Si tous les secteur du e-commerce sont sous surveillance, la DGCCRF a constaté que c'est dans le tourisme que ces pratiques sont le plus courantes.
70 % des internautes préparant leurs vacances en ligne, lisent les avis déposés par d'autres e-touristes. C'est dire l'influence des commentaires en ligne.
Plusieurs études montrent l'impact de ces contributions sur la décision d'achat.
Comment ne pas être tenté lorsqu'on est un professionnel de se faire passer pour un internaute lambda et de mettre un commentaire favorable !
Une petite pub déguisée, ni vu ni connu du genre : "Je recommande cet établissement à tous les amateurs de farniente... et en plus on y mange très bien !".
Ajoutez-y une ou deux fautes d'orthographe, un petit pseudo sympa et le tour est joué. C'est de bonne guerre me diriez-vous, et un petit compliment n'a jamais fait de mal à personne.
D'autres n'hésitent pas à franchir l'étape suivante : dénigrer un concurrent en se faisant passer pour un client mécontent ! Deux clics et validé... Comment vérifier ?
Enfin, certaines sociétés, font carrément appel à des professionnels. Qu'on se le dise : le faux commentaire se monnaie sur le web et des entreprises se sont spécialisées sur le créneau.
Oui, mais voila, ces trois pratiques sont purement et simplement illégales, prévient la DGCCRF. Et le retour de bâton peut-être sacrément salé.
En effet, il s'agit là d'un délit qui peut-être puni d'une amende maximale de 37500 € et d’un emprisonnement de deux ans au plus.
De quoi réfléchir avant de se lancer...
Plusieurs études montrent l'impact de ces contributions sur la décision d'achat.
Comment ne pas être tenté lorsqu'on est un professionnel de se faire passer pour un internaute lambda et de mettre un commentaire favorable !
Une petite pub déguisée, ni vu ni connu du genre : "Je recommande cet établissement à tous les amateurs de farniente... et en plus on y mange très bien !".
Ajoutez-y une ou deux fautes d'orthographe, un petit pseudo sympa et le tour est joué. C'est de bonne guerre me diriez-vous, et un petit compliment n'a jamais fait de mal à personne.
D'autres n'hésitent pas à franchir l'étape suivante : dénigrer un concurrent en se faisant passer pour un client mécontent ! Deux clics et validé... Comment vérifier ?
Enfin, certaines sociétés, font carrément appel à des professionnels. Qu'on se le dise : le faux commentaire se monnaie sur le web et des entreprises se sont spécialisées sur le créneau.
Oui, mais voila, ces trois pratiques sont purement et simplement illégales, prévient la DGCCRF. Et le retour de bâton peut-être sacrément salé.
En effet, il s'agit là d'un délit qui peut-être puni d'une amende maximale de 37500 € et d’un emprisonnement de deux ans au plus.
De quoi réfléchir avant de se lancer...
Des pratiques très courantes dans le tourisme
Ces pratiques commerciales trompeuses sont évoquées dans l’article 121-1 du Code de la consommation.
Depuis quelques mois, la DGCCRF a engagé une lutte, à la demande de F. Lefebvre, le secrétaire d'Etat, à la consommation et au tourisme.
"Nous connaissions ces pratiques, mais le retour de nos cybers-enquêteurs nous a fait prendre conscience de l'ampleur du phénomène"., souligne Marie Taillard, chargée de communication à la DGCCRF
Et sur le sujet, on ne lésine pas : "Les enquêtes sont encore en cours. La plus grande fermeté a été demandée.
Dès que nous découvrons une infraction nous dressons un procès verbal et nous transmettons à la justice". Si tous les secteurs du e-commerce sont sous surveillance, Marie Taillard reconnait que c'est dans le tourisme que ces pratiques sont le plus courantes.
Seule solution, avancer à visage découvert : un professionnel a parfaitement le droit de faire la publicité de ses produits.
Reste à convaincre les modérateurs des sites web du bien fondé de ces commentaires, et ça c'est pas gagné !
Depuis quelques mois, la DGCCRF a engagé une lutte, à la demande de F. Lefebvre, le secrétaire d'Etat, à la consommation et au tourisme.
"Nous connaissions ces pratiques, mais le retour de nos cybers-enquêteurs nous a fait prendre conscience de l'ampleur du phénomène"., souligne Marie Taillard, chargée de communication à la DGCCRF
Et sur le sujet, on ne lésine pas : "Les enquêtes sont encore en cours. La plus grande fermeté a été demandée.
Dès que nous découvrons une infraction nous dressons un procès verbal et nous transmettons à la justice". Si tous les secteurs du e-commerce sont sous surveillance, Marie Taillard reconnait que c'est dans le tourisme que ces pratiques sont le plus courantes.
Seule solution, avancer à visage découvert : un professionnel a parfaitement le droit de faire la publicité de ses produits.
Reste à convaincre les modérateurs des sites web du bien fondé de ces commentaires, et ça c'est pas gagné !