La compagnie Corsair assure maintenir tous ses vols, malgré un taux de gréviste très important - Mobilisation au siège de la compagnie.
Les salariés de Corsair semblent plus remontés que jamais contre le projet de rachat de leur compagnie.
Pour se défendre et examiner le dossier, ils ont fait appel à maître Claire Hocquet, avocate au cabinet Rappaport.
Ils s'interrogent également sur les petits "cadeaux" de TUI au futur propriétaire, le groupe Dubreuil.
Outre une recapitalisation à hauteur de 17 millions d'euros, indispensable à la revente, TUI compte également effacer le coût des amortissements des reconfigurations cabines réalisées il y a trois ans et diminuer les loyers des avions.
En effet, le groupe louait ses appareils 40% plus cher que le prix du marché. Et malgré ce désavantage concurrentiel, Corsair devrait être rentable cette année, selon son PDG, Pascal de Izaguirre.
"Avec des loyers enfin aux tarifs réels, notre compagnie peut s'en sortir et n'a plus aucune raison d'être vendue", estime un syndicaliste.
Selon lui, 92% des salariés vont se mobiliser pour la grève, prévue du 27 février au 1er mars.
La direction annonce de son coté un taux bien inférieur : seulement 44%. Une estimation basée sur les déclarations légales des salariés prévues par la Loi Diard. (Lire : Grève à Corsair : guerre des chiffres sur le taux de mobilisation)
Corsair assure être en mesure d'assurer la totalité de son programme vendredi grâce à l'affrètement d'appareils. Une solution bien coûteuse pour une compagnie qui cherche à économiser sur tous les plans.
Pour se défendre et examiner le dossier, ils ont fait appel à maître Claire Hocquet, avocate au cabinet Rappaport.
Ils s'interrogent également sur les petits "cadeaux" de TUI au futur propriétaire, le groupe Dubreuil.
Outre une recapitalisation à hauteur de 17 millions d'euros, indispensable à la revente, TUI compte également effacer le coût des amortissements des reconfigurations cabines réalisées il y a trois ans et diminuer les loyers des avions.
En effet, le groupe louait ses appareils 40% plus cher que le prix du marché. Et malgré ce désavantage concurrentiel, Corsair devrait être rentable cette année, selon son PDG, Pascal de Izaguirre.
"Avec des loyers enfin aux tarifs réels, notre compagnie peut s'en sortir et n'a plus aucune raison d'être vendue", estime un syndicaliste.
Selon lui, 92% des salariés vont se mobiliser pour la grève, prévue du 27 février au 1er mars.
La direction annonce de son coté un taux bien inférieur : seulement 44%. Une estimation basée sur les déclarations légales des salariés prévues par la Loi Diard. (Lire : Grève à Corsair : guerre des chiffres sur le taux de mobilisation)
Corsair assure être en mesure d'assurer la totalité de son programme vendredi grâce à l'affrètement d'appareils. Une solution bien coûteuse pour une compagnie qui cherche à économiser sur tous les plans.