Si les PNC et le personnel sol ont l'impression d'avoir fait le maximum d'efforts possibles pour participer au redressement de l'entreprise jusqu'au fameux "Take Off"- qui, entretemps, a été repoussé d'un an - ils ont aussi la certitude que d'autres membres du personnel comme les pilotes ou le management continuent de vivre grand train... Photo DR
"Si les PNC font grève, c'est qu'ils n'ont plus rien à perdre", indique Cédric Bouvet, l'animateur du syndicat des PNC Freebird qui a été rejoint pour le mouvement social par l'autre syndicat, SNPNC.
Une impasse qui résulte de deux années d'efforts comme le stipulait le plan Take Off 2012, cet "héritage" que Pascal de Izaguirre a simplement mis en place à son arrivée à la tête de Corsair.
Un plan de restructuration que le syndicat Freebird n'avait d'ailleurs pas signé à l'époque. "Ceux qui ont construit ce plan n'avaient pas la fibre aérienne.
L'organisation du travail a été dessinée en dépit du bon sens.
On nous cite en exemple les conditions de travail des PNC d'Air Caraïbes qui ne travaille que sur un faisceau alors que les PNC de Corsair sont envoyés sur les Antilles puis peuvent enchaîner tout de suite derrière sur l'Océan indien puis repartent au Mexique : tout ceci sans tenir compte de la fatique supplémentaire que cela engendre.
Ce sont les PNC qui ont le plus morflé dans cette histoire", ajoute Cédric Bouvet.
Une impasse qui résulte de deux années d'efforts comme le stipulait le plan Take Off 2012, cet "héritage" que Pascal de Izaguirre a simplement mis en place à son arrivée à la tête de Corsair.
Un plan de restructuration que le syndicat Freebird n'avait d'ailleurs pas signé à l'époque. "Ceux qui ont construit ce plan n'avaient pas la fibre aérienne.
L'organisation du travail a été dessinée en dépit du bon sens.
On nous cite en exemple les conditions de travail des PNC d'Air Caraïbes qui ne travaille que sur un faisceau alors que les PNC de Corsair sont envoyés sur les Antilles puis peuvent enchaîner tout de suite derrière sur l'Océan indien puis repartent au Mexique : tout ceci sans tenir compte de la fatique supplémentaire que cela engendre.
Ce sont les PNC qui ont le plus morflé dans cette histoire", ajoute Cédric Bouvet.
Les écarts entre les catégories de personnel semblent s'être creusés
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La colère actuelle résulte aussi d'un constat : si les PNC et le personnel sol ont l'impression d'avoir fait le maximum d'efforts possibles pour participer au redressement de l'entreprise jusqu'au fameux "Take Off"- qui, entretemps, a été repoussé d'un an - ils ont aussi la certitude que d'autres membres du personnel comme les pilotes ou le management continuent de vivre grand train...
Du côté du personnel sol, ce sont aussi les méthodes de management qui s'ajoutent au problème général.
CFTC et Sud ont donc décidé de s'associer au mouvement avec les PNC.
Bref, les écarts entre les différentes catégories de personnel semblent s'être creusés pendant deux ans sans pour autant que l'appel aux départs volontaires trouve les candidats requis.
A la fin de ce mois, ce sont une quarantaine de postes supplémentaires de PNC qui risquent le licenciement sec faute d'avoir obtenu 183 candidats au départ.
Du côté du personnel sol, ce sont aussi les méthodes de management qui s'ajoutent au problème général.
CFTC et Sud ont donc décidé de s'associer au mouvement avec les PNC.
Bref, les écarts entre les différentes catégories de personnel semblent s'être creusés pendant deux ans sans pour autant que l'appel aux départs volontaires trouve les candidats requis.
A la fin de ce mois, ce sont une quarantaine de postes supplémentaires de PNC qui risquent le licenciement sec faute d'avoir obtenu 183 candidats au départ.
"Corsair est désormais une compagnie morte le week-end"
Un élément qui ajoute à la colère alors que les syndicats accusent le management de n'avoir pas tenu la distance sur le plan commercial, mettant ainsi en péril leurs emplois.
"Corsair est désormais une compagnie morte le week-end. Rien n'a été fait pour relancer l'activité sur cette partie de la semaine. On est en droit d'attendre d'autres résultats face aux efforts que nous-mêmes avons consenti".
Pascal de Izaguirre a-t-il fait le choix de concentrer les efforts sur le produit avec le renouvellement de la flotte, les avions dédensifiés, l'ouverture du salon à Orly, au risque de négliger l'entente sociale dans l'entreprise ?
Mauvais signe, les négociations paritaires qui ont eu lieu hier n'ont abouti à aucun accord.
"Corsair est désormais une compagnie morte le week-end. Rien n'a été fait pour relancer l'activité sur cette partie de la semaine. On est en droit d'attendre d'autres résultats face aux efforts que nous-mêmes avons consenti".
Pascal de Izaguirre a-t-il fait le choix de concentrer les efforts sur le produit avec le renouvellement de la flotte, les avions dédensifiés, l'ouverture du salon à Orly, au risque de négliger l'entente sociale dans l'entreprise ?
Mauvais signe, les négociations paritaires qui ont eu lieu hier n'ont abouti à aucun accord.