"Il nous faut veiller à ce que les gens ne soient pas dissuadés de voyager sans bonne raison, affirme le Secrétaire général de l'OMT, Francesco Frangialli. L'alarmisme infondé peut provoquer une forte baisse de l'activité touristique, qui serait néfaste à l'économie, surtout à celle des pays en développement, et qui réduirait les revenus de millions de travailleurs de ce secteur. "
Le patron de l'OMT invite instamment les gouvernements, dans leurs conseils officiels aux voyageurs, et les médias, dans leurs reportages sur la grippe aviaire, à " faire preuve de leur sens des responsabilités afin d'éviter la répétition de la panique que le SRAS avait semée en 2003.
Nous savons qu'il est très probable que l'épidémie continue à se propager, mais nous ignorons quelles régions seront frappées et pour combien de temps. En revanche, d'après notre expérience précédente avec le SRAS, nous savons bien que l'effet sur le tourisme pourrait être important. "
Ne pas paniquer mais ne pas sous-estimer non plus...
"L'objectif de notre réunion avec l'OMS est d'aider le secteur touristique à être mieux informé et mieux préparé. Notre message est de ne pas réagir de manière excessive, de ne pas paniquer mais de ne pas non plus sous-estimer le problème. "
Recommandant aux gouvernements de suivre les principes directeurs de gestion des crises de l'OMT, M. Frangialli dit que le tourisme international serait le premier secteur économique touché si, par crainte de se rendre dans certaines destinations, les gens commençaient à annuler des voyages.
"Aux médias nous demandons de suivre avec beaucoup de prudence l'évolution de la grippe aviaire et de s'abstenir d'en rendre compte d'une façon qui affolerait inutilement le public ", ajoute le Secrétaire général.
En matière de voyages, ce n'est qu'en dernier ressort que les gouvernements devraient rendre publics des conseils officiels à leurs citoyens et il faudrait qu'ils les retirent ou les modifient dès que la situation s'améliorera. "
Attention aux effets de l'"infodémie"...
"Pour savoir ce qui peut arriver, le SRAS est notre point de repère, poursuit M. Frangialli. À l'époque, plus que les effets d'une épidémie, le tourisme a subi ceux d'une infodémie, un excès d'informations, souvent non confirmées et à base de suppositions.
Parmi les points qui avaient alors échappé aux médias, il y a le fait que dans les régions touchées, nombre de décès étaient dus à d'autres maladies, sans aucun rapport avec la pneumonie atypique.
Cela n'avait servi qu'à amplifier la menace du SRAS aux yeux du public et qu'à faire naître plus de craintes chez les voyageurs. Au sujet de la grippe aviaire, il reste encore beaucoup de questions sans réponses -notamment, deviendra-t-elle jamais transmissible entre êtres
humains ? - avant que nous ne devions faire face à une pandémie ", conclut le Secrétaire général.
Le patron de l'OMT invite instamment les gouvernements, dans leurs conseils officiels aux voyageurs, et les médias, dans leurs reportages sur la grippe aviaire, à " faire preuve de leur sens des responsabilités afin d'éviter la répétition de la panique que le SRAS avait semée en 2003.
Nous savons qu'il est très probable que l'épidémie continue à se propager, mais nous ignorons quelles régions seront frappées et pour combien de temps. En revanche, d'après notre expérience précédente avec le SRAS, nous savons bien que l'effet sur le tourisme pourrait être important. "
Ne pas paniquer mais ne pas sous-estimer non plus...
"L'objectif de notre réunion avec l'OMS est d'aider le secteur touristique à être mieux informé et mieux préparé. Notre message est de ne pas réagir de manière excessive, de ne pas paniquer mais de ne pas non plus sous-estimer le problème. "
Recommandant aux gouvernements de suivre les principes directeurs de gestion des crises de l'OMT, M. Frangialli dit que le tourisme international serait le premier secteur économique touché si, par crainte de se rendre dans certaines destinations, les gens commençaient à annuler des voyages.
"Aux médias nous demandons de suivre avec beaucoup de prudence l'évolution de la grippe aviaire et de s'abstenir d'en rendre compte d'une façon qui affolerait inutilement le public ", ajoute le Secrétaire général.
En matière de voyages, ce n'est qu'en dernier ressort que les gouvernements devraient rendre publics des conseils officiels à leurs citoyens et il faudrait qu'ils les retirent ou les modifient dès que la situation s'améliorera. "
Attention aux effets de l'"infodémie"...
"Pour savoir ce qui peut arriver, le SRAS est notre point de repère, poursuit M. Frangialli. À l'époque, plus que les effets d'une épidémie, le tourisme a subi ceux d'une infodémie, un excès d'informations, souvent non confirmées et à base de suppositions.
Parmi les points qui avaient alors échappé aux médias, il y a le fait que dans les régions touchées, nombre de décès étaient dus à d'autres maladies, sans aucun rapport avec la pneumonie atypique.
Cela n'avait servi qu'à amplifier la menace du SRAS aux yeux du public et qu'à faire naître plus de craintes chez les voyageurs. Au sujet de la grippe aviaire, il reste encore beaucoup de questions sans réponses -notamment, deviendra-t-elle jamais transmissible entre êtres
humains ? - avant que nous ne devions faire face à une pandémie ", conclut le Secrétaire général.
Tourisme : les ravages du SRAS
L'an dernier, le tourisme international, un des plus gros secteurs de l'économie mondiale, pesait 622 milliards de $EU dépensés par plus de 763 millions de touristes. Actuellement, son rythme annuel d'expansion est de presque 6 %.
Toutefois, la croissance du secteur pourrait facilement être affectée par la propagation d'une nouvelle maladie, comme ce fut le cas en 2003, où le SRAS fit chuter de 9 % les arrivées internationales en Asie du Nord-Est et de 14 % en Asie du Sud-Est.
L'an dernier, le tourisme international, un des plus gros secteurs de l'économie mondiale, pesait 622 milliards de $EU dépensés par plus de 763 millions de touristes. Actuellement, son rythme annuel d'expansion est de presque 6 %.
Toutefois, la croissance du secteur pourrait facilement être affectée par la propagation d'une nouvelle maladie, comme ce fut le cas en 2003, où le SRAS fit chuter de 9 % les arrivées internationales en Asie du Nord-Est et de 14 % en Asie du Sud-Est.