Certains passagers ont eu bien du mal à trouver le comptoir d'enregistrement d'une compagnie appelée La Compagnie… Malgré tout, le directeur ne regrette pas ce choix, qui fait référence à la French Touch - DR
L'expérience ne préserve pas toujours des erreurs.
Il paraît même qu'elle est une lanterne qui n'éclaire que le chemin déjà parcouru...
Frantz Yvelin, le fondateur de la Compagnie, vient de l'apprendre à ses dépens.
Sa connaissance du secteur de l'aérien, acquise grâce à la création de l'Avion en 2007, ne lui a pas permis d'empêcher les retards et les impondérables, inévitables lors d'un lancement de ligne.
"J'avoue que nous n'avons pas été forcément très bons et j'en fais amende honorable.
Mais le lancement d'une compagnie aérienne implique de nombreux prestataires externes. Il est parfois difficile de tout contrôler comme on le voudrait".
Annoncé pour le 11 juillet 2014, son vol inaugural a finalement eu lieu le 21 juillet, l'obligeant à annuler trois rotations.
Si tous les passagers ont été reprotégés, notamment sur Air France, Frantz Yvelin concède aussi quelques couacs dans la communication.
D'autant que le nom de baptême de ce nouvel opérateur a provoqué quelques situations cocasses dans les aéroports.
Certains passagers ont eu bien du mal à trouver le comptoir d'enregistrement d'une compagnie appelée La Compagnie…
Malgré tout, le directeur ne regrette pas ce choix, qui fait référence à la French Touch.
Il paraît même qu'elle est une lanterne qui n'éclaire que le chemin déjà parcouru...
Frantz Yvelin, le fondateur de la Compagnie, vient de l'apprendre à ses dépens.
Sa connaissance du secteur de l'aérien, acquise grâce à la création de l'Avion en 2007, ne lui a pas permis d'empêcher les retards et les impondérables, inévitables lors d'un lancement de ligne.
"J'avoue que nous n'avons pas été forcément très bons et j'en fais amende honorable.
Mais le lancement d'une compagnie aérienne implique de nombreux prestataires externes. Il est parfois difficile de tout contrôler comme on le voudrait".
Annoncé pour le 11 juillet 2014, son vol inaugural a finalement eu lieu le 21 juillet, l'obligeant à annuler trois rotations.
Si tous les passagers ont été reprotégés, notamment sur Air France, Frantz Yvelin concède aussi quelques couacs dans la communication.
D'autant que le nom de baptême de ce nouvel opérateur a provoqué quelques situations cocasses dans les aéroports.
Certains passagers ont eu bien du mal à trouver le comptoir d'enregistrement d'une compagnie appelée La Compagnie…
Malgré tout, le directeur ne regrette pas ce choix, qui fait référence à la French Touch.
La demande sera au rendez-vous
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Ses premiers clients ont été attirés par la nouveauté, mais surtout par l'offre promotionnelle à 1 776 euros pour deux personnes.
Un prix qui a permis de remplir la moitié de la cabine au mois d'août.
Son taux d'occupation est retombé à 45% en septembre, même s'il reste selon son directeur toujours supérieur au business plan, qui tablait sur 35%.
Pour atteindre les 70% et la rentabilité, la Compagnie vend enfin ses billets dans les GDS, après là encore de multiples retards.
"Travelport nous avait promis un booking engine très rapide, qui a finalement demandé beaucoup plus de temps que prévu alors que nous l'attendions pour Top Résa" remarque Frantz Yvelin.
"J'estime qu'à terme ¼ de nos ventes seront réalisées via les GDS".
Il est certain que la demande sera au rendez-vous et affirme compter déjà 20% de repeaters. "Nous répondons à une demande.
Je suis persuadé qu'il y a une place à prendre sur un marché de 1,8 million de passagers entre Paris et New-York".
Pour assurer la promotion de ses vols, un seul représentant aux Etats-Unis, Claude Girard, s'occupe de séduire "une vingtaine de gros clients corporate".
Un prix qui a permis de remplir la moitié de la cabine au mois d'août.
Son taux d'occupation est retombé à 45% en septembre, même s'il reste selon son directeur toujours supérieur au business plan, qui tablait sur 35%.
Pour atteindre les 70% et la rentabilité, la Compagnie vend enfin ses billets dans les GDS, après là encore de multiples retards.
"Travelport nous avait promis un booking engine très rapide, qui a finalement demandé beaucoup plus de temps que prévu alors que nous l'attendions pour Top Résa" remarque Frantz Yvelin.
"J'estime qu'à terme ¼ de nos ventes seront réalisées via les GDS".
Il est certain que la demande sera au rendez-vous et affirme compter déjà 20% de repeaters. "Nous répondons à une demande.
Je suis persuadé qu'il y a une place à prendre sur un marché de 1,8 million de passagers entre Paris et New-York".
Pour assurer la promotion de ses vols, un seul représentant aux Etats-Unis, Claude Girard, s'occupe de séduire "une vingtaine de gros clients corporate".
Un deuxième avion avant la fin de l'année
Sur le marché français, qui pèse aujourd'hui 2/3 des ventes, trois personnes s'occupent du commercial. "Notre équipe est réduite, ce qui nous permet de limiter les charges et donc de vendre à un prix très concurrentiel."
Convaincu de la pertinence de son modèle économique, Frantz Yvelin prépare déjà la réception de son second appareil (en leasing) le 2 décembre.
"Mais n'en parlez pas trop, car avec tous ces retards, je deviens superstitieux".
Il espère même avoir un 3ème avion d'ici six à douze mois pour peut-être doubler sa fréquence sur New-York, ou ouvrir de nouvelles destinations.
"Nous discutons actuellement avec nos actionnaires, car tout le monde a son mot à dire, c'est un fonctionnement très familial".
Reste à savoir si les 30 millions d'euros levés auprès de cette "grande famille" seront suffisants pour mettre en œuvre ces futurs développements.
Convaincu de la pertinence de son modèle économique, Frantz Yvelin prépare déjà la réception de son second appareil (en leasing) le 2 décembre.
"Mais n'en parlez pas trop, car avec tous ces retards, je deviens superstitieux".
Il espère même avoir un 3ème avion d'ici six à douze mois pour peut-être doubler sa fréquence sur New-York, ou ouvrir de nouvelles destinations.
"Nous discutons actuellement avec nos actionnaires, car tout le monde a son mot à dire, c'est un fonctionnement très familial".
Reste à savoir si les 30 millions d'euros levés auprès de cette "grande famille" seront suffisants pour mettre en œuvre ces futurs développements.