En 2023, 84% des acteurs de l'industrie interrogés à travers le monde déclarent avoir retrouvé intégralement ou en grande partie les niveaux de déplacements de 2019, selon le dernier sondage GBTA. - @depositphotos/ barselona_dreams
Selon le dernier sondage sur les perspectives des voyages d'affaires publié le 30 octobre dernier, par la Global Business Travel Association (GBTA), l’association professionnelle de l'industrie mondiale du voyage d'affaires, le rebond des voyages d’affaires se poursuit en 2023.
84% des acteurs de l'industrie interrogés à travers le monde déclarent avoir retrouvé, cette année, intégralement ou en grande partie les niveaux de déplacements de 2019.
En moyenne, les acteurs sondés estiment avoir récupéré à 70% le niveau de réservations internationales d’avant covid, contre 63% des estimations recueillies dans un sondage réalisé en avril dernier. De plus, 15% des acheteurs de voyages déclarent que les réservations internationales dépassent le niveau pré-COVID.
La reprise des déplacements à l’intérieur de l’Europe s’accélère et atteint 70% du niveau prépandémique, mais reste en retrait par rapport au marché américain (77%).
Les dépenses en voyages d'affaires restent stables. En moyenne, les travel managers estiment que les dépenses de voyages représentent 77% du niveau pré-COVID.
Un chiffre proche des estimations d’avril dernier (74%). Selon GBTA, cela pourrait refléter le ralentissement de la croissance des voyages d’affaires et une augmentation du prix du voyage plus faible par rapport à l’année dernière.
84% des acteurs de l'industrie interrogés à travers le monde déclarent avoir retrouvé, cette année, intégralement ou en grande partie les niveaux de déplacements de 2019.
En moyenne, les acteurs sondés estiment avoir récupéré à 70% le niveau de réservations internationales d’avant covid, contre 63% des estimations recueillies dans un sondage réalisé en avril dernier. De plus, 15% des acheteurs de voyages déclarent que les réservations internationales dépassent le niveau pré-COVID.
La reprise des déplacements à l’intérieur de l’Europe s’accélère et atteint 70% du niveau prépandémique, mais reste en retrait par rapport au marché américain (77%).
Les dépenses en voyages d'affaires restent stables. En moyenne, les travel managers estiment que les dépenses de voyages représentent 77% du niveau pré-COVID.
Un chiffre proche des estimations d’avril dernier (74%). Selon GBTA, cela pourrait refléter le ralentissement de la croissance des voyages d’affaires et une augmentation du prix du voyage plus faible par rapport à l’année dernière.
Récession, inflation, géopolitique, climat…
Il reste cependant à l’industrie du voyage d’affaires des défis et obstacles à surmonter.
Si les craintes de récession s’atténuent, les entreprises restent prudentes. Pour 25% des interrogés, il est peu probable que leur entreprise mette en place des mesures limitantes. Un tiers (32%) adopte une approche attentiste. Seules 14% d’entre elles ont pris des mesures pour limiter les déplacements professionnels.
69% des répondants sont inquiets face à des budgets qui ne suivent pas les hausses des coûts du voyage. Presque autant (63%), sont préoccupés par l’inflation et la récession, contre 44% par les événements géopolitiques.
L’embauche et la rétention de la main-d’œuvre est une difficulté pour 28% des sondés, viennent ensuite l’impact climatique (22%), la confiance et la volonté de voyager (15%) et enfin la pandémie (6%).
Les européens (54%) sont plus sensibles que les autres régions, Asie-Pacifique (23%), Amérique latine (23%) et Amérique du Nord (12%) aux préoccupations liées à l’impact climatique.
Pour les acheteurs, le coût de gestion est la principale source d’inquiétude (68%), suivie par la sécurité des voyageurs (54%).
Si les craintes de récession s’atténuent, les entreprises restent prudentes. Pour 25% des interrogés, il est peu probable que leur entreprise mette en place des mesures limitantes. Un tiers (32%) adopte une approche attentiste. Seules 14% d’entre elles ont pris des mesures pour limiter les déplacements professionnels.
69% des répondants sont inquiets face à des budgets qui ne suivent pas les hausses des coûts du voyage. Presque autant (63%), sont préoccupés par l’inflation et la récession, contre 44% par les événements géopolitiques.
L’embauche et la rétention de la main-d’œuvre est une difficulté pour 28% des sondés, viennent ensuite l’impact climatique (22%), la confiance et la volonté de voyager (15%) et enfin la pandémie (6%).
Les européens (54%) sont plus sensibles que les autres régions, Asie-Pacifique (23%), Amérique latine (23%) et Amérique du Nord (12%) aux préoccupations liées à l’impact climatique.
