
La direction de Corsair assure n'avoir annulé aucun vol pendant la grève. Les syndicats précisent qu'ils ont été affrétés auprès d'autres compagnies aériennes - Photo DR
Pendant la grève de son personnel, du 27 février au 1er mars 2015, Corsair assure que "tous les vols ont été assurés", dans un communiqué diffusé ce lundi 2 mars 2015.
La direction de la compagnie aérienne y explique qu'elle avait "pris toutes les dispositions nécessaires" pour maintenir son programme « en minimisant les retards et l'impact négatif pour ses clients ».
Durant les 3 jours de mobilisation, 15 000 passagers ont ainsi pu voyager « dans les meilleures conditions possibles.
11 vols ont décollé d'Orly le 27 février, 13 le 28 février et 16 dimanche 1er mars 2015. Seule la liaison Orly/Maurice a été reportée pour un départ ce lundi 2 mars 2015.
Dans son communiqué, le transporteur affirme que le retard moyen sur les vols au départ et à destination d'Orly pendant les 3 jours est inférieur à une heure.
La direction de la compagnie aérienne y explique qu'elle avait "pris toutes les dispositions nécessaires" pour maintenir son programme « en minimisant les retards et l'impact négatif pour ses clients ».
Durant les 3 jours de mobilisation, 15 000 passagers ont ainsi pu voyager « dans les meilleures conditions possibles.
11 vols ont décollé d'Orly le 27 février, 13 le 28 février et 16 dimanche 1er mars 2015. Seule la liaison Orly/Maurice a été reportée pour un départ ce lundi 2 mars 2015.
Dans son communiqué, le transporteur affirme que le retard moyen sur les vols au départ et à destination d'Orly pendant les 3 jours est inférieur à une heure.
"Impact majeur sur l'activité" de Corsair
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Ce bilan de la direction est contesté par les syndicats à l’origine de l'appel à la grève. L'intersyndicale qui regroupe l'UNAC, la CFE-CGC, Sud Aérien, la CFTC, la CGT, le SNPNAC, le SNPL, le SPAC et l'UFPL, diffuse elle aussi un communiqué.
Elle y explique que "contrairement aux affirmations de la direction (…) la grève, toutes corporations confondues, a un impact majeur sur l'activité."
Selon les représentants du personnel aucun appareil de Corsair n'a décollé de Paris vendredi 27 et samedi 28 février 2015.
Il s'agissait de vols affrétés auprès d'autres compagnies. Un opérateur espagnol pour le vol 926 vers Pointe-à-Pitre, un portugais pour les liaisons 942 vers Pointe-à-Pitre, 990 vers Dakar et 904 vers la Réunion, un bulgare pour le vol 924 à destination de Fort-de-France et un anglais pour le vol 948 vers Fort-de-France.
Quant à la liaison 952 vers l'Île Maurice citée par la direction, elle aurait été transférée à Charles de Gaulle (CDG) pour être opérée par Air France.
Selon les syndicats, certains départs du 27 février 2015 auraient subi jusqu'à 4 heures de retard. Une porte-parole de la Direction nous précise que "La Direction de Corsair n’est pas en désaccord avec les syndicats : les vols ont effectivement été affrétés. Notre priorité absolue était d’acheminer nos clients en limitant les désagréments subis notamment en matière d’horaires..."
Elle y explique que "contrairement aux affirmations de la direction (…) la grève, toutes corporations confondues, a un impact majeur sur l'activité."
Selon les représentants du personnel aucun appareil de Corsair n'a décollé de Paris vendredi 27 et samedi 28 février 2015.
Il s'agissait de vols affrétés auprès d'autres compagnies. Un opérateur espagnol pour le vol 926 vers Pointe-à-Pitre, un portugais pour les liaisons 942 vers Pointe-à-Pitre, 990 vers Dakar et 904 vers la Réunion, un bulgare pour le vol 924 à destination de Fort-de-France et un anglais pour le vol 948 vers Fort-de-France.
Quant à la liaison 952 vers l'Île Maurice citée par la direction, elle aurait été transférée à Charles de Gaulle (CDG) pour être opérée par Air France.
Selon les syndicats, certains départs du 27 février 2015 auraient subi jusqu'à 4 heures de retard. Une porte-parole de la Direction nous précise que "La Direction de Corsair n’est pas en désaccord avec les syndicats : les vols ont effectivement été affrétés. Notre priorité absolue était d’acheminer nos clients en limitant les désagréments subis notamment en matière d’horaires..."