Le même chiffre atteint 61% chez Lookéa, 73% chez Boomerang Voyages, plus de 50% chez Jet tours et 60% chez FRAM.
"C'est le marché qui se développe le plus dans le tour-operating actuellement", argue Jean-Pierre Nadir, évoquant le chiffre de 2,5 millions de Français passant leurs vacances en club chaque année.
"La prochaine étape pour nous", poursuit-il, "va être d'ouvrir le label au B2C, de faire rayonner le label auprès du grand public, d'ici juin 2018".
"Cela sera l'aboutissement d'une vraie démarche, pas d'un club de copains", ajoute René-Marc Chikli, confiant. "Vous allez voir l'ampleur que cela va prendre".