Le 3 juillet prochain, l'ensemble des anciens accords collectifs de Hop! Air France tomberont - DR : HOP V. Valdois
Les syndicats CFDT, CGT et UNSA de Hop! (groupe Air France) maintiennent leur appel à la grève pour les 7 et 8 avril prochains.
Les négociations avec la direction n'ont pas abouti. En jeu notamment, la fusion des 3 compagnies BritAir, Régional et Airlinair, qui composent désormais la compagnie Hop! depuis le 1er avril 2016.
Le 3 juillet prochain, l'ensemble des anciens accords collectifs des 3 compagnies tomberont.
"Il faut tout réécrire pour chacune des catégories du personnel : pilotes, PNC et personnel au sol. Nous y travaillons depuis septembre. Au départ, il s'agissait d'accords d'harmonisation, mais on se dirige finalement vers des accords de productivité...", s'inquiète Valérie Scattolin, déléguée syndicale UNSA Hop! (ex-Britair).
"La direction tente d'imposer des accords collectifs « low-cost »", ajoute le tract diffusé le 30 mars dernier par l'intersyndicale.
"Il faut définir la place de Hop! dans le groupe Air France, en maintenant l’activité et la rentabilité", ajoute la déléguée syndicale, qui indique avoir obtenu quelques avancées sur les différences de salaires de certaines catégories de personnel dans le cadre de l'harmonisation.
"Nous aurons une enveloppe pour traiter ces disparités, en revanche nous attendons encore un accord final sur le temps de travail" explique-t-elle.
Les négociations avec la direction n'ont pas abouti. En jeu notamment, la fusion des 3 compagnies BritAir, Régional et Airlinair, qui composent désormais la compagnie Hop! depuis le 1er avril 2016.
Le 3 juillet prochain, l'ensemble des anciens accords collectifs des 3 compagnies tomberont.
"Il faut tout réécrire pour chacune des catégories du personnel : pilotes, PNC et personnel au sol. Nous y travaillons depuis septembre. Au départ, il s'agissait d'accords d'harmonisation, mais on se dirige finalement vers des accords de productivité...", s'inquiète Valérie Scattolin, déléguée syndicale UNSA Hop! (ex-Britair).
"La direction tente d'imposer des accords collectifs « low-cost »", ajoute le tract diffusé le 30 mars dernier par l'intersyndicale.
"Il faut définir la place de Hop! dans le groupe Air France, en maintenant l’activité et la rentabilité", ajoute la déléguée syndicale, qui indique avoir obtenu quelques avancées sur les différences de salaires de certaines catégories de personnel dans le cadre de l'harmonisation.
"Nous aurons une enveloppe pour traiter ces disparités, en revanche nous attendons encore un accord final sur le temps de travail" explique-t-elle.
Baisse d'activité en vue cet été selon les syndicats
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Autre objet de la grogne : la garantie de l'emploi.
Les syndicats déplorent une baisse du nombre de charges (une charge est une rotation d'avion sur la journée). En 5 ans, elles ont chuté, passant de 93 charges en 2012 à 65 pour l'été 2017, selon les chiffres publiés dans le tract.
Cela correspond, selon les syndicats, à une première vague de départs de pilotes Hop! vers Air France.
"Les pilotes de Hop! sélectionnés par Air France partent selon les besoins de la maison mère par vagues de 40 pilotes. Résultat, nous n'avons plus assez de pilotes et cela nous pénalise dans notre activité", explique Valérie Scattolin.
Pour pallier à la baisse du nombre de charges, "Hop! est contrainte d’affréter des appareils auprès de compagnies étrangères" ajoute-t-elle, c'est "autant de travail en moins pour les salariés Hop!".
La direction s'est toutefois engagée sur le nombre de 70 charges cet été, sous réserve d'accord avec les syndicats.
La grève prévue les 7 et 8 avril 2017 va perturber le trafic. La compagnie indique sur son site Internet que des annulations de vols sont à prévoir, sans donner davantage de précisions. Sur les réseaux court et moyen-courriers, 85 % des vols seront assurés vendredi.
Elle ajoute que les vols réalisés par des avions d'une autre compagnie, dont des avions Airbus, ne seront pas concernés par ce mouvement.
Elle a par ailleurs prévu des facilités commerciales pour ses clients (reports et remboursements).
Selon nos informations, l'escale commerciale de Nantes devrait compter 90% grévistes et la mobilisation sur les hangars de Clermont-Ferrand, Lille, Morlaix et Lyon devrait être forte.
"L'idée n'est pas de bloquer la compagnie avec cette grève, mais de nous faire entendre", conclut Valérie Scattolin.
Les syndicats déplorent une baisse du nombre de charges (une charge est une rotation d'avion sur la journée). En 5 ans, elles ont chuté, passant de 93 charges en 2012 à 65 pour l'été 2017, selon les chiffres publiés dans le tract.
Cela correspond, selon les syndicats, à une première vague de départs de pilotes Hop! vers Air France.
"Les pilotes de Hop! sélectionnés par Air France partent selon les besoins de la maison mère par vagues de 40 pilotes. Résultat, nous n'avons plus assez de pilotes et cela nous pénalise dans notre activité", explique Valérie Scattolin.
Pour pallier à la baisse du nombre de charges, "Hop! est contrainte d’affréter des appareils auprès de compagnies étrangères" ajoute-t-elle, c'est "autant de travail en moins pour les salariés Hop!".
La direction s'est toutefois engagée sur le nombre de 70 charges cet été, sous réserve d'accord avec les syndicats.
La grève prévue les 7 et 8 avril 2017 va perturber le trafic. La compagnie indique sur son site Internet que des annulations de vols sont à prévoir, sans donner davantage de précisions. Sur les réseaux court et moyen-courriers, 85 % des vols seront assurés vendredi.
Elle ajoute que les vols réalisés par des avions d'une autre compagnie, dont des avions Airbus, ne seront pas concernés par ce mouvement.
Elle a par ailleurs prévu des facilités commerciales pour ses clients (reports et remboursements).
Selon nos informations, l'escale commerciale de Nantes devrait compter 90% grévistes et la mobilisation sur les hangars de Clermont-Ferrand, Lille, Morlaix et Lyon devrait être forte.
"L'idée n'est pas de bloquer la compagnie avec cette grève, mais de nous faire entendre", conclut Valérie Scattolin.