Pour les acheteurs, le coût de gestion est la principale source d’inquiétude (68%), suivie par la sécurité des voyageurs (54%).
2024 : s’attaquer aux technologies émergentes et à l’IA
Si le sondage permet de montrer que la technologie est une priorité pour toutes les régions, près de la moitié des personnes interrogées (46%), ressentent que les nouvelles technologies industrielles, comme la nouvelle capacité de distribution NDC, poseront les défis technologiques les plus importants au cours de l'année à venir.
38% voient dans les nouvelles technologies des contraintes budgétaires supplémentaires. L’Intégration avec les systèmes existants est un challenge pour 32% des répondants.
L’opinion sur l'impact potentiel de l’intelligence artificielle (IA) sur l’industrie au cours de l’année prochaine reste divisée. Environ un tiers (32%) est enthousiasmé par l'IA, tandis qu'un autre tiers (33%) estime qu'il est trop tôt pour prédire son impact.
Pour 34% des acheteurs, la mise en œuvre d'applications et d’outils d'IA dans leur programme de voyages d'affaires, en 2024, est perçue comme étant importante, d'autres disent qu'il s'agit d'une priorité faible ou nulle (37%).
Enfin, deux répondants sur cinq (42%) déclarent n’avoir jamais utilisé ChatGPT ou un autre outil d'IA générative pour le travail.
38% voient dans les nouvelles technologies des contraintes budgétaires supplémentaires. L’Intégration avec les systèmes existants est un challenge pour 32% des répondants.
L’opinion sur l'impact potentiel de l’intelligence artificielle (IA) sur l’industrie au cours de l’année prochaine reste divisée. Environ un tiers (32%) est enthousiasmé par l'IA, tandis qu'un autre tiers (33%) estime qu'il est trop tôt pour prédire son impact.
Pour 34% des acheteurs, la mise en œuvre d'applications et d’outils d'IA dans leur programme de voyages d'affaires, en 2024, est perçue comme étant importante, d'autres disent qu'il s'agit d'une priorité faible ou nulle (37%).
Enfin, deux répondants sur cinq (42%) déclarent n’avoir jamais utilisé ChatGPT ou un autre outil d'IA générative pour le travail.
NDC, source d’inquiétude pour 22% des sondés
Alors que le déploiement de NDC s’est accéléré ces derniers mois, 22% des acheteurs ayant participé à ce sondage voient dans NDC un risque.
« Si les intermédiaires ne prennent pas en charge NDC, ils ne peuvent pas accéder à ses tarifs. En conséquence, les employés pourraient réserver ces vols en dehors de la politique voyage. Cela peut rendre difficile leur localisation et communication avec eux en cas d'urgence », avance GBTA.
71% des acheteurs ont le sentiment qu'ils ont encore besoin d'informations et d’éducation. Si le chiffre est élevé, il est en baisse par rapport à avril (81%), précise GBTA. La moitié déclare ne pas avoir commencé à mettre en œuvre NDC.
Près de la moitié (45%) des acheteurs pensent que les compagnies aériennes poussent les réservations NDC trop rapidement. Là encore, le chiffre est en baisse par rapport à avril avec 53%.
Si 32% des acheteurs estiment que leur TMC a une bonne maîtrise du NDC, près de la moitié (46%) jugent qu’elle ne dispose pas de suffisamment d'informations sur NDC ou n'en sont pas sûrs (23%).
*865 réponses ont été reçues de toute l'Amérique du Nord, d'Europe, d'Amérique latine et d'Asie-Pacifique pour ce sondage mené du 11 au 19 octobre 2023.
« Si les intermédiaires ne prennent pas en charge NDC, ils ne peuvent pas accéder à ses tarifs. En conséquence, les employés pourraient réserver ces vols en dehors de la politique voyage. Cela peut rendre difficile leur localisation et communication avec eux en cas d'urgence », avance GBTA.
71% des acheteurs ont le sentiment qu'ils ont encore besoin d'informations et d’éducation. Si le chiffre est élevé, il est en baisse par rapport à avril (81%), précise GBTA. La moitié déclare ne pas avoir commencé à mettre en œuvre NDC.
Près de la moitié (45%) des acheteurs pensent que les compagnies aériennes poussent les réservations NDC trop rapidement. Là encore, le chiffre est en baisse par rapport à avril avec 53%.
Si 32% des acheteurs estiment que leur TMC a une bonne maîtrise du NDC, près de la moitié (46%) jugent qu’elle ne dispose pas de suffisamment d'informations sur NDC ou n'en sont pas sûrs (23%).
*865 réponses ont été reçues de toute l'Amérique du Nord, d'Europe, d'Amérique latine et d'Asie-Pacifique pour ce sondage mené du 11 au 19 octobre 2023.