Chaque année, les sites de Tourisme de Mémoire en France comptent, au total, plus de 6 millions de visiteurs - DR : © pict rider - Fotolia.com
L'année 2014 marquera le centenaire du début de la première Guerre Mondiale. Par ailleurs, les 70 ans du Débarquement des troupes alliés sur les plages normandes, lors de la deuxième Guerre Mondiale (D Day) seront commémorés le 6 juin 2014.
Tout au long de l'année, en France, les différents lieux patrimoniaux de ces deux conflits armés devraient être pris d'assaut par de nombreux visiteurs.
Ces sites affichent un fort pouvoir d'attraction pour les voyageurs qui, pour leurs vacances, préfèrent s'instruire et "revivre" l'Histoire, plutôt que de se prélasser en bord de mer ou glisser sur les pentes enneigées.
Selon Atout France, ils sont plus de 6 millions, chaque année, Français ou étrangers, à parcourir l'Hexagone pour découvrir des lieux de mémoire comme l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, le Mémorial de Caen ou le Chemin des Dames.
En France, c'est le ministère de la Défense qui assure l'entretien et la valorisation de la plupart, en collaboration avec les collectivités territoriales, les musées et les États étrangers concernés.
Leurs visiteurs sont adeptes d'une forme bien particulière de voyage que l'on qualifie de « Tourisme de Mémoire ».
Tout au long de l'année, en France, les différents lieux patrimoniaux de ces deux conflits armés devraient être pris d'assaut par de nombreux visiteurs.
Ces sites affichent un fort pouvoir d'attraction pour les voyageurs qui, pour leurs vacances, préfèrent s'instruire et "revivre" l'Histoire, plutôt que de se prélasser en bord de mer ou glisser sur les pentes enneigées.
Selon Atout France, ils sont plus de 6 millions, chaque année, Français ou étrangers, à parcourir l'Hexagone pour découvrir des lieux de mémoire comme l'Historial de la Grande Guerre de Péronne, le Mémorial de Caen ou le Chemin des Dames.
En France, c'est le ministère de la Défense qui assure l'entretien et la valorisation de la plupart, en collaboration avec les collectivités territoriales, les musées et les États étrangers concernés.
Leurs visiteurs sont adeptes d'une forme bien particulière de voyage que l'on qualifie de « Tourisme de Mémoire ».
Convention Tourisme de Mémoire signée le 9 février 2004
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Il s'agit d'un concept récent, comme le rappelle Atout France dans « Le Tourisme de Mémoire en France », livre publié en 2012 par les éditions de l'agence de promotion touristique française.
Il consiste en "une démarche incitant le public à explorer des éléments du patrimoine mis en valeur pour y puiser l'enrichissement civique et culturel que procure la référence au passé", selon une définition de François Cavaignac et Hervé Deperne dans « Les Chemins de mémoire, une initiative de l’État ».
On a commencé à parler de « Tourisme de Mémoire » en France au début des années 2000, au moment où les secrétariats d’État en charge du Tourisme et des Anciens Combattants se sont rapprochés dans l'optique d'assurer la transmission de la mémoire des conflits du XXe siècle aux jeunes générations.
Une opération qui a permis la signature de la « Convention Tourisme de Mémoire », le 9 février 2004, à Lille.
Selon la publication d'Atout France, cette forme de voyage permet de remplir 4 objectifs principaux : témoigner des événements passés, les expliquer et les mettre en perspective, contribuer à la réflexion des générations futures et favoriser le développement économique de territoires souvent dépourvus d'autres atouts touristiques.
Il consiste en "une démarche incitant le public à explorer des éléments du patrimoine mis en valeur pour y puiser l'enrichissement civique et culturel que procure la référence au passé", selon une définition de François Cavaignac et Hervé Deperne dans « Les Chemins de mémoire, une initiative de l’État ».
On a commencé à parler de « Tourisme de Mémoire » en France au début des années 2000, au moment où les secrétariats d’État en charge du Tourisme et des Anciens Combattants se sont rapprochés dans l'optique d'assurer la transmission de la mémoire des conflits du XXe siècle aux jeunes générations.
Une opération qui a permis la signature de la « Convention Tourisme de Mémoire », le 9 février 2004, à Lille.
Selon la publication d'Atout France, cette forme de voyage permet de remplir 4 objectifs principaux : témoigner des événements passés, les expliquer et les mettre en perspective, contribuer à la réflexion des générations futures et favoriser le développement économique de territoires souvent dépourvus d'autres atouts touristiques.
Tourisme "de Mémoire" ou Tourisme "Mémoriel" ?
Mais, pour certains, le Tourisme de Mémoire s'inscrit dans un processus plus large. Dans un discours prononcé aux Assises du Tourisme de Mémoire, en mai 2011, Serge Barcellini, Directeur de la Mission Histoire au Conseil général de la Meuse, l'a d'ailleurs défini comme la 2e étape du « Tourisme mémoriel ».
Cette expression désigne un cheminent par lequel une zone de conflit entre au sein du champ de la visite et du séjour touristique.
Ce processus débute, chronologiquement, entre un « Tourisme de Souvenir » dont la finalité est le recueillement et qui se traduit, généralement par des commémorations.
Vient ensuite le « Tourisme de Mémoire » qui concerne le temps de l'explication. Il désigne un travail de pédagogie et de mise en perspective destiné à un public plutôt scolaire.
Troisième et dernière étape : le « Tourisme d'Histoire » qui résulte d'un élargissement de la thématique et concerne tous les publics et se retrouve en musées ou en centres d'Interprétation.
Globalement, le passage d'une étape à une autre correspond à deux générations. Mais, à l'heure actuelle, ces dimensions ont tendance à se mêler.
"Le tourisme de mémoire est donc la conjugaison de perceptions individuelles et collectives [des] conflits. Cet équilibre explique la diversité des approches et de la mise en tourisme opérée par les territoire", conclut Atout France dans son livre.
Celui-ci présente une étude menée sur des sites de mémoire français liés à des conflits « contemporains ». Ils sont situés dans la Somme, le Calvados, la Meuse, le Bas-Rhin, la Haute-Vienne et le Var.
Six départements dont la fréquentation touristique devrait largement profiter des commémorations des deux Guerres Mondiales prévues pour 2014.
Cette expression désigne un cheminent par lequel une zone de conflit entre au sein du champ de la visite et du séjour touristique.
Ce processus débute, chronologiquement, entre un « Tourisme de Souvenir » dont la finalité est le recueillement et qui se traduit, généralement par des commémorations.
Vient ensuite le « Tourisme de Mémoire » qui concerne le temps de l'explication. Il désigne un travail de pédagogie et de mise en perspective destiné à un public plutôt scolaire.
Troisième et dernière étape : le « Tourisme d'Histoire » qui résulte d'un élargissement de la thématique et concerne tous les publics et se retrouve en musées ou en centres d'Interprétation.
Globalement, le passage d'une étape à une autre correspond à deux générations. Mais, à l'heure actuelle, ces dimensions ont tendance à se mêler.
"Le tourisme de mémoire est donc la conjugaison de perceptions individuelles et collectives [des] conflits. Cet équilibre explique la diversité des approches et de la mise en tourisme opérée par les territoire", conclut Atout France dans son livre.
Celui-ci présente une étude menée sur des sites de mémoire français liés à des conflits « contemporains ». Ils sont situés dans la Somme, le Calvados, la Meuse, le Bas-Rhin, la Haute-Vienne et le Var.
Six départements dont la fréquentation touristique devrait largement profiter des commémorations des deux Guerres Mondiales prévues pour 2014.