« C’est surtout la partie continentale qui traine le plus, selon Serge Laurens, le directeur Marketing et communication de FRAM. « Dans le Péloponnèse, ça tourne bien et dans les îles, on ne note aucune répercussion significative. »/photo JDL
Décidément, les affres du berceau culturel de l’Europe semblent éternelles.
Ce week-end, avec 199 voix pour et 74 contre, le Parlement grec a adopté le dernier plan de rigueur réclamé par la Commission Européenne.
Quelques heures plus tôt, quatre ministres avaient montré leur désaccord en démissionnant, tandis que 100 000 personnes se retrouvaient devant le Parlement pour manifester leur colère et leur désarroi.
Ce week-end, avec 199 voix pour et 74 contre, le Parlement grec a adopté le dernier plan de rigueur réclamé par la Commission Européenne.
Quelques heures plus tôt, quatre ministres avaient montré leur désaccord en démissionnant, tandis que 100 000 personnes se retrouvaient devant le Parlement pour manifester leur colère et leur désarroi.
Héliades : + 20 % sur la Grèce en 2011
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Encore une crise pour le tourisme ? On ne le dirait pas.
« C’est un non évènement, estime Jean Brajon, le directeur général d’Héliades, actuellement en repérage au Cap Vert.
Pour lui, les manifestations se succèdent depuis bientôt deux ans et ça n’a pas arrêté les touristes…
« En 2011, nous avons même connu une progression de 20 % sur la destination, » rappelle-t-il en ajoutant aussitôt : Il y aura probablement d’autres manifestations en 2012, mais je ne vois pas pourquoi ça changerait…
Le patron du TO aixois s’appuie sur trois arguments de poids. D’après ses réceptifs, d’abord, la ville d’Athènes a déjà retrouvé son calme.
D’autre part, les pays du « Printemps Arabe » restent encore handicapés par leur situation politique interne.
Enfin : « Les gens font désormais la part des choses. Ils ont vu que les troubles se concentraient sur Athènes et que les étrangers n’avaient aucun problème. »
« C’est un non évènement, estime Jean Brajon, le directeur général d’Héliades, actuellement en repérage au Cap Vert.
Pour lui, les manifestations se succèdent depuis bientôt deux ans et ça n’a pas arrêté les touristes…
« En 2011, nous avons même connu une progression de 20 % sur la destination, » rappelle-t-il en ajoutant aussitôt : Il y aura probablement d’autres manifestations en 2012, mais je ne vois pas pourquoi ça changerait…
Le patron du TO aixois s’appuie sur trois arguments de poids. D’après ses réceptifs, d’abord, la ville d’Athènes a déjà retrouvé son calme.
D’autre part, les pays du « Printemps Arabe » restent encore handicapés par leur situation politique interne.
Enfin : « Les gens font désormais la part des choses. Ils ont vu que les troubles se concentraient sur Athènes et que les étrangers n’avaient aucun problème. »
Résa : les îles ne connaissent pas la crise...
L’état des ventes, qui sont légèrement en avance sur celles de 2011, semble lui donner raison, même s’il faut nuancer les choses selon les régions, le continent ou les îles.
« Certes la Grèce continentale accuse un petit retard mais les îles marchent beaucoup mieux. »
Une tendance que l’on constate également, point par point chez FRAM, ou les résa printemps-été, qui démarrent à peine, enregistrent un léger retard.
« C’est surtout la partie continentale qui traine le plus, confirme Serge Laurens, le directeur Marketing et communication du TO Toulousain : « Dans le Péloponnèse, ça tourne bien et dans les îles, on ne note aucune répercussion significative. »
Même son de cloche également chez TUI qui, comme ses deux confrères, ne déplore aucune annulation.
La branche Marmara, qui avait augmenté sa production cette année, fonctionne bien, en particulier sur la Crète, Rhodes ou Corfou.
Quant à la branche Nouvelles Frontières, elle est même étonnée par les bons résultats de son Club Lena Mary, situé justement à la limite du Péloponnèse, à Ermioni, qui enregistre une hausse de 20 % sur ses réservations.
« C’est sans doute parce que nous l’avons entièrement refait et que nous avons considérablement réduit les temps de transfert », explique Victoria Proffit, du service communication, chez NF.
« Certes la Grèce continentale accuse un petit retard mais les îles marchent beaucoup mieux. »
Une tendance que l’on constate également, point par point chez FRAM, ou les résa printemps-été, qui démarrent à peine, enregistrent un léger retard.
« C’est surtout la partie continentale qui traine le plus, confirme Serge Laurens, le directeur Marketing et communication du TO Toulousain : « Dans le Péloponnèse, ça tourne bien et dans les îles, on ne note aucune répercussion significative. »
Même son de cloche également chez TUI qui, comme ses deux confrères, ne déplore aucune annulation.
La branche Marmara, qui avait augmenté sa production cette année, fonctionne bien, en particulier sur la Crète, Rhodes ou Corfou.
Quant à la branche Nouvelles Frontières, elle est même étonnée par les bons résultats de son Club Lena Mary, situé justement à la limite du Péloponnèse, à Ermioni, qui enregistre une hausse de 20 % sur ses réservations.
« C’est sans doute parce que nous l’avons entièrement refait et que nous avons considérablement réduit les temps de transfert », explique Victoria Proffit, du service communication, chez NF.
La vague de froid pèse sur la demande
À priori les événements grecques ne devraient donc pas déclencher une crise de plus sur le marché touristique.
Pourtant un autre facteur, très palpable celui-là, doit également être pris en compte.
« Il ne faut pas oublier que depuis 10 jours, on a 52 départements en alerte grand froid, » rappelle en effet Georges Vialla, le directeur de la production chez FRAM, « Ce qui n’incite pas les gens à sortir de chez eux, surtout pour aller dans une agence de voyages. Et puis, les vacances de février commencent… »
D’où, selon lui, une baisse de la demande globale qui pourrait bien masquer l’impact réel des troubles qui agitent la Grèce.
« Aujourd’hui, par exemple, après ce qu’on a vu sur les médias, nous n’avons eu aucune demande d’inscription… » déplore-t-il avant de trancher, un brin fataliste : « On y verra plus clair dans un mois... »
Pourtant un autre facteur, très palpable celui-là, doit également être pris en compte.
« Il ne faut pas oublier que depuis 10 jours, on a 52 départements en alerte grand froid, » rappelle en effet Georges Vialla, le directeur de la production chez FRAM, « Ce qui n’incite pas les gens à sortir de chez eux, surtout pour aller dans une agence de voyages. Et puis, les vacances de février commencent… »
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