Entre 2005 et 2011, le nombre de campings classés 4 et 5 étoiles a augmenté de 19,2 % en France, selon une étude de Xerfi publié le 4 juin 2013. Dans un même temps, le nombre de sites de moins de 3 étoiles a diminué de 10,4 %.
Des statistiques qui démontrent que l'image ringarde de ce type d'hébergement n'a désormais plus lieu d'être. Il a d'ailleurs été rebaptisé « hôtellerie de plein air » afin d'illustrer sa montée en gamme.
Aujourd'hui, les campeurs ne sont plus nombreux à dormis sous une tente. Ils préfèrent opter pour un chalet ou un mobile-home et se tournent vers des adresses dotées d'infrastructure de loisirs.
Au cours des dix dernières années, le secteur a vu son chiffre d'affaires quasiment doubler pour dépasser 2 milliards d'euros en 2011 (+5,3 % par rapport à 2010). Une croissance qui a ralenti en 2012 (+3,1 %) mais qui devrait reprendre en 2013 avec des prévisions de hausse de 4 %.
Des statistiques qui démontrent que l'image ringarde de ce type d'hébergement n'a désormais plus lieu d'être. Il a d'ailleurs été rebaptisé « hôtellerie de plein air » afin d'illustrer sa montée en gamme.
Aujourd'hui, les campeurs ne sont plus nombreux à dormis sous une tente. Ils préfèrent opter pour un chalet ou un mobile-home et se tournent vers des adresses dotées d'infrastructure de loisirs.
Au cours des dix dernières années, le secteur a vu son chiffre d'affaires quasiment doubler pour dépasser 2 milliards d'euros en 2011 (+5,3 % par rapport à 2010). Une croissance qui a ralenti en 2012 (+3,1 %) mais qui devrait reprendre en 2013 avec des prévisions de hausse de 4 %.
Le poids des chaînes augmente
Grâce à leur montée en gamme et l'élargissement de leur clientèle, les campings français ont réussi à dégager un taux d'excédent brut d'exploitation de 24 % en moyenne entre 2005 et 2011, contre 17 %, sur la même période, dans l'hôtellerie traditionnelle.
Entre 2012 et 2013, la progression de ce taux ne devrait en revanche pas dépasser 23 % pour l'hôtellerie de plein air, en raison d'une augmentation des frais de personnels plus rapide que celle du chiffre d'affaires, note Xerfi.
Le cabinet révèle par ailleurs que les campings s'organisent de plus en plus sous la forme de chaînes. Elle détiennent désormais 10 % du parc, 20 % des emplacements et réalisent 40 % du chiffre d'affaires du secteur.
Entre 2012 et 2013, la progression de ce taux ne devrait en revanche pas dépasser 23 % pour l'hôtellerie de plein air, en raison d'une augmentation des frais de personnels plus rapide que celle du chiffre d'affaires, note Xerfi.
Le cabinet révèle par ailleurs que les campings s'organisent de plus en plus sous la forme de chaînes. Elle détiennent désormais 10 % du parc, 20 % des emplacements et réalisent 40 % du chiffre d'affaires du secteur.
"Signes d'essouflement"
Pour autant, "les premiers signes d’essoufflement" commencent à s'y faire sentir, explique Xerfi. En 2012, le nombre de nuitées a diminué, pour la première fois depuis 2007.
De plus, il est maintenant difficile d'imposer aux clients des revalorisations tarifaires qui, jusqu'alors, permettaient d'augmenter le chiffre d'affaires. Et les acteurs du e-commerce ont, eux, tendance à faire peser des pressions tarifaires sur les exploitants.
Dans ce contexte, Xerfi conseille d'adopter une stratégie de différenciation des offres et des services afin de garder sa compétitivité. Il cite l'exemple d'Huttopia qui s'est positionné sur le camping « vert ».
De plus, il est maintenant difficile d'imposer aux clients des revalorisations tarifaires qui, jusqu'alors, permettaient d'augmenter le chiffre d'affaires. Et les acteurs du e-commerce ont, eux, tendance à faire peser des pressions tarifaires sur les exploitants.
Dans ce contexte, Xerfi conseille d'adopter une stratégie de différenciation des offres et des services afin de garder sa compétitivité. Il cite l'exemple d'Huttopia qui s'est positionné sur le camping « vert ».