Air Berlin pose ses derniers avions avant la fin de ses opérations, prévues pour le 27 octobre © DR Air Berlin
Deux mois après l'annonce de son dépôt de bilan, Air Berlin commence à poser ses derniers avions.
Lundi 16 octobre 2017, la compagnie allemande a effectué son dernier vol long-courrier à Düsseldorf, et clôturera la totalité de ses opérations moyen-courrier d'ici la fin du mois.
A partir du vendredi 27 octobre 2017, les vols sous code IATA "AB" n'existeront plus, et les bureaux berlinois fermeront définitivement leurs portes.
Lundi 16 octobre 2017, la compagnie allemande a effectué son dernier vol long-courrier à Düsseldorf, et clôturera la totalité de ses opérations moyen-courrier d'ici la fin du mois.
A partir du vendredi 27 octobre 2017, les vols sous code IATA "AB" n'existeront plus, et les bureaux berlinois fermeront définitivement leurs portes.
Les agences laissées sans garanties
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"Encore une fois, une compagnie IATA laisse les agences de voyage lésées", déplore Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du voyage.
"Cela pose pour les agences, une fois de plus, de graves problèmes de billets vendus qui ne seront pas assurés. Il y a toujours un manque total de garantie", ajoute-t-il.
"Si seulement cela pouvait faire bouger les lignes et servir d'exemple", poursuit le président du syndicat des agents de voyages, évoquant des exemples de liquidation judiciaire flouant agences et passagers ces dernières années, citant notamment Air Bourbon.
En faillite, Air Berlin vient également, mercredi 18 octobre 2017, d'officialiser son retrait de l'alliance Oneworld.
Dans un communiqué, l'alliance aérienne précise que le retrait d'Air Berlin et de ses compagnies filiales, lui fera perdre douze destinations.
"La moitié d'entre elles sont des villes régionales en Autriche et en Allemagne, et les autres des lieux de vacances en Europe du sud", est-il précisé.
"Cela pose pour les agences, une fois de plus, de graves problèmes de billets vendus qui ne seront pas assurés. Il y a toujours un manque total de garantie", ajoute-t-il.
"Si seulement cela pouvait faire bouger les lignes et servir d'exemple", poursuit le président du syndicat des agents de voyages, évoquant des exemples de liquidation judiciaire flouant agences et passagers ces dernières années, citant notamment Air Bourbon.
En faillite, Air Berlin vient également, mercredi 18 octobre 2017, d'officialiser son retrait de l'alliance Oneworld.
Dans un communiqué, l'alliance aérienne précise que le retrait d'Air Berlin et de ses compagnies filiales, lui fera perdre douze destinations.
"La moitié d'entre elles sont des villes régionales en Autriche et en Allemagne, et les autres des lieux de vacances en Europe du sud", est-il précisé.
Lufthansa et Easyjet
Lufthansa sort de son côté grand gagnant de la faillite de son ancien concurrent et avait annoncé, jeudi 12 octobre, la signature d'un accord prévoyant la reprise de LGW et Niki, deux filiales d'Air Berlin, 3 000 salariés, ainsi que de 81 avions sur les 144 que possédait son rival.
Coût total de l'opération : 210 millions d'euros.
La reprise des 81 appareils servira par ailleurs à doubler la flotte de sa filiale à bas coûts, Eurowings.
Lufthansa s'emparera en outre des terminaux qu'occupaient Air Berlin dans les deux aéroports berlinois de Tegel et de Schnönefeld. "C'est une grande étape dans l'histoire" de la compagnie, s'est félicité Carsten Spohr, P-DG de Lufthansa, à l'annonce de la reprise.
L'autre repreneur d'Air Berlin, easyJet, a fait savoir de son côté que les négociations continuaient, les Britanniques visant l'obtention de 25 Airbus A320 et de créneaux de vols sur Berlin Tegel.
Lufthansa et easyJet qui ont par ailleurs, cette semaine, déposé chacun un dossier pour la reprise d'Alitalia, la compagnie nationale italienne placée sous tutelle.
Coût total de l'opération : 210 millions d'euros.
La reprise des 81 appareils servira par ailleurs à doubler la flotte de sa filiale à bas coûts, Eurowings.
Lufthansa s'emparera en outre des terminaux qu'occupaient Air Berlin dans les deux aéroports berlinois de Tegel et de Schnönefeld. "C'est une grande étape dans l'histoire" de la compagnie, s'est félicité Carsten Spohr, P-DG de Lufthansa, à l'annonce de la reprise.
L'autre repreneur d'Air Berlin, easyJet, a fait savoir de son côté que les négociations continuaient, les Britanniques visant l'obtention de 25 Airbus A320 et de créneaux de vols sur Berlin Tegel.
Lufthansa et easyJet qui ont par ailleurs, cette semaine, déposé chacun un dossier pour la reprise d'Alitalia, la compagnie nationale italienne placée sous tutelle.
Un dernier tour d'honneur festif
Ce lundi 16 octobre 2017, l'Airbus A3320-200 opérant la liaison entre Miami et Düsseldorf, a clôturé les activités long-courriers d'Air Berlin.
Pour l'occasion, la compagnie a mis en place une manœuvre à basse altitude au-dessus de la piste d'atterrissage. D'après un porte-parole d'Air Berlin, cette manœuvre, réservée d'ordinaire aux cas d'urgence, était prévue et coordonnée avec le contrôle aérien de l'aéroport de Düsseldorf.
Néanmoins, les autorités aéronautiques allemandes (LBA - Luftfahrt Bundesamt) ont ouvert une enquête pour savoir si les vies des quelque 220 passagers à bord avaient été mises en danger.
Pour l'occasion, la compagnie a mis en place une manœuvre à basse altitude au-dessus de la piste d'atterrissage. D'après un porte-parole d'Air Berlin, cette manœuvre, réservée d'ordinaire aux cas d'urgence, était prévue et coordonnée avec le contrôle aérien de l'aéroport de Düsseldorf.
Néanmoins, les autorités aéronautiques allemandes (LBA - Luftfahrt Bundesamt) ont ouvert une enquête pour savoir si les vies des quelque 220 passagers à bord avaient été mises en danger.