En cas de grève des contrôleurs aériens, les compagnies lowcost préfèrent annuler leurs vols plutôt que de subir des retards. DR - DGAC
Le 28 juin, les contrôleurs aériens ont entamé leur 13e journée de grève en 14 semaines.
Un mouvement social qui fait enrager Ryanair.
Dans un communiqué de presse, la compagnie avait déclaré la semaine dernière être contrainte d'annuler 166 vols depuis/vers la France et survolant le ciel français. Des annulations qui ont touché 30 000 clients.
La compagnie irlandaise est coutumière de ce genre de communication. Son PDG Michael O’Leary estime régulièrement qu’il faudrait simplement supprimer le droit de grève aux contrôleurs aériens.
Ryanair demande d’ailleurs que la Commission européenne exige que les syndicats des contrôleurs aériens français « aient recours à un arbitrage exécutoire au lieu de passer par des grèves afin de faire entendre leurs revendications. »
Elle voudrait permettre à d'autres contrôleurs aériens européens de prendre en charge les opérations de survol dans le ciel français pendant que les syndicats français sont en grève. Elle aimerait enfin une protection de l’espace aérien français en cas de mouvement social.
Un mouvement social qui fait enrager Ryanair.
Dans un communiqué de presse, la compagnie avait déclaré la semaine dernière être contrainte d'annuler 166 vols depuis/vers la France et survolant le ciel français. Des annulations qui ont touché 30 000 clients.
La compagnie irlandaise est coutumière de ce genre de communication. Son PDG Michael O’Leary estime régulièrement qu’il faudrait simplement supprimer le droit de grève aux contrôleurs aériens.
Ryanair demande d’ailleurs que la Commission européenne exige que les syndicats des contrôleurs aériens français « aient recours à un arbitrage exécutoire au lieu de passer par des grèves afin de faire entendre leurs revendications. »
Elle voudrait permettre à d'autres contrôleurs aériens européens de prendre en charge les opérations de survol dans le ciel français pendant que les syndicats français sont en grève. Elle aimerait enfin une protection de l’espace aérien français en cas de mouvement social.
Des dizaines de vols annulés par les compagnies lowcost
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easyJet avait, elle aussi annulé des vols : 56 dont 14 touchant la France.
Dans un communiqué de presse, elle a regretté avoir subi 1 061 annulations au cours du troisième trimestre, « en raison d'un nombre important de perturbations dont l'impact des grèves en continu des contrôleurs aériens français, des problèmes de pistes et congestion de l'aéroport de Londres Gatwick, une météo difficile et des annulations induites à travers le réseau easyJet »
Vueling était également touchée, avec une liste de 46 vols annulés lors de la précédente grève dont 24 pour Orly, 8 à CDG, 6 à Marseille, 4 à Nantes ou 2 à Bordeaux.
La grève de ce mardi va également entraîner son lot d'annulations. Ryanair a annoncé la suppression de 146 vols ce mardi. De son côté, easyjet a annulé 46 vols dont 26 en France.
Ces annulations ont été décidées alors même que la DGAC n’a pas conseillé d'alléger le programme de vols.
Les compagnies traditionnelles ont prévu d'opérer leur programme habituel, sauf rares exceptions.
Dans un communiqué de presse, elle a regretté avoir subi 1 061 annulations au cours du troisième trimestre, « en raison d'un nombre important de perturbations dont l'impact des grèves en continu des contrôleurs aériens français, des problèmes de pistes et congestion de l'aéroport de Londres Gatwick, une météo difficile et des annulations induites à travers le réseau easyJet »
Vueling était également touchée, avec une liste de 46 vols annulés lors de la précédente grève dont 24 pour Orly, 8 à CDG, 6 à Marseille, 4 à Nantes ou 2 à Bordeaux.
La grève de ce mardi va également entraîner son lot d'annulations. Ryanair a annoncé la suppression de 146 vols ce mardi. De son côté, easyjet a annulé 46 vols dont 26 en France.
Ces annulations ont été décidées alors même que la DGAC n’a pas conseillé d'alléger le programme de vols.
Les compagnies traditionnelles ont prévu d'opérer leur programme habituel, sauf rares exceptions.
Les lowcost préfèrent annuler leurs vols plutôt que de subir des retards
Les low cost fonctionnent en flux tendu avec des avions qui effectuent des vols en « rosace ».
Ils peuvent par exemple décoller de Paris pour aller à Londres, revenir ensuite à Rome et repartir pour Toulouse, puis Berlin. Un timing très serré dans lequel aucun grain de sable n’est toléré.
Et les grèves des aiguilleurs du ciel, si elles n’entraînent pas d’annulations, provoquent forcément des retards sur les premiers vols, résorbés dans la matinée.
Mais pour Ryanair et consorts, impossible de s’autoriser le moindre retard, sous peine de décaler un programme chargé. Cela pourrait même conduire l’équipage en butté de vol.
Ces transporteurs préfèrent ainsi prendre leurs précautions en annulant plutôt que de risquer de bousculer le planning du jour.
« Sur des vols court courrier, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une heure de retard car c'est un vol perdu », explique-t-on chez easyJet.
La compagnie britannique assure reprotéger ses passagers sur le vol suivant s’il reste de la place, ou promet un remboursement gratuit de leur réservation sur son site internet.
Mais en attendant, le passager doit s'organiser et trouver des solutions pour décaler son voyage.
Ils peuvent par exemple décoller de Paris pour aller à Londres, revenir ensuite à Rome et repartir pour Toulouse, puis Berlin. Un timing très serré dans lequel aucun grain de sable n’est toléré.
Et les grèves des aiguilleurs du ciel, si elles n’entraînent pas d’annulations, provoquent forcément des retards sur les premiers vols, résorbés dans la matinée.
Mais pour Ryanair et consorts, impossible de s’autoriser le moindre retard, sous peine de décaler un programme chargé. Cela pourrait même conduire l’équipage en butté de vol.
Ces transporteurs préfèrent ainsi prendre leurs précautions en annulant plutôt que de risquer de bousculer le planning du jour.
« Sur des vols court courrier, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une heure de retard car c'est un vol perdu », explique-t-on chez easyJet.
La compagnie britannique assure reprotéger ses passagers sur le vol suivant s’il reste de la place, ou promet un remboursement gratuit de leur réservation sur son site internet.
Mais en attendant, le passager doit s'organiser et trouver des solutions pour décaler son voyage.