"New York a été dévasté par l’ouragan. Le métro est complètement inondé et personne ne sait quand il fonctionnera parfaitement. La moitié de la ville est sans électricité.
Les premiers bus ont commencé à fonctionner à 14h mardi, mais ils sont encore très peu à circuler dans la ville.
Les aéroports ne fonctionnent pas car les employés ne peuvent pas se rendre au travail faute de transport publics.
L’aéroport de La Guardia est sous l’eau, ceux de Newark et JFK vont commencer à fonctionner mercredi matin, à partir de 7h (heure locale), mais accepteront uniquement des vols qui rentrent au pays.
Ce n’est pas certain que des milliers de passagers coincés à New York puissent partir.
J’ai un groupe prévu ce mercredi sur un vol Delta à destination de la France. A mon avis, ils ne pourront pas partir. On va les assister bien évidemment puisque c’est notre travail.
Les premiers bus ont commencé à fonctionner à 14h mardi, mais ils sont encore très peu à circuler dans la ville.
Les aéroports ne fonctionnent pas car les employés ne peuvent pas se rendre au travail faute de transport publics.
L’aéroport de La Guardia est sous l’eau, ceux de Newark et JFK vont commencer à fonctionner mercredi matin, à partir de 7h (heure locale), mais accepteront uniquement des vols qui rentrent au pays.
Ce n’est pas certain que des milliers de passagers coincés à New York puissent partir.
J’ai un groupe prévu ce mercredi sur un vol Delta à destination de la France. A mon avis, ils ne pourront pas partir. On va les assister bien évidemment puisque c’est notre travail.
La plupart des restaurants sont fermés et les touristes se nourrissent comme ils peuvent
Cela me fait penser que j’ai pris une décision sage pour un autre groupe que j’ai réussi à sortir de New York lundi et dirigé vers le Canada.
Ils ne savent pas encore la chance qu’ils ont eu de quitter une ville dévastée qui se relève difficilement au lendemain d’une catastrophe naturelle sans précédent.
La plupart des restaurants sont encore fermés et les touristes se nourrissent comme ils peuvent. Ils font des courses dans les épiceries qui ont encore des vivres et de l’électricité.
Pour la petite histoire, mon petit groupe qui part ce mercredi voulait faire un tour de ville, dans une ville où les bus privés refusent de circuler. Pas d’électricité, pas de feu de signalisation dans la plupart de lower Manhattan, où une de mes clientes voulait faire son tour en taxi, puisque ma compagnie de bus ne veut pas bouger pour le moment.
J’ai appelé à l’aide ma guide pour lui faire comprendre dans quel état est la ville.
Cette même cliente voulait ensuite aller à l’Empire State Building où les ascenseurs ne fonctionnent pas.
Ils ne savent pas encore la chance qu’ils ont eu de quitter une ville dévastée qui se relève difficilement au lendemain d’une catastrophe naturelle sans précédent.
La plupart des restaurants sont encore fermés et les touristes se nourrissent comme ils peuvent. Ils font des courses dans les épiceries qui ont encore des vivres et de l’électricité.
Pour la petite histoire, mon petit groupe qui part ce mercredi voulait faire un tour de ville, dans une ville où les bus privés refusent de circuler. Pas d’électricité, pas de feu de signalisation dans la plupart de lower Manhattan, où une de mes clientes voulait faire son tour en taxi, puisque ma compagnie de bus ne veut pas bouger pour le moment.
J’ai appelé à l’aide ma guide pour lui faire comprendre dans quel état est la ville.
Cette même cliente voulait ensuite aller à l’Empire State Building où les ascenseurs ne fonctionnent pas.
Les services essentiels ne fonctionnent pas normalement ou pas du tout
Une autre cliente complètement inconsciente de ce qui se passe voulait aller sur Philadelphie ce mercredi matin, visiter le pays Amish, etc. alors que sa compagnie de bus, traitée par elle en direct et qui a basculé ses lignes sur sa filiale à Las Vegas, ne peut pas bouger ses bus non plus car pas d’électricité pour fonctionner.
Les autocaristes ne peuvent pas pour l’instant emprunter les autoroutes puisque beaucoup d’entre elles sont complètement inondées ou jonchées de débris.
Nos compatriotes ne savent-ils pas ce que veut dire une catastrophe naturelle ?
A mon avis, il faut éviter d’envoyer des touristes à New York durant au moins deux semaines. Ça ne serait pas responsable. Il ne s’agit pas de rassurer les professionnels du tourisme, il faut les renseigner sur une situation d’urgence.
Les services essentiels ne fonctionnent pas normalement ou pas du tout dans certains cas. Faire du tourisme à New York en ce moment consiste à observer les New Yorkais survivre avec un tas de problèmes à régler et à essayer de reprendre une vie normale.
On ne sait pas quand les aéroports vont fonctionner normalement. Etant donné que New York a géré l’après 11 septembre 2001, ils savent gérer le ‘’back log’’ de passagers coincés sur place, mais cette tache va prendre au moins une semaine.
En une semaine après le 11 septembre, la majorité des passagers restés sur place rentraient chez eux.
Il faut maintenant avoir une pensée pour tous les New Yorkais et souhaiter que leur calvaire ne va pas durer trop longtemps."
Les autocaristes ne peuvent pas pour l’instant emprunter les autoroutes puisque beaucoup d’entre elles sont complètement inondées ou jonchées de débris.
Nos compatriotes ne savent-ils pas ce que veut dire une catastrophe naturelle ?
A mon avis, il faut éviter d’envoyer des touristes à New York durant au moins deux semaines. Ça ne serait pas responsable. Il ne s’agit pas de rassurer les professionnels du tourisme, il faut les renseigner sur une situation d’urgence.
Les services essentiels ne fonctionnent pas normalement ou pas du tout dans certains cas. Faire du tourisme à New York en ce moment consiste à observer les New Yorkais survivre avec un tas de problèmes à régler et à essayer de reprendre une vie normale.
On ne sait pas quand les aéroports vont fonctionner normalement. Etant donné que New York a géré l’après 11 septembre 2001, ils savent gérer le ‘’back log’’ de passagers coincés sur place, mais cette tache va prendre au moins une semaine.
En une semaine après le 11 septembre, la majorité des passagers restés sur place rentraient chez eux.
Il faut maintenant avoir une pensée pour tous les New Yorkais et souhaiter que leur calvaire ne va pas durer trop longtemps."