La réception du Generator Barcelone - DR
Voila un nouveau produit !
À mi-chemin entre l’auberge de jeunesse et l’hôtellerie, les hôtels Generator constituent pourtant une véritable offre d’hébergement touristique pour le segment des jeunes adultes, que ce soit en individuel ou en groupe.
« Nos clients ont entre 18 et 35 ans », explique Carl Michel, le Pdg de la chaîne, ex British Airways et ex-Opodo, fier d’accueillir dans ses établissements au moins 70 nationalités différentes.
Détenue depuis 2007 par le fond de pension britannique Patron Capital, cette chaîne totalise déjà 6 hôtels pour plus de 3000 lits, et prévoit 2 ouvertures au printemps 2013, l’une à Barcelone, l’autre à Berlin, où elle dispose déjà d’un établissement.
Le concept de base est à la fois immobilier et culturel. Partout en Europe, la crise a libéré de nombreux bâtiments industriels ou d’affaires.
La plupart sont anciens, voire très typés architecturalement, mais certains sont bougrement bien situés, en centre-ville ou près des quartiers les plus actifs des grandes capitales européennes.
Pourquoi ne pas les rénover, et faire ainsi une sorte de recyclage urbain, pour les transformer en hôtels. L’opération est d’autant plus intéressante si l’on développe un produit hôtelier simple.
À mi-chemin entre l’auberge de jeunesse et l’hôtellerie, les hôtels Generator constituent pourtant une véritable offre d’hébergement touristique pour le segment des jeunes adultes, que ce soit en individuel ou en groupe.
« Nos clients ont entre 18 et 35 ans », explique Carl Michel, le Pdg de la chaîne, ex British Airways et ex-Opodo, fier d’accueillir dans ses établissements au moins 70 nationalités différentes.
Détenue depuis 2007 par le fond de pension britannique Patron Capital, cette chaîne totalise déjà 6 hôtels pour plus de 3000 lits, et prévoit 2 ouvertures au printemps 2013, l’une à Barcelone, l’autre à Berlin, où elle dispose déjà d’un établissement.
Le concept de base est à la fois immobilier et culturel. Partout en Europe, la crise a libéré de nombreux bâtiments industriels ou d’affaires.
La plupart sont anciens, voire très typés architecturalement, mais certains sont bougrement bien situés, en centre-ville ou près des quartiers les plus actifs des grandes capitales européennes.
Pourquoi ne pas les rénover, et faire ainsi une sorte de recyclage urbain, pour les transformer en hôtels. L’opération est d’autant plus intéressante si l’on développe un produit hôtelier simple.
Un lieu de sorties tout autant qu’un hôtel
Generator Copenhague - DR
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C’est le 2ème volet du concept.
Comme dans un hôtel, il y a une réception, un bar snack, un service et des espaces publiques adaptés à la destination, Copenhague, Dublin ou Londres.
Comme dans un hôtel également, les chambres ont toutes des toilettes et une salle de bain ; on y fait aussi le ménage, sauf le lit, attention…
Car c’est aussi une formule « auberge de jeunesse », mais en bien plus confortable évidemment. Les chambres n’ont pas de minibar, pas de télévisions et peuvent proposer 2, 4, voire 12 lits…
Pas de panique : tous les hôtels disposent de chambres plus « VIP », ou plus habituelles comme l’on voudra, que l’on peut prendre en double ou en single.
Certains ont des chambres avec jacuzzi, comme le Generator de Dublin, d’autres ont une chambre avec terrasse, comme le Generator qui va ouvrir en mars prochain à Barcelone, d’autres encore ont des chambres « références, comme le Generator de Londres, qui se trouve près d’Abbey Road, le quartier des Beattles…
Comme une auberge de jeunesse encore, tout est mis sur l’atmosphère « fun » et la convivialité entre les hôtes. D’où des décors très « à la page », des menus snack très « brunch », le Wifi en libre accès, mais aussi un vaste salon capable d’accueillir des concerts et des animations culturelles locales qui font de l’hôtel un must à fréquenter, y compris pour les autochtones.
À cela s’ajoute le service hôtelier de la réception 24H/24 et 7J/7, qui peut vous guider si vous voulez découvrir la destination…
Comme dans un hôtel, il y a une réception, un bar snack, un service et des espaces publiques adaptés à la destination, Copenhague, Dublin ou Londres.
Comme dans un hôtel également, les chambres ont toutes des toilettes et une salle de bain ; on y fait aussi le ménage, sauf le lit, attention…
Car c’est aussi une formule « auberge de jeunesse », mais en bien plus confortable évidemment. Les chambres n’ont pas de minibar, pas de télévisions et peuvent proposer 2, 4, voire 12 lits…
Pas de panique : tous les hôtels disposent de chambres plus « VIP », ou plus habituelles comme l’on voudra, que l’on peut prendre en double ou en single.
Certains ont des chambres avec jacuzzi, comme le Generator de Dublin, d’autres ont une chambre avec terrasse, comme le Generator qui va ouvrir en mars prochain à Barcelone, d’autres encore ont des chambres « références, comme le Generator de Londres, qui se trouve près d’Abbey Road, le quartier des Beattles…
Comme une auberge de jeunesse encore, tout est mis sur l’atmosphère « fun » et la convivialité entre les hôtes. D’où des décors très « à la page », des menus snack très « brunch », le Wifi en libre accès, mais aussi un vaste salon capable d’accueillir des concerts et des animations culturelles locales qui font de l’hôtel un must à fréquenter, y compris pour les autochtones.
À cela s’ajoute le service hôtelier de la réception 24H/24 et 7J/7, qui peut vous guider si vous voulez découvrir la destination…
Des prix qui commencent à partir de 8 € le lit…
De fait, on ne parle plus ici de prix à la chambre, mais par personne… et dans les temps difficiles que nous traversons, pour les jeunes en particulier, la tarification commence à partir de 8 € par personne !
Résultat, le produit est en train de trouver vite son marché. En 2012, les hôtels Generator ont enregistré 1 M de nuitées, pour un prix moyen de 20 € par personne et un taux d’occupation qui tourne autour de 80 % selon les destinations et la saison.
Si Carl Michel, le Pdg de la chaîne, ne veut pas trop s’étendre sur le RevPar, maison mère oblige sans doute, il consent cependant à confirmer une hausse de 10 % par rapport à 2011 : « Mais ces chiffres n’ont guère de signification, » rappelle-t-il toutefois, « car nous avons changé d’échelle en passant de 2 à 6 établissements. »
Et visiblement la chaîne n’a pas l’intention de s’arrêter là. D’ici 2015, Generator espère bien disposer de 10 000 lits pour 10 à 15 établissements de 700 lits en moyenne, ou 200 à 250 chambres.
Le volume idéal pour rester à taille humaine et communiquer sur une offre de « boutiquehostels » adapté aux jeunes adultes.
Parmi leur prochaine cible, Paris évidemment, mais aussi Nice : « Pour nous, la destination idéale, c’est une ville qui bougent, mais c’est aussi un aéroport international d’envergure et des liaisons ferroviaires majeures. » précise Carl Michel.
« De ce point de vue, et pour nos marchés sources les plus importants, notamment les Allemands et les Anglais, Nice est une cible potentielle. »
Et sans doute pour faire plaisir à notre ministre du tourisme, le Pdg de la chaîne ajoute en souriant : « En ne dépensant pas trop chez nous, nos clients peuvent dépenser plus dans la destination qu’ils ont choisie. »
Résultat, le produit est en train de trouver vite son marché. En 2012, les hôtels Generator ont enregistré 1 M de nuitées, pour un prix moyen de 20 € par personne et un taux d’occupation qui tourne autour de 80 % selon les destinations et la saison.
Si Carl Michel, le Pdg de la chaîne, ne veut pas trop s’étendre sur le RevPar, maison mère oblige sans doute, il consent cependant à confirmer une hausse de 10 % par rapport à 2011 : « Mais ces chiffres n’ont guère de signification, » rappelle-t-il toutefois, « car nous avons changé d’échelle en passant de 2 à 6 établissements. »
Et visiblement la chaîne n’a pas l’intention de s’arrêter là. D’ici 2015, Generator espère bien disposer de 10 000 lits pour 10 à 15 établissements de 700 lits en moyenne, ou 200 à 250 chambres.
Le volume idéal pour rester à taille humaine et communiquer sur une offre de « boutiquehostels » adapté aux jeunes adultes.
Parmi leur prochaine cible, Paris évidemment, mais aussi Nice : « Pour nous, la destination idéale, c’est une ville qui bougent, mais c’est aussi un aéroport international d’envergure et des liaisons ferroviaires majeures. » précise Carl Michel.
« De ce point de vue, et pour nos marchés sources les plus importants, notamment les Allemands et les Anglais, Nice est une cible potentielle. »
Et sans doute pour faire plaisir à notre ministre du tourisme, le Pdg de la chaîne ajoute en souriant : « En ne dépensant pas trop chez nous, nos clients peuvent dépenser plus dans la destination qu’ils ont choisie. »