Le ton monte chez FRAM entre la direction et les représentants du personnel.
Selon nos informations, l'intersyndicale CGT, FO et CFDT de FRAM SAS appelle les salariés des agences de voyages, des sièges de Cornebarieu et Toulouse et de tous ceux des services "nomades" à faire grève jeudi 24 novembre 2016.
Les employés du groupe qui suivent cet appel cesseront le travail de 14h à 16h30.
"Nous disons NON à une perte de salaire ! Nous refusons de laisser nos derniers maigres avantages !", martèlent les syndicats dans un tract que nous avons pu consulter.
Il a été diffusé, par mail, à l'ensemble du personnel de l'entreprise vendredi 19 et samedi 20 novembre 2016.
Ils dénoncent "la perte conséquente" de pouvoir d'achat, "le nivellement par le bas", la "précarisation des emplois" et le "dialogue social rompu" avec la direction de FRAM.
Ils jugent que les décisions sont prises de manière "unilatérale" et regrettent le "passage en force" sur la dénonciation des accords d'entreprise.
La direction a, en effet, annoncé en juillet 2016, la suppression des tickets restaurant, des jours de carence maladie, des plans d'épargne salariale PEE/PERCO et des œuvres sociales.
Selon nos informations, l'intersyndicale CGT, FO et CFDT de FRAM SAS appelle les salariés des agences de voyages, des sièges de Cornebarieu et Toulouse et de tous ceux des services "nomades" à faire grève jeudi 24 novembre 2016.
Les employés du groupe qui suivent cet appel cesseront le travail de 14h à 16h30.
"Nous disons NON à une perte de salaire ! Nous refusons de laisser nos derniers maigres avantages !", martèlent les syndicats dans un tract que nous avons pu consulter.
Il a été diffusé, par mail, à l'ensemble du personnel de l'entreprise vendredi 19 et samedi 20 novembre 2016.
Ils dénoncent "la perte conséquente" de pouvoir d'achat, "le nivellement par le bas", la "précarisation des emplois" et le "dialogue social rompu" avec la direction de FRAM.
Ils jugent que les décisions sont prises de manière "unilatérale" et regrettent le "passage en force" sur la dénonciation des accords d'entreprise.
La direction a, en effet, annoncé en juillet 2016, la suppression des tickets restaurant, des jours de carence maladie, des plans d'épargne salariale PEE/PERCO et des œuvres sociales.
Bluff ou véritable appel ?
D'après le document de l'intersyndicale, elle s’apprête également à s'attaquer aux 35 heures et à la mutuelle.
Les représentants du personnel déplorent, par ailleurs, le remplacement des salariés sortants par "des salariés peu expérimentés, malléables et peu payés."
Ils entendent également dénoncer des "incitations aux départs volontaires", la "déloyauté des négociations et des relations avec les IRP et les syndicats" et "l'inversion des rôles de responsabilité lorsque la direction dit aux IRP "qu'ils n'ont qu'à prendre leur place...""
D'après les précisions que nous avons pu obtenir, certains représentants syndicaux de FRAM SAS conditionneraient le maintien de cet appel à la réponse de la direction à une demande de réunion en début de semaine.
Du côté de la direction de FRAM, on dénonce une tentative d'intimidation de la part des syndicats pour faire pression dans le cadre des négociations annuelles obligatoires qui se déroulent actuellement.
Avec cet appel à la grève, les représentants du personnel chercheraient à entamer un bras de fer et faire paniquer les dirigeants de l'entreprise.
Syndicats et direction doivent se réunir à ce sujet les mardis 22 et 22 novembre 2016.
Il est certain qu'une grève chez FRAM pourrait échauder les distributeurs qui sont actuellement au cœur de la stratégie de reconquête de la nouvelle direction.
Les représentants du personnel déplorent, par ailleurs, le remplacement des salariés sortants par "des salariés peu expérimentés, malléables et peu payés."
Ils entendent également dénoncer des "incitations aux départs volontaires", la "déloyauté des négociations et des relations avec les IRP et les syndicats" et "l'inversion des rôles de responsabilité lorsque la direction dit aux IRP "qu'ils n'ont qu'à prendre leur place...""
D'après les précisions que nous avons pu obtenir, certains représentants syndicaux de FRAM SAS conditionneraient le maintien de cet appel à la réponse de la direction à une demande de réunion en début de semaine.
Du côté de la direction de FRAM, on dénonce une tentative d'intimidation de la part des syndicats pour faire pression dans le cadre des négociations annuelles obligatoires qui se déroulent actuellement.
Avec cet appel à la grève, les représentants du personnel chercheraient à entamer un bras de fer et faire paniquer les dirigeants de l'entreprise.
Syndicats et direction doivent se réunir à ce sujet les mardis 22 et 22 novembre 2016.
Il est certain qu'une grève chez FRAM pourrait échauder les distributeurs qui sont actuellement au cœur de la stratégie de reconquête de la nouvelle direction.