Google et Facebook vont-ils disparaître ?

Google et Facebook sont-ils appelés à disparaître ? La réponse est évidemment positive, mais pas (nécessairement) pour les raisons qui viennent d’être avancées, un peu partout la semaine dernière : le célèbre moteur de recherche serait en train de manquer la révolution du Web 3.0 selon les uns, Facebook serait incapable de stabiliser son modèle, selon les autres.

Ce n’est pas nécessairement ce qui va se passer. On a vu maintes fois Google devancer le marché par des acquisitions sans autre but que de lui assurer des compétences qu’il n’a exploitées que des années plus tard. Son insolente santé financière et le volume de sa trésorerie lui donnent les moyens de saisir n’importe quelle opportunité qui lui permettrait de garantir davantage encore son omniprésence.

Le cas de Facebook est différent, mais on voit bien que le site communautaire est victime de son propre succès. Et son insistance à vouloir courir tous les lièvres à la fois en impliquant ses membres fût-ce contre leur gré, a quelque chose d’agaçant, alors que sa valeur « marchande » est manifestement surestimée.

En réalité, ces ballons d’essai sur la fin programmée des deux géants s’inscrivent dans le droit fil d’une stratégie purement spéculative. S’il est vrai que les entreprises du web ont une espérance de vie de plus en plus courte, la question n’est pas tant de mesurer le poids de Google et de Facebook demain ni imaginer les services supplémentaires qu’ils pourront apporter, que de spéculer sur la valeur de leurs actions dans les prochains mois.

Oui, Google et Facebook disparaîtront…un jour. Dans deux ans, dans cent ans ou dans six semaines, qui peut le dire ? Comme disparaîtront IBM — qui n’est déjà plus la première société informatique mondiale depuis longtemps —, MacDonald et Coca Cola, comme Thomas Cook ou Air France.

Parce que la durée de vie d’un produit ou d’un service, comme le sait le moins doué des étudiants en marketing, est par définition limitée dans le temps : c’est une règle absolue, qui n’a encore jamais connu d’exception. C.B.

On s’est beaucoup penché sur la composition, les effets et surtout le déplacement du nuage de cendres consécutif à l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajökull, voici tout juste deux ans. Une équipe espagnole vient de publier le résultat de ses recherches. La technologie LIDAR, un faisceau laser dirigé vers le nuage, lui a permis d’identifier les propriétés chimiques et physiques des particules et de les mesurer. La valeur maximale de l’aérosol au-dessus de l’Espagne a ainsi pu être estimée à 77 microgrammes par mètre cube, très largement en-dessous du seuil de 2… milligrammes par mètre cube, considéré comme le seuil de dangerosité pour la navigation aérienne.

Combinés avec ceux enregistrés par les photomètres de la NASA, ces résultats ont aussi permis de situer l’altitude du nuage entre trois et six kilomètres au-dessus de la péninsule ibérique. Avec ceux d’autres membres du réseau européen, les scientifiques espagnols ont également confirmé une augmentation des concentrations sulfurées et du dioxyde de souffre en provenance du volcan islandais. [Alpha Galileo]

Au final, s’il reste impossible d’établir un modèle qui délimite en temps réel la portion d’atmosphère affectée, ces travaux aideront désormais les scientifiques à valider les modèles de dispersion de tous les types de particules, l’objectif final étant de leur permettre d’affiner leurs prévisions lors de la prochaine éruption volcanique. Afin d’éviter autant que faire se pourra la paralysie de l’espace aérien, en toute sécurité. C.B.

Plus que jamais à la recherche d’économies, il est vrai, le groupe Thomas Cook, en Grande Bretagne, a réduit d’un tiers ses frais de brochure grâce au recours aux codes barres 2D, aux clips vidéo en ligne et à son agence virtuelle. Les brochures d’été 2013 qui viennent tout juste de sortir contiennent un guide des vacances sur DVD en couverture des vingt brochures les plus populaires.

En seulement quelques années, la chambre d’hôtel est passée de source de revenus à source de dépenses, à mesure que les clients ont des attentes de plus en plus élevées en ce qui a trait aux technologies: téléviseur à écran plat ou à haute définition, lecteur DVD, chaîne audio avec lecteur MP3, accès WiFi, et même un intérêt croissant pour les tablettes électroniques. Des chercheurs ont pourtant démontré que des investissements dans le WiFi gratuit peuvent se traduire par une augmentation des revenus pour l’hôtelier. [Réseau de veille en tourisme]

Lancé en janvier dernier, le service Direct Click Manager d’Availpro proposait aux hôteliers indépendants de se placer sur un même pied d’égalité vis-à-vis des sites distributeurs lors de la recherche de disponibilités depuis la fiche de leur hôtel sur TripAdvisor. Aujourd’hui, les comparateurs Kelkoo et Trivago viennent d’être intégrés dans l’offre Availpro Direct Click Manager sur le même principe de fonctionnement.

Quels sont les endroits les plus photographiés au monde ? En se basant sur les images postées sur le site de partage Panoramio, le développeur estonien Bluemoon a dressé une intéressante carte du monde, qui permet de voir, sur chaque continent, quels sont les régions et les sites qui suscitent le plus d’intérêt. L’Europe, et en particulier la France, sont sans surprise les plus prisés des photographes. [tnooz]

SACHEZ ENCORE QUE…

Organisé en six rubriques, le nouveau blog Paroles d'Isariens Bavards se veut être une véritable vitrine de la destination. Juste pour vous rappeler que les Isariens sont les habitants du département de l’Oise.