Google retire AdWords de la barre latérale et ajoute une 4ème pub en zone premium (c) Capture d'écran google
Si aux Etats-Unis, la phase de suppression des annonces de la bannière de droite a commencé lentement la semaine dernière, en France la nouvelle est tombée ce lundi 22 février au matin.
D'après le site Thesempost, les annonces publicitaires (ou liens sponsorisés) figurant sur la colonne de droite sont supprimées.
Le changement est déployé à l'échelle mondiale.
A cela, Google ajoute une quatrième publicité en tête de liste pour les requêtes particulièrement concurrentielles sur Google AdWords pour lesquelles les enchères sont très nombreuses (hôtel à Paris, assurance auto etc.).
Mais pour compenser ce manque, Google a également exploité le bas de la page de résultats pour y glisser aussi quelques publicités.
Le référencement est devenu un enjeu majeur pour les sites internet. Lorsque l'on sait que 95% des sites sont dépendants de Google, car le moteur leur apporte la majorité du trafic.
D'après le site Thesempost, les annonces publicitaires (ou liens sponsorisés) figurant sur la colonne de droite sont supprimées.
Le changement est déployé à l'échelle mondiale.
A cela, Google ajoute une quatrième publicité en tête de liste pour les requêtes particulièrement concurrentielles sur Google AdWords pour lesquelles les enchères sont très nombreuses (hôtel à Paris, assurance auto etc.).
Mais pour compenser ce manque, Google a également exploité le bas de la page de résultats pour y glisser aussi quelques publicités.
Le référencement est devenu un enjeu majeur pour les sites internet. Lorsque l'on sait que 95% des sites sont dépendants de Google, car le moteur leur apporte la majorité du trafic.
Se rapprocher du modèle mobile
Dans un communiqué envoyé à ses agences, Google annonce ces deux changements :
« À partir du 19 février, nous avons supprimé les annonces dans la colonne de droite des résultats de recherche. Seuls les résultats Google Shopping ou les informations de Knowledge Panel peuvent apparaitre à cet endroit. Aussi dorénavant, nous montrons 4 annonces en haut de page pour les requêtes les plus commerciales sur mobile, tablette ou ordinateur... »
Google se rapproche ainsi de son modèle sur mobile.
En effet, Ies publicités à droite étaient déjà absentes sur mobile. Et on sait que c'est de plus en plus ce support qui dicte la direction à prendre.
Selon une étude Google pour l'écho touristique, 32% des requêtes tourisme en France ont été effectuées à partir d'un smartphone au cours de l'été 2015 (contre 23% en 2014).
«
Les requêtes totales et pas seulement commerciales sur smartphone vont considérablement augmenter cet été » nous confie Jonathan Vidor, expert en référencement de l'agence JVWEB. C'est d'ailleurs déjà le cas aux Etats-Unis ou en Angleterre.
« À partir du 19 février, nous avons supprimé les annonces dans la colonne de droite des résultats de recherche. Seuls les résultats Google Shopping ou les informations de Knowledge Panel peuvent apparaitre à cet endroit. Aussi dorénavant, nous montrons 4 annonces en haut de page pour les requêtes les plus commerciales sur mobile, tablette ou ordinateur... »
Google se rapproche ainsi de son modèle sur mobile.
En effet, Ies publicités à droite étaient déjà absentes sur mobile. Et on sait que c'est de plus en plus ce support qui dicte la direction à prendre.
Selon une étude Google pour l'écho touristique, 32% des requêtes tourisme en France ont été effectuées à partir d'un smartphone au cours de l'été 2015 (contre 23% en 2014).
«
Les requêtes totales et pas seulement commerciales sur smartphone vont considérablement augmenter cet été » nous confie Jonathan Vidor, expert en référencement de l'agence JVWEB. C'est d'ailleurs déjà le cas aux Etats-Unis ou en Angleterre.
Conséquence : la flambée du Coût par Clic
Rappelons que Google génère près de 90% de son chiffre d’affaires grâce à la publicité payante.
Cette annonce risque donc de faire grimper en flèche le prix du mot-clé, et donc d'engendrer une guerre féroce entre les annonceurs.
Jonathan Vidor, nous confie son inquiétude face à l'envolée du CPC qu'il chiffre à environ 15%.
Celui-ci tente d'ailleurs de rassurer ses clients : « votre coût d’acquisition (hausse des CPC) pourraient fortement évoluer dans les heures à venir » ... nous suivrons « les performances de vos campagnes et nous restons mobilisés à vos côtés. »
Cette annonce risque donc de faire grimper en flèche le prix du mot-clé, et donc d'engendrer une guerre féroce entre les annonceurs.
Jonathan Vidor, nous confie son inquiétude face à l'envolée du CPC qu'il chiffre à environ 15%.
Celui-ci tente d'ailleurs de rassurer ses clients : « votre coût d’acquisition (hausse des CPC) pourraient fortement évoluer dans les heures à venir » ... nous suivrons « les performances de vos campagnes et nous restons mobilisés à vos côtés. »
Personnaliser le contenu : la clé pour rester en haut de l'affiche
« Il n'y a que les mastodontes qui s'en sortiront » selon Jérémy Bendayan de l'agence Adsvisers.
En effet, les coûts d'acquisition vont considérablement augmenter.
A l'origine, Google souhaitait diriger le trafic vers le bon marchand, le plus pertinent, donc celui qui a une meilleure stratégie de référencement (SEA et SEO) en achetant plus cher ses mots-clés.
« Les petits commerçants se feront dévorer »
Sournoise, la firme californienne avait déjà fait des tests avant de proposer la suppression de la publicité sur le côté. « De la poudre aux yeux! », selon Jérémy Bendayan. « Avec 4 liens ils font grimper les clics sur les annonces sponsorisées et donc une augmentation de leur chiffre d'affaires ».
Les e-commerçants vont devoir s'efforcer de produire du contenu plus personnalisé afin de se retrouver en première ligne selon le quality score qui prend en compte notamment la qualité rédactionnelle, la landing page, la qualité des urls...
« D'ici 4 à 5 ans, les campagnes textuelles sur Google disparaîtront, au profit des campagnes générées par le flux » présage le co-fondateur d'Adsvisers.
Dans le tourisme, Google grignote de plus en plus le secteur en concurrençant les OTA. l'internaute passera directement par le moteur de recherche pour réserver en direct son vol, ou son hôtel. Google en tire déjà profit avec Google flights ou Hotel finder.
Dans le domaine du travel, Adwords est-il encore pertinent ?
À suivre...
En effet, les coûts d'acquisition vont considérablement augmenter.
A l'origine, Google souhaitait diriger le trafic vers le bon marchand, le plus pertinent, donc celui qui a une meilleure stratégie de référencement (SEA et SEO) en achetant plus cher ses mots-clés.
« Les petits commerçants se feront dévorer »
Sournoise, la firme californienne avait déjà fait des tests avant de proposer la suppression de la publicité sur le côté. « De la poudre aux yeux! », selon Jérémy Bendayan. « Avec 4 liens ils font grimper les clics sur les annonces sponsorisées et donc une augmentation de leur chiffre d'affaires ».
Les e-commerçants vont devoir s'efforcer de produire du contenu plus personnalisé afin de se retrouver en première ligne selon le quality score qui prend en compte notamment la qualité rédactionnelle, la landing page, la qualité des urls...
« D'ici 4 à 5 ans, les campagnes textuelles sur Google disparaîtront, au profit des campagnes générées par le flux » présage le co-fondateur d'Adsvisers.
Dans le tourisme, Google grignote de plus en plus le secteur en concurrençant les OTA. l'internaute passera directement par le moteur de recherche pour réserver en direct son vol, ou son hôtel. Google en tire déjà profit avec Google flights ou Hotel finder.
Dans le domaine du travel, Adwords est-il encore pertinent ?
À suivre